La nomination d’Angelo Persichilli au poste de directeur des communications du premier ministre Stephen Harper fait jaser et grincer des dents, en particulier du côté de la presse parlementaire francophone. Collaborateur au Toronto Star, ancien journaliste politique du Corriere Canadese, il est bien branché auprès de la presse ethnique torontoise.
C’est la première fois que M. Harper opte pour un journaliste pour ce poste, mais c’est la énième fois qu’il choisit quelqu’un qui ne parle pas un mot de français. Ce n’est pas tout. Dans une chronique rédigée pour le Toronto Star en avril 2010 - que le journaliste David Akin, de SunMedia, a rappelé à la mémoire de tous – M. Persichilli affiche son profond agacement face à la trop grande place qu’occupent les francophones à Ottawa. Il écrit:
«Bien des gens sont las de cette plainte agaçante venant d’une province qui persiste à crier après ceux qui paient une partie de ses factures et s’inquiètent de la surreprésentation des francophones au sein de notre bureaucratie, notre Parlement et nos institutions.»
Le texte original se trouve ici et on voit que les critiques de M. Persichilli à l’égard du Québec ne s’arrêtent pas à la langue.
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