Chaque année, lorsqu’il fait son bilan de l’actualité, Jean-François Dumas d’Influence Communication fait le même constat.
L’actualité internationale est le parent pauvre des médias québécois.
Les habitants de la Belle Province ne s’intéressent pas trop à ce qui se passe à l’extérieur de leurs frontières.
Les médias, pour eux, sont un miroir qui reflète leur image, pas une fenêtre ouverte sur le monde.
LA PLANÈTE RAPETISSE
Tout ça risque de changer au cours des prochaines années.
Le journal que vous tenez entre les mains risque de plus en plus de consacrer ses premières pages à des drames se déroulant à l’autre bout du monde.
La sécurité est en train de devenir un sentiment en voie d’extinction.
Pourquoi? Parce que la planète rapetisse et que les agités du bocal qui veulent la mettre à feu et à sang sont de plus en plus puissants et de plus en plus dangereux.
On en a encore eu la preuve vendredi. La rage des fous d’Allah a fait une trentaine de morts, dont six Québécois.
C’est le but visé par les djihadistes: semer la terreur partout, et frapper le plus de ressortissants étrangers possible.
En 1967, Terre des hommes (qui a ouvert le Québec sur le monde) célébrait l’ingéniosité humaine. Les monorails électriques, les nouvelles techniques de chirurgie, les téléphones équipés d’écran vidéo...
Quarante-neuf ans plus tard, l’être humain est toujours aussi ingénieux, mais son génie sert autant à semer la mort qu’à prolonger la vie.
On frappe au centre de Paris, mais aussi à Ouagadougou. Au cœur de Londres, mais aussi à Bamako.
L’Internationale de la terreur ne connaît plus de frontière ni de limite. Un jour, un «loup solitaire» tuera un militaire à Ottawa. Une semaine plus tard, une meute fera couler le sang à Jakarta.
Mais toujours en criant «Allah Akbar!»
UNE ÉPÉE DE DAMOCLÈS
Au moment où vous lisez ces lignes, des terroristes tentent de mettre la main sur des armes biologiques et nucléaires.
Verra-t-on ça de notre vivant? Des dizaines de milliers de personnes (hommes, femmes, enfants) décimées par des fous d’Allah?
Nous devrons malheureusement vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de notre tête.
La sécurité est en train de devenir un sentiment en voie d’extinction.
Vous menez une vie tranquille et n’entretenez aucun préjugé envers personne? Vous sillonnez le monde afin de secourir les plus faibles et alléger les souffrances des plus démunis?
Qu’importe: vous êtes dans la mire des tueurs.
Les djihadistes se foutent de vos bonnes actions ou de vos opinions politiques. Ils assassinent même des musulmans!
Ce qu’ils veulent, c’est semer la terreur et faire couler le sang.
AU-DELÀ DES FRONTIÈRES
Avant, on croyait que si on tournait le dos au monde, le monde allait nous laisser tranquilles.
Cette période est bel et bien terminée.
Le monde frappera à notre porte même si nous ne l’avons jamais provoqué.
Un virus apparu au cœur d’une forêt africaine peut tuer des centaines de gens à Détroit. Une querelle religieuse concernant une région grande comme Laval peut engouffrer la planète entière.
Le monde rapetisse, la terreur voyage, le destin peut frapper où que vous soyez, dans un Starbucks à Tombouctou ou un spa à Kuala Lumpur.
Bienvenue au XXIe siècle.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé