4 mars 2011. Une frappe aérienne de l’OTAN (lire : USA) a tué 9 enfants sans armes qui ramassaient du bois, près de leur village, en Afghanistan, à environ 12 000 km des USA.
Le général commandant de la Force internationale d’assistance à la sécurité (sic) s’est dit désolé et il va s’excuser auprès du « président Karzaï », marionnette US qui a déjà condamné « cette tragédie ».
Moins de dix jours plus tôt, une attaque similaire avait tué 65 civils dans le même coin.
Les génies du Pentagone ont élaboré des plans complexes : « Un rassemblement en bas ? Tu canardes, tu regardes avec les jumelles, tu cries victoire ou tu t’excuses. Dans le premier cas, médaille, dans le second (cours de récréation, fête villageoise, cérémonie...), pas de médaille ».
Dans Le Grand Soir, un auteur féru d’humour noir (qu’il se dénonce !) a écrit naguère qu’il faudrait que les Afghans évitent de se marier le jour de leur enterrement. Ce qui suppose qu’ils attendent au moins leur puberté avant d’éparpiller leurs entrailles dans la poussière.
Théophraste R.
PS. Certains s’étonnent de la sauvagerie avec laquelle les USA installent et défendent la démocratie en Afghanistan. Pour comprendre, il suffit de remplacer « démocratie » par « pipeline » et de regarder une carte sur l’acheminement du pétrole.
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