Après avoir multiplié compromis par-dessus compromis sans avoir pu rallier les élus...

Theresa May emportée par le Brexit

La montée de popularité des partis anti-européens

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Tribune libre

En juin 2016, période pendant laquelle la nouvelle première ministre du Royaume-Uni, Theresa May, accède au pouvoir, les Britanniques appuient le Brexit lors d’un référendum par une majorité de 52 %. Tous les espoirs sont permis pour en arriver à une sortie de l’Union européenne négociée avec Bruxelles.


Toutefois, la réalité fut toute autre. Trois ans plus tard, après avoir multiplié compromis par-dessus compromis sans avoir pu rallier les élus, Theresa May, emportée par le Brexit, annonce qu’elle quittera ses fonctions de chef de gouvernement et de chef du Parti conservateur le 7 juin.


À mon sens, deux questions fondamentales se posent : comment se fait-il qu’avec l’appui majoritaire des Britanniques, les députés britanniques n’ont pas su se rallier à la voix du peuple? Qui sont les véritables responsables de ce fiasco?... Des questions qui demeureront probablement sans réponses.


En bref, dans toute cette saga, je ne peux qu’exprimer mon admiration envers Theresa May pour sa détermination sans borne dans une lutte sans merci pour faire triompher la voix de la majorité des Britanniques... Une bien triste fin pour la deuxième femme à avoir dirigé le Royaume-Uni, après Margaret Thatcher!


La montée de popularité des partis anti-européens


« Les partis anti-européens, trop facilement qualifiés de partis d’extrême droite ou de partis populistes, rassemblent des électeurs qui sont inquiets du renforcement de l’Union européenne au détriment de la culture nationale de leur pays. En règle générale, ces partis cartonnent sur trois thèmes : les difficultés économiques, la montée de l’immigration et la crainte de l’islamisation de l’Europe. La plupart des observateurs estiment que les partis anti-européens vont faire élire au parlement européen environ 150 députés sur 751.


…Les partisans d’une fédération forte estiment que les enjeux économiques dominent tous les autres. Les partisans nationalistes pensent au contraire que l’économie ne sert à rien si la culture propre d’un pays disparaît. Au fond, l’Union européenne s’est construite trop vite sur le dos des identités nationales. À présent, le temps presse pour répondre aux nouveaux défis internationaux. Mais l’Union européenne ne peut pas se construire contre les nations. C’est la raison profonde du Brexit. C’est aussi ce qui risque d’amener d’autres peuples à imiter les Britanniques. »


https://www.journaldequebec.com/2019/05/25/langleterre-et-la-fin-du-reve-federal-europeen


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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