Jugement de la Cour supérieure

Profilage racial et droits humains

Le voilier

Tribune libre



Le profilage racial fait couler beaucoup d’encre par les temps qui courent. Dans cette foulée, le dernier jugement du juge à la Cour supérieure, Michel Yergeau, condamne les interceptions policières « sans motif réel », alléguant qu’elles contribuent à accentuer le profilage racial. De son côté, le gouvernement Legault qui, soit dit en passant, n’accepte pas l’étiquette de racisme systémique au Québec, a décidé d’aller en appel contre le jugement du juge Yergeau.

À cet effet, je crois utile de rappeler que, lors d’un dernier point de pesse assez récent, François Legault a pris position pour les arrestations aléatoires des policiers, arguant qu’il fallait laisser aux forces de l’ordre les moyens de faire convenablement leur travail. Dans ces circonstances, il n’est donc pas surprenant que le nouveau ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, ait écopé de la tâche d’annoncer la décision de son gouvernement derrière laquelle l’opinion de François Legault se manifeste hors de tout doute.

En réalité, nous assistons ici à un débat entre le judiciaire et le politique. Actuellement, l’ensemble des policiers du SPVM et la majorité des membres de la Fraternité des pompiers adhèrent à la position du juge Yergeau. Le profilage racial va à l’encontre du respect de la justice envers les populations racisées. D’un autre côté, la sécurité publique doit être accordée équitablement à tous les citoyens de toutes races confondues.

En bref, le profilage racial est un fléau complètement inacceptable contre lequel le SPVM doit lutter avec acharnement, à défaut de quoi les tribunaux devront intervenir de façon concertée pour rayer à jamais cette pratique qui attaque les droits humains fondamentaux, notamment l’égalité en droit de tous les êtres humains.

Le voilier

J’ai reçu récemment une magnifique toile réalisée par ma sœur représentant un voilier, toutes voiles au vent, se dirigeant vers une destination inconnue.

En naviguant sur la toile, je suis arrivé à cette pensée positive qui m’a frappé par la beauté remarquable de l’image du voilier.

« La mort, c’est comme un voilier qui s’éloigne vers l’horizon. Il y a un moment où il disparaît, mais ce n’est pas parce qu’on ne le voit plus qu’il n’existe plus. »


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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