Quand les féministes sacrifient les femmes

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Le silence assourdissant de Françoise David






C’est fou comme les féministes mettent des gants blancs quand vient le temps de parler des agressions de Cologne.


Comme s’il y avait deux sortes d’agresseurs : les agresseurs occidentaux de race blanche, qu’il faut dénoncer le plus rapidement possible, toutes affaires cessantes.




Et les agresseurs venant de communautés culturelles — qui sont peut-être des agresseurs, peut-être pas, faut voir, attendons d’en savoir davantage avant de juger, c’est peut-être un complot de l’extrême droite, soyons prudents, surtout pas d’amalgame, etc.




Marcel Aubut pelote une femme — c’est un criminel.




Un millier de réfugiés nord-africains pelotent des femmes — l’affaire est complexe, ne sautons pas trop vite aux conclusions.




Attention, pas d'amalgame! 




Voici à quoi ressemblerait une entrevue avec une féministe sur l’affaire Marcel Aubut si la dame en question faisait preuve d’autant de « prudence » envers cette histoire qu’envers les agressions de masse de Cologne.




« Bonjour madame, que pensez-vous des actes posés par Me Marcel Aubut?




— Premièrement, on parle ici d’actes allégués. N’oublions pas que dans notre système, les gens sont innocents jusqu’à preuve du contraire...




— Oui, bon, reste qu’il y a plusieurs témoignages pointant tous dans la même direction...




— Surtout, pas d’amalgame ! Ce n’est pas parce qu’un avocat se serait mal comporté envers certaines employées que tous les avocats agissent de la sorte ! C’est très important de le dire !




— Bien sûr, mais...




— Et ce n’est pas parce qu’un grand patron aurait posé ce genre de gestes qu’il faut mettre tous les patrons dans le même sac!




— Certes, mais...




— Me Aubut se prénomme peut-être Marcel, il ne faut pas sauter aux conclusions et condamner tous les Marcel du monde ! Il faut être extrêmement prudent, attendons d’avoir tous les éléments en notre possession avant de nous prononcer !




— Je suis d’accord, mais...




— Vous savez, Me Aubut est obèse, et les personnes obèses, dans notre société, sont mises de côté, on les accuse de tous les maux : paresse, gloutonnerie, etc. Il ne faudrait pas que cette histoire participe à stigmatiser encore plus cette communauté. Moi, je dis PRU-DEN-CE.»




L’échelle victimaire




Les féministes auraient-elles réagi de la sorte face à l’affaire Aubut? Non, bien sûr.




Pourquoi marchent-elles sur des œufs, alors, lorsque vient le temps de parler de ce qui s’est passé à Cologne?




Pourtant, c’est pas mal plus grave ! On parle ici d’une véritable chasse à la femme, organisée par une meute de misogynes enragés qui, comme l’écrivait fort justement Mathieu Bock-Côté, considèrent les femmes comme des butins de guerre.




Savez-vous ce que je pense?




Dans le cas de Cologne, les féministes étaient déchirées entre leur allégeance aux femmes et leur allégeance aux valeurs de gauche.




Et elles ont choisi les valeurs de gauche.




Elles ont sorti leur «balance morale», et se sont dit : «Quel groupe, entre les femmes et les réfugiés, pèse plus lourd sur l’échelle victimaire?»




La balance a dit : «Les réfugiés».




Alors elles ont sacrifié les unes au dépend des autres.




Comme les gauchistes qui, dans les années 60, fermaient les yeux sur les exactions commises par les communistes pour ne pas nuire à la Cause...



 




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