Au Yémen, cette fois. La méthode américaine a encore foiré, c’est même à ça qu’on la reconnait. Tiens, la formule est bonne. Je devrais la ressortir.
Donc, après avoir abandonné leur base au Yémen, les américains ont refilé la machine à perdre à l’Arabie Saoudite. Normal, les dirigeants saoudiens sont tellement corrompus par le contact avec les américains, qu’ils font exactement la même chose.
Les avions saoudiens bombardent Sanaa, deux, visiblement ont été abattus. Al Qaeda et l’état islamique n’ont pas eu le rendement voulu.
Mieux, visiblement, l’intervention saoudienne a l’air d’avoir provoqué l’union sacrée entre Houthis, les rebelles chiites, et les autres tribus.
Il faut le reconnaitre, il faut être les derniers des tarés pour attaquer le Yémen. Vu la densité du bouzin, en population et en armes, on est sûr de s’y faire ramasser.
Pour ce qui est des armes, la possession doit dépasser celle des USA. Et cette fois, ce ne sont plus les mercenaires islamistes de l’Arabie qui sont en première ligne, mais ce sera l’armée saoudienne elle même. Et vu sa qualité, plus que basse, on peut être sûr du résultat.
Donc, non content d’avoir allumé un cercle de feu autour d’elle, l’Arabie et son comparse qatarie, le complètent.
Pourquoi changer une méthode qui perd invariablement ? Pour compléter la donne, il faut savoir que la frontière nord du pays n’a jamais été fixée légalement, et n’est pas reconnue.
Donc, comme d’habitude, un beau merdier de la diplomatie américaine et saoudienne.
Mais c’est aussi la première fois, que les USA abandonnent précipitamment une base militaire. Si l’évacuation de l’ambassade au Sud Viet Nam est restée dans les mémoires, les militaires étaient partis depuis quelques temps déjà.
Les Houthis contrôlent en gros, l’ancien Yémen du Nord, soit près de 90 % de la population, le Yémen du sud étant bien moins peuplé.
On en est arrivé au stade final, celui de 1965 au Viet Nam, et de l »intervention directe, pour pallier à l’effondrement inéluctable du « bon » camp. Bien entendu, il aura autant de succès que son illustre prédécesseur.
Il restera, pour les USA, pour affirmer leur puissance, l’invasion d’états encore plus petits, du genre Nauru, Vatican, ou ile de Man.
En Ukraine, le merdier américain a l’air d’évoluer dans le sens d’encore plus de merdier. Porochenko a indiqué vouloir liquider les « armées de poche », des gouverneurs oligarques, et Kolomoïsky semble même faire des ouvertures aux Novorusses, en disant que les dirigeants de Novorussie seraient réélus en cas d’élection…
Il ferait donc un coupable parfait pour certains événements, comme une certaine chute d’avion…
Mais, on peut constater, là aussi, que la tendance au merdier s’aggrave. Non content de ne pas être capable de gagner la guerre à l’est, le régime semble décidé à en enclencher d’autres. On parle aussi d’attaquer la Transnitrie.
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