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MONTRÉAL – La firme de génie Roche aurait mis sur pied un stratagème où chaque année, tous ses vice-présidents faisaient des contributions politiques illégales remboursées par des bonis, selon la police.
Ces révélations, contenues dans des nouveaux documents de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), braquent à nouveau les projecteurs sur le ministre libéral Sam Hamad, qui a été vice-président principal de Roche entre 1998 et 2003.
«À chaque année, au comité de gestion, (nom masqué) informait tous les vice-présidents qu'ils devaient contribués (sic) au financement politique pour des montants précis», a raconté un témoin aux policiers, dans une déclaration écrite assermentée.
«L'argent devait être remis au moment où les bonis étaient accordés», a également mentionné ce témoin.
Les affidavits policiers parlent bien de «tous les vice-présidents», mais le nom des individus concernés n'est visible nulle part dans la version caviardée des documents que les médias peuvent maintenant publier.
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