Les antifas en mènent large à Montréal. Montréal Contre-Info, avec le tristement célèbre BLOC-ANTIFASCISTE BASH-UQAM, fait partie d'une constellation de groupuscules qui se financent à même les cotisations étudiantes, nos impôts et de généreux dons provenant de puissantes fondations liées au grand Capital.
Des milices qui traquent les honnêtes citoyens
Ces organisations n'ont d'antifasciste que le nom, puisqu'elles s'activent à traquer les honnêtes citoyens qui osent défendre des vues politiques non conformes avec la doxa officielle et qu'elles n'hésitent pas à perpétrer des agressions physiques qui sont déguisées en pseudo droit à l'autodéfense. On se rappellera le citoyen âgé qui s'est fait défoncer la figure à Québec, simplement parce qu'il portait un drapeau du Québec lors d'une manifestation à consonance patriotique.
Or, désormais, les milices antifas et leurs commanditaires s'en prennent de façon ouverte aux forces de l'ordre sur leurs sites Internet. On ose à peine imaginer ce qui se passerait si un site appartenant à une organisation patriote osait en appeler au meurtre des « flics », tout en expliquant comment procéder pour agresser la force constabulaire lors de manifestations.
« La police est dans notre chemin »
« La police est dans notre chemin. Elle est dans notre chemin vers la suite de la manifestation : vers le prochain coin de rue, vers les vitrines de banque du centre-ville, le poste de police et les bureaux du gouvernement », peut-on lire sur le site Montréal Contre-Information. Cette prose édifiante explique sans équivoque la démarche des blacks blocs (milices armées des antifas) qui consiste à détruire le mobilier urbain, les vitrines et tout ce qui leur tombe sous la main, incluant la gueule des simples quidams ou des policiers qui oseraient s'interposer.
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, l'auteur de ce brûlot explique que « dans la manifestation, la police met tout à sa disposition afin de semer la peur parmi les contestataires du pouvoir, afin de contrôler nos actions, de nous blesser et de nous arrêter. En somme, elle se déploie en force dans l'objectif de nous dissuader de poursuivre la lutte et de faire réellement bouger les choses ».
En effet, serait-on tentés d'ajouter, le rôle de la police est bien d'empêcher les débordements dans le cadre de manifestations qui sont souvent un prétexte de plus pour permettre aux antifas de marquer leur territoire, en faisant comprendre aux citoyens qu'ils n'ont plus droit de cité dans le centre-ville de nos métropoles dévoyées.
Plus loin, on prend la peine d'indiquer l'importance, lors d'une manifestation, « de supporter indirectement la confrontation avec la police ! Que ce soit d'amasser des piles de briques ou de roches près de l'affrontement », tout cela, bien sûr, pour les balancer à la gueule des « flics ». L'édifiante prose de Montréal Contre-Informationconcerne, aussi, les journalistes en spécifiant que « peu importe les intentions des journalistes, les photos ou les vidéos captés lors de manifs peuvent être utilisés comme éléments de preuve afin de condamner nos ami.es ».
Même les journalistes sont visés
Décidément, même les journalistes de la presse oligarchique qui n'ont pas bougé le petit doigt quand la militante nationaliste Faith Goldy s'est fait agresser lors d'une manifestation contre l'immigration illégale, sont désormais dans la mire des milices antifas. On se demande si la police et les médias n'en font jamais assez pour soutenir la cause antifasciste en définitive. Il semblerait qu'ils viennent de se faire servir un avertissement sans équivoque.