Philippe Couillard a eu un message remarquablement clair en réagissant à la défaite de son parti dans Louis-Hébert. Son gouvernement continuera dans la même direction.
Le Parti libéral a enregistré, lors de l’élection partielle, son pire résultat de l’histoire de cette circonscription. Si des élections générales avaient eu lieu lundi, il aurait été éradiqué du Québec francophone.
Ça ne dérange pas Philippe Couillard. Il est sur la bonne voie. Vous ne le savez pas, mais lui le sait.
À Ottawa
Pas plus nerveux qu’il ne le faut, Philippe Couillard n’était pas à Québec hier pour entendre les réactions de son caucus. Il était à Ottawa pour une rencontre des premiers ministres.
Plutôt compliqué à remettre comme rendez-vous, il faut le concéder. Pourtant, c’est Philippe Couillard qui a choisi la date de l’élection partielle, en sachant sans doute qu’aurait lieu cette rencontre qu’on n’a pas l’habitude de convoquer à deux semaines d’avis.
Encore là, aucun stress pour Philippe Couillard, encore heureux sur sa planète. Il n’avait probablement jamais contemplé la possibilité de perdre, dans Louis-Hébert. Et au pire, si les députés sont mécontents au lendemain du vote, Jean-Marc Fournier les gérera !
Déconnecté
Ses députés avaient des choses à dire, pourtant. Pour deux d’entre eux, c’est la commission sur le racisme systémique qui illustrerait le mieux la déconnexion entre le discours libéral et les aspirations de l’électorat.
Une autre affaire où Philippe Couillard est convaincu d’être le seul à avoir raison, face à l’opposition et la quasi-totalité du commentariat au Québec.
Philippe Couillard reste stoïque. La bête libérale est docile.
Il ferait bien d’être prudent. En démocratie, la position d’un chef n’est jamais plus forte que sa capacité perçue à apporter la victoire. C’est peut-être encore plus vrai au PLQ qu’ailleurs.
Selon les partis d’opposition, toutefois, Philippe Couillard sera un agent puissant pour garantir la victoire. La leur.