Moscou a mis en garde contre les intentions se cachant derrière le déploiement d’un système balistique américain dans le sud-est de la Syrie.
Dans un communiqué publié ce jeudi 15 juin, le ministère russe de la Défense a mis en garde contre toute éventuelle utilisation des systèmes lance-roquettes multiples américains HIMARS, au passage frontalier d’al-Tanf dans le Sud-Est syrien, rapporte Fars News.
Pour justifier ces inquiétudes, le ministère de la Défense russe fait allusion aux antécédents des forces américaines :
« La coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis a frappé à différents moments les forces de l’armée syrienne près de la frontière jordanienne ; ce ne serait donc pas inattendu si ces attaques reprenaient et cette fois-ci, en faisant usage du système HIMARS. »
Le texte précise que la Syrie est toujours un État souverain et que le déploiement de tout dispositif militaire dans ce pays doit se faire en coordination avec le gouvernement syrien.
L’agence russe Sputnik a annoncé le mercredi 14 juin que les États-Unis avaient transféré, de Jordanie en Syrie, des systèmes capables de tirer des missiles de longue portée.
Des systèmes lance-roquettes multiples américains HIMARS, capables de lancer des missiles balistiques à longue portée sont arrivés de Jordanie, dans la base syrienne d’al-Tanf, a écrit l’agence Reuters en se référant à des sources au sein des services secrets locaux.
En mai et en juin 2017, la soi-disant coalition anti-Daech a frappé les forces gouvernementales syriennes. Le Pentagone a prétendu qu’il s’agissait d’opérations « d’autodéfense ».
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