S'opposer au projet de Loi 103 du gouvernement antinational Charest, c'est bien, mais insuffisant afin d'enrayer l'anglicisation accélérée de notre métropole nationale. Appliquer la Loi 101 aux écoles passerelles tout en invoquant la clause dérogatoire revient à apposer un diachylon sur la coque d'un navire plein de trous. Cela n'empêchera pas ce navire de couler et d'entraîner notre Nation dans les abysses de la mer anglo-américaine.
Trente-trois ans après l'adoption de la Charte de la langue française et sa destruction progressive par la Cour suprême de la nation étrangère qui travaille à notre assimilation progressive depuis la Conquête sanglante de 1760 et l'Annexion forcée de 1840 ayant mené à notre minorisation définitive en 1867 lors de l'adoption du BNA Act, il est temps de prendre conscience que notre salut national ne réside non pas dans le rafistolage d'une loi linguistique provinciale, mais dans la réalisation de notre indépendance nationale. Ça urge!
Tant que notre Nation sera soumise à la Charte à Trudeau enchâssée dans la Constitution étrangère canadian lors du rapatriement unilatéral de 1982, leur Cour suprême invalidera toutes nos lois adoptées démocratiquement par notre Assemblée nationale servant à garantir la pérennité de notre langue, de notre culture et de notre identité nationale. Tant que notre Québec sera encarcanné dans leur Canada, le bilinguisme et le multiculturalisme officiels auront force de loi chez nous et transformeront la majorité des immigrants en assimilateurs des nôtres. Est-il utile de rappeler qu'à cause de l'immigration massive «canadiannisante» nous sommes déjà minoritaires dans l'Île de Montréal et que bientôt nous le serons dans la Ville de Montréal.
Pour qu'enfin notre volonté nationale triomphe, nous devons déclarer notre indépendance nationale dès l'élection d'une majorité de députés indépendantistes à l'Assemblée nationale et adopter une véritable Constitution d'État national statuant que le français est notre seule et unique langue nationale. C'est la seule solution pouvant nous permettre d'imposer l'empire de notre langue sur l'ensemble de notre territoire national, et ce, dans tous les domaines de notre vie nationale (Administration de l'État, justice, santé, éducation, travail, affichage, etc.).
Pour le P.I., dans un Québec indépendant, comme dans l'ensemble des pays normaux de la planète, l'État ne financera qu'un seul réseau d'éducation national fonctionnant en français des CPE à l'université. Seuls les Anglais nés au Québec dont l'un des parents a déjà étudié en anglais au Québec pourront s'inscrire à l'école anglaise qu'ils financeront de leurs poches. Fini donc le financement à même nos impôts d'institutions étrangères contribuant à notre anglicisation.
Notre État national français, nous l'aurons si nous le voulons!
L'indépendance, c'est maintenant!
Éric Tremblay
Chef du Parti indépendantiste
www.parti-independantiste.org
Parti indépendantiste - Projet de Loi 103
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
19 septembre 2010Monsieur Tremblay
Ça ne peut pas être plus clair que ça! Mais qu'attendent les Québécois pour passer à l'action et se doter d'un pays pour pouvoir premièrement: délimiter notre territoire, deuxièment: déclarer le français la seule langue officielle et troisièment: avoir le plein contrôle sur l'immigration ce qui est primordial pour notre survie collective? Pas besoin d'être allé à l'université pour comprendre ça!!! C'est l'abc de l'indépendance pour tous les peuples du monde. DE L'ACTION, ÇA PRESSE!!!
André Gignac, patriote, le 19 sept 2010
Archives de Vigile Répondre
18 septembre 2010...article politiquement impeccable.
Mais les Québécois ne sont pas prêts pour un parti indépendantiste. Un jour peut-être... qui sait ? Le combat pour la langue est encore ce soir (Spectacle du 18 septembre) dissocié pour l'essentiel de la nécessité de donner à la langue le statut qui fera d'elle une nécessité incontournable, promesse que seule pourrait tenir l'indépendance. Ce n'est pas une question de loi ou de constitution dans le régime, mais du régime dont on ne sort pas, même pas dans le discours.
Tant que le discours sera celui d'une minorité politique qui réclame ses droits, nous ferons du sur place. Je me rappelle bien l'époque de François-Albert Angers et de la lutte contre la loi 63. Combien de ces sursauts d'indignation faudra-t-il avant de passer à l'essentiel ?
GV