De tous les articles que j’ai lus sur l’attentat de Nice, le plus important, le plus essentiel et le plus courageux est celui qu’a écrit Alexis Brezet pour Le Figaro, vendredi.
Je vous en livre un extrait, car ce qu’il dit est capital.
UNE PREMIÈRE DANS L’HISTOIRE
«Drôle de guerre, en vérité! Nous laissons nos frontières (nos lignes, diraient les soldats) ouvertes à nos ennemis. Les agents recruteurs du djihad prêchent impunément leur idéologie de haine dans des mosquées financées par l’ennemi.
« Les “traîtres” partis combattre en Syrie sont soumis à un simple stage de “déradicalisation”. Quant aux “fichés S” (les gens considérés comme des ennemis potentiels de l’État), ils gambadent dans la nature au motif qu’ils “n’ont encore commis aucun crime”...
«De leur côté, les soldats du califat, eux, ne font pas la guerre à moitié. Ils viennent jusque dans nos bras “égorger nos fils et nos compagnes” et nous offrons la protection de nos lois à ceux-là mêmes qui veulent nous
détruire!
«Jamais dans l’Histoire un ennemi n’a bénéficié d’autant de complaisance de la part de celui qu’il combat.»
CEUX QUI NE VEULENT PAS VOIR
L’éditorialiste du Figaro a raison de trouver cette «guerre» bizarre.
Au lieu de nous donner les outils nécessaires pour combattre ceux qui veulent nous tuer et détruire nos valeurs, nous protégeons nos ennemis! Nous prenons leur défense! C’est le monde à l’envers...
Pour moi, le grand mystère de la vie n’est pas la signification de l’existence: c’est l’aveuglement de la gauche face à la menace de l’islamo-fascisme.
Les militants de gauche ont lutté courageusement contre les fascistes de Franco, de Hitler et de Mussolini. Et là, ils s’écrasent devant les fous d’Allah qui rêvent de «mettre les femmes à leur place», d’écraser nos libertés fondamentales, d’abattre le mur que nous avons érigé
entre la religion et l’État et de tuer les homosexuels, ces «symboles de la décadence occidentale»?
J’hallucine! Complètement.
Qu’une poignée de militants de la République indépendante du Plateau fassent les beaux devant des fondamentalistes religieux est une chose.
C’est imbécile, certes, mais ça n’a aucune conséquence.
Mais que nos intellectuels, nos artistes et nos politiciens partagent leur aveuglement est effarant.
NOUS N’AVONS PAS À NOUS EXCUSER
«Si nous voulons éviter la guerre civile, il faut nommer les ennemis, les traquer, les terroriser. Parce que notre civilisation n’a pas à baisser le front ni à s’excuser. Elle a à perdurer», écrit quant à elle la chroniqueuse Natacha Polony dans le même journal.
«Le spectacle de l’impuissance de nos gouvernants est insupportable», ajoute-t-elle.
Et qu’en est-il du spectacle de la complaisance de nos intellectuels, qui crient au racisme dès que quelqu’un quelque part ose nommer l’ennemi qui nous menace?
Il n’y a pas UN artiste pour se lever et dire qu’il est temps de défendre nos valeurs?
Où est la gauche, bordel? Que fait-elle?
Il suffit maintenant que les ennemis de la démocratie brandissent le drapeau de la «liberté de religion» et de la «diversité culturelle» pour que nos vaillants militants prennent leur trou et ferment leur gueule?
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