Le premier ministre de l’Ontario Doug Ford, la mairesse de Montréal Valérie Plante, Hydro-Québec, le Barreau et le gouvernement du Québec ont quelque chose en commun, selon Impératif français qui leur a attribué un prix Citron concernant la préservation ou la promotion de la langue française.
Doug Ford et sa ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney ont été épinglés pour les compressions aux services en français en Ontario. De son côté, Valérie Plante s'est fait reprocher d'avoir effectué un discours en anglais seulement lors d’une rencontre sur l’intelligence artificielle dans la métropole.
Hydro-Québec qui envoie des factures unilingues en anglais à ceux qui en font la demande, tout comme l’Office québécois de la langue française qui a approuvé cette pratique, ont aussi subi les foudres d’Impératif français.
L’organisme a également attribué un prix Citron au député fédéral conservateur Luc Berthold, qui avait reproché à une ministre fédérale de s’exprimer uniquement en français aux Communes, ainsi qu’au député libéral fédéral québécois Anthony Housefather qui a refusé que la Charte de la langue française du Québec s’applique aux entreprises privées de compétence fédérale.
Les Barreaux du Québec et de Montréal, «pour leur tentative de faire invalider les lois et règlements de l'Assemblée nationale non adoptés en anglais», le gouvernement du Québec, qui n’a toujours pas mis en vigueur la clause «qui l’oblige à ne communiquer qu’en français avec les entreprises établies au Québec» ont aussi été visés.
Le Parti libéral du Québec, l’Université McGill, l’Office national de l’énergie, l’Organisation internationale de la Francophonie ainsi que le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, ont également reçu un prix Citron.
De leur côté, l’auteur-compositeur-interprète du groupe Kaïn, Steve Veilleux, ainsi que le chroniqueur Mathieu Bock-Côté ont reçu un prix Prestige de la part d’Impératif français.