SCHISTE - Savoir à qui on a affaire

Tribune libre


LES SOCIALEMENT RESPONSABLES : Ceux qui placent l’humain et l’environnement avant l’économie
Il y a les socialement responsables qui veulent laisser le gaz de schiste (GDS) pour les générations futures étant donné que nous n’en avons pas besoin maintenant. Surtout que pour chaque puits, la méthode d’extraction détruit 30 millions de litres d’eau douce, génère trop de pollution, risque de contaminer les nappes phréatiques et endommage le réseau routier. Les socialement responsables demandent que les investissements soient d’abord fait dans l’efficacité énergétique et dans le développement des énergies vertes et renouvelables. De même que des emplois soient créés dans les énergies propres au lieu d’emplois dans les énergies sales. Les socialement responsables demandent que les citoyens et les gestionnaires municipaux soient respectés et qu’ils aient le droit de véto sur toute nouvelle installation énergétique ou minière sur leur territoire.
LES SOCIALEMENT IRRESPONSABLES : Ceux qui placent le profit avant tout et enrobent de vert, leur cupidité honteuse.
Il y a les affairistes et leurs sympathisants, qui prétendent se soucier des prochaines générations mais qui veulent tout exploiter tout de suite pour faire du profit. Ils prétendent se soucier de la population et de l’environnement mais ils ont essayé de lancer en sauvages, le développement du gaz de schiste sans évaluation environnementale et sans consultation de la population. Ils prétendaient que le (GDS) réduirait les gaz à effet de serres alors qu’une étude indépendante démontre que l’empreinte globale de l’extraction et de la combustion du (GDS), le rend aussi presque aussi néfaste que le charbon. Ils prétendaient que le risque du (GDS) était acceptable alors que le BAPE révèle qu’il manque trop d’information pour évaluer le risque sur l’humain et l’environnement.
Ils parlent du potentiel énorme du shale de l’Utica mais du même souffle, ils demandent de poursuivre l’exploration pour évaluer ce même potentiel. Ils font miroiter une grande création de richesse pour financer le système de santé, alors que la rentabilité douteuse pour la population n’a jamais été établie par une étude indépendante. Ils prétendaient que le (GDS) allait nous libérer de $2 milliards de dépendance du gaz de l’Ouest alors que la majorité des revenus du (GDS) iraient à des multinationales Albertaines ou américaines. Se libérer d’une dépendance pour une autre avec le saccage de la vallée du St-Laurent en prime ?
Non merci. Ils ne se gène pas pour comparer le développement du (GDS) une énergie fossile non renouvelable au développement de l’hydroélectricité, une énergie propre et renouvelable. Ils parlent « d’intérêt public et de développement durable » mais déplorent du même souffle qu’il n’y ait pas au Québec de « culture du pétrole et du gaz ». Oh, comme ils auraient aimé que tout les québécois aient la culture du laisser faire du gouvernement Charest dans les énergies sales.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé