(QUÉBEC) Pas moins de 36 policiers de la Sûreté du Québec font actuellement l'objet d'accusations criminelles, près de la moitié pour des gestes faits dans le cadre de leur travail. La liste des infractions qui leur sont reprochées est longue, allant des voies de fait à l'abus de confiance, en passant par la conduite avec les facultés affaiblies.
Dans sa réponse à une demande d'accès à l'information gouvernementale déposée par La Presse, la Sûreté du Québec précise aussi que sur ces 36 policiers, 12 travaillaient au « Grand quartier général » de la rue Parthenais, où se retrouvent grosso modo 20 % des 5600 agents de la Sûreté du Québec.
« Chaque fois qu'un policier est accusé, c'est un policier de trop. Mais avec 36 cas sur l'ensemble des membres, on parle quand même d'une infime minorité », estime Guy Lapointe, porte-parole de la SQ.
« Il faut voir aussi la gravité des accusations. Conduite avec facultés affaiblies, chicane entre voisins, menaces... C'est souvent des cas plutôt mineurs, bien qu'il y en ait de plus graves », convient-il. Dans plusieurs cas, « cela peut être une voie de fait, un policier qui a utilisé une force plus grande que nécessaire », énumère-t-il. Dans un autre dossier, un jeune policier a été accusé de conduite dangereuse ayant causé un accident mortel à Longueuil.
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