Brutalité policière contre les étudiants:

Qu'est-ce qui justifie ça?

Tribune libre


Partis de quelques anecdotes, les ragots fusent contre les étudiants. Quelques'un sont allés se chauffer en Floride et voilà que tous passent pour des pachas. "Ils ont une voiture, ils sont gras dur" entend-on sur les ondes des radios poubelles. La belle affaire!
Qui d'entre nous, mis à part quelques fils et filles à papa inscrit en droit ou en médecine à McGill, peut affirmer qu'il était riche quand il étudiait? C'est pourtant ce qui se répand comme information. À travers leurs tribunes, les têtes à claques comme Éric Duhaime ou Mario Dumont en sont rendues à nous faire croire qu'un étudiant, c'est bourré d'argent dans ses poches. C'est nouveau. Ils devraient s'ouvrir des pawnshop pour financer leurs études...
Ces âneries-là justifie des hausses idiotes de frais de scolarité. Au Québec, ça a tout l'air que des gens veulent payer plus cher pendant qu'ailleurs, on se bat contre ça. Criss, c'est le monde à l'envers. Mon voisin paye son épicerie plus cher que moi. Pas normal! Il faut que je paye autant que lui... Beau raisonnement!
Pour finir, les gorilles antiémeutes du SPVM foncent dans le tas. On varge dans les étudiants à grands coups de matraques et on câlisse tous le monde à coups de pieds dans le cul dans le panier à salade. Un étudiant s'est même fait crever un oeil.
Question: comment se fait-il que les policiers aient agi avec une telle brutalité envers les étudiants alors qu'ils avaient laissé les casseurs tout démolir il y a deux ans après l'élimination du Canadien? Se pourrait-il que la police de Montréal aime faire joujou avec sa quincaillerie uniquement lorsque des manifestants sont pacifiques? Qu'est-ce que les étudiants ont démoli depuis le début des manifs qui justifie un tel usage de la force contre eux?
Une chose est certaine. Une telle logique de résolution de conflit initié par le gouvernement Charest risque de nous mener loin...


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2 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    13 mars 2012

    Où il y a de l'argent il y a toujours de la violence; visible, manifeste ou invisible, insidieuse. Il faudra un jour renoncer à utiliser les dollars empoisonnés de la violence qu'on nous impose. Abandonner le dollar c'est sortir de l'asile criminel planétaire.
    Qui peut forcer quelqu'un à utiliser un billet de 1 dollar?

    Je souhaite que l'étudiant estropié à l'oeil, se remettra comme il faut.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mars 2012

    Duhaime, Dumont, ils ont de l'argent plein les poches et leur avenir est assuré. Ils n'ont que ça à faire, dire aux autres de payer pour leurs études.
    C'est ainsi dans le monde. Quand tu as tout le superflu et que ton avenir est assuré, tu railles ceux qui sont à se démerder pour pouvoir s'instruire.