Quand on la voit, quand on l'entend, Françoise David semble l'image même de la simplicité, de la franchise et de la vertu. Écologiste, féministe, altermondialiste, populiste, souverainiste : que n'est-elle pas pour rallier les suffrages ?

Mais derrière ce beau visage public, maquillé pour séduire, il y a une face obscure. Soulevons un peu le voile.

Et regardons à gauche, à l'extrême gauche : les extrémistes.

« Saviez-vous que Québec solidaire est organiquement lié au Parti communiste du Québec ?... Que cinq des 16 membres de l'exécutif de QS militent dans des formations d'extrême gauche ?... Tous les membres du Parti communiste sont donc ipso facto membres de QS. Le PCQ y forme un «collectif», de même que cinq autres groupuscules d'extrême gauche, dont les membres peuvent promouvoir leurs idées au sein de QS. »

C'est ce qu'écrivait Lysiane Gagnon, en 2012, dans un article intitulé « La vraie nature de Québec Solidaire »

Comme il a déjà été rapporté ici, les groupes trotskistes Gauche Socialiste, Socialisme Internationale, Tendance marxiste internationale et Alternative socialiste - tous affiliés à la IVe Internationale, fondée par le bolcheviste Trotski en 1938 - forment, en plus du Parti communiste marxiste-léniniste et d'autres groupuscules, des collectifs bien intégrés et actifs dans le parti de Françoise David.

Lysiane Gagnon voyait pointer des conceptions totalitaires chez QS. Il y a de quoi. Communistes, trotskistes, léninistes, tout cela renvoie à l'un des pires totalitarismes du XXe siècle : le bolchevisme (dramatiquement illustré dans mon livre Au temps des[ loups de Staline. L'autre a été le nazisme. Les nostalgiques de ces extrémismes, qu'ils soient de l'extrême-gauche ou de l'extrême-droite, se ressemblent, au fond. Imaginez le tollé si on découvrait que des néo-nazis se cachaient derrière la CAQ ou Option Nationale, par exemple. Eh bien, pourquoi est-on si discret quand on sait que des marxistes-léninistes et autres ultra-gauchistes constituent une colonne fondamentale du temple secret de QS ?

Pierre K. Malouf, dans son livre avait déjà dénoncé tout cela, et plus encore. Une lecture essentielle.

Amir Khadir, des faces cachées ? Parlons-en. Sondons un peu ce qui se cache ou se faufile derrière l'ancien porte-parole de Québec Solidaire.

Malouf a bien montré l'anti-sionisme virulent de Khadir, quand il a fait campagne à cor et à cri pour boycotter un modeste commerçant de la rue Saint-Denis, qui avait le tort de vendre des chaussures faites en Israël. Cet anti-sionisme militant a de quoi le rapprocher des islamistes.
On est en droit de s'inquiéter, en tout cas, des liens qu'il a tissés avec des promoteurs plus ou moins cachés de la charia, comme les membres de l'association Bridges. Une organisation fondée par l’imam khomeiniste Ali Sbeiti et dont fait partie notamment la séduisante musulmane. Vous savez, celle qui a défendu de façon si cool le port du voile islamique à Tout le Monde en parle .. et qui a été nommée porte-parole de QS pour Montréal-Nord?

Il faut préciser une chose : l'islam est une religion, tandis que l'islamisme est une idéologie politique qui se sert de l'islam pour arriver à ses fins.

Derrière des organisation comme Bridges Association il y a des ayatollahs iraniens, des pouvoirs, des pays. La Ligue islamique mondiale, financée par l'Arabie saoudite. L'Organisation de la Conférence islamique (OCI), porte-étendard de 57 pays musulmans et qui oeuvre à promouvoir la loi islamique à l'échelle mondiale. Cette organisation ne reconnaît pas certains des principes fondateurs de la Déclaration universelle des Droits de l'homme, comme la liberté de conscience, la liberté d'expression et l'égalité entre les personnes, et elle s'affaire insidieusement à la saboter.

La mouvance islamiste étend ses tentacules partout dans le monde, et particulièrement au Canada et au Québec. Déjà, en 2010, Richard Fadden, alors directeur du SCRS (Service canadien du renseignement de sécurité) avait lancé l'alerte au sujet de l'infiltration des élites canadiennes par des islamistes ou des complices des islamistes. Il y en a au NPD, comme l'a déjà dénoncé Tarek Fatah. Il y en a eu un cas notoire au Bloc québécois, avec Maria Mourani.

Ces gens sont très dangereux, parce qu'ils travaillent sans relâche à la subversion de notre société (voir la tenue en janvier sur l'intimidation faite aux femmes pro-charte). Ils travaillent à saper nos valeurs et nos libertés et ils trouvent partout des complicités plus ou moins conscientes.

Plus on creuse l'information là-dessus, plus on est effrayé... à se demander même s'il n'est pas déjà trop tard pour l'Occident. Il ne s'agit pas d'alarmisme mais de lucidité. L'ignorance et la démission sont les mamelles de l'asservissement.

Quand François Legault dit, comme il l'a fait lundi matin de façon méprisante, que la peur de l'intégrisme n'est le fait que des banlieusards du 450, il propage l'inconscience. Il en va de même pour Françoise David, qui qualifie cette inquiétude de « préjugé ». Là-dessus, François et Françoise s'entendent comme larrons en foire. Ça prêterait à rire s'il ne s'agissait pas d'une question aussi vitale pour le Québec.

Il est impérieux d'ériger sans tarder un barrager collectif contre cette infiltration sournoise, mais sans cesse grandissante. Le peut-on encore au Canada, avec l'énorme cheval de Troie du multiculturalisme, qu'on a, en quelque sorte, sacralisé ? À Toronto, on va d'accommodement en accommodement, comme on a vu à l'Université York récemment; à Halifax, on commence à se battre contre les envahissements prosélytes de la charia. Le Québec a peut-être encore une chance... s'il s'accroche fort à son identité, à sa différence historique.

Le projet de charte du PQ est crucial à cet égard. Si jamais le Parti libéral revenait au pouvoir - avec, à sa tête, un conseiller de l'Arabie saoudite - ce serait le début d'une capitulation collective qui pourrait entraîner, à plus ou moins long terme, des convulsions sociales sans précédent. Que la jeunesse se le dise.

Alors, tout ce qui se cache derrière Québec Solidaire n'est pas sans conséquence.
Il est sain pour une démocratie que tous les courants de pensée puissent s'exprimer et être représentés. Pourvu que ce soit directement. À visage découvert, si vous voyez ce que je veux dire.

Tous ceux et celles qui veulent soulager leur conscience de gauche en votant QS devraient y penser à deux fois.

Demandez-vous si voter Québec Solidaire ne serait pas voter Québec suicidaire.