L'auteur s'exprime en son nom personnel.
On raconte qu'en suivant aveuglément leurs leaders, les lemmings du Grand Nord se jettent régulièrement dans l'océan pour s'y noyer en masse. L'incompétence des matriarches est également une des causes citées par les biologistes quand des groupes de baleines s'échouent sur les plages ou quand des troupeaux d'éléphants s'égarent dans les sables du Kalahari pour y mourir de soif. Ces étranges comportements grégaires rappellent celui qui est présentement exigé des Québécois, tant fédéralistes que souverainistes, quand ils constatent que leurs leaders les entraînent vers un désastre démographique, économique, social et culturel.
Si, jadis, les rois les plus quelconques étaient grandis par l'éloignement; nos leaders modernes, eux, le sont par la télévision. Loin d'être de puissants Hector ou des walkyries impressionnantes, ces derniers, lorsque vus de près, se révèlent souvent être des individus hésitants et facilement alarmés. Le problème est tout à fait fondamental et va bien au-delà du fait que des politiciens comme Lucien Bouchard, André Boisclair ou Pauline Marois sont des velléitaires. Leur faiblesse de caractère - tout comme celle de John Charest - est en fait un simple symptôme de la sclérose dont souffre l'ensemble de notre oligarchie.
Si nos leaders manquent d'envergure, c'est d'abord parce qu'ils ont été choisis et élus par deux cliques d'arrivistes ultraconservateurs qui ont pris le contrôle des principaux partis politiques du Québec. Ayant le même objectif fondamental (s'emparer du pouvoir), ces deux cliques ont peu à peu fait converger leurs programmes, leurs politiques et leurs discours. Comme le PLQ est le parti de l'immobilisme, il n'a pas jugé bon de se donner un programme digne de ce nom; ce qui a obligé le PQ à lui faire concurrence en reportant la souveraineté à la semaine des quatre jeudis.
L'ossification des comportements politiques québécois a des causes essentiellement psychologiques. Etant des baby-boomers issus d'une époque de lait et de miel, nos leaders sont si déroutés par les bouleversements du troisième millénaire qu'ils ont décidé de simplement reprendre les vieilles stratégies rassurantes qui ont été développées au cours des années soixante-dix.
Habitués à reculer, les leaders souverainistes continuent par exemple à tenir le même vieux discours étapiste molasson et à cultiver la peur des référendums. En cachant leur option, ils donnent eux-mêmes l'impression que la souveraineté est inatteignable, nuisible et possiblement fort coûteuse. Même si la population exige désormais l'honnêteté et la franchise de ses élus, ils ont récemment essayé de bâillonner publiquement leurs députés en exigeant d'eux un serment d'allégeance bidon. Pire: ils croient qu'ils pourront s'emparer du pouvoir en recourant à la vieille tactique, jadis si efficace, qui consiste à jouer sur la peur de l'assimilation ou du recul du français. Résultat: Ça bâille dans les chaumières!
Le PQ et le PLQ vont tous deux être balayés à la prochaine élection
Même s'ils sont prêts à faire des sacrifices pour sauver leur patrie en danger, les souverainistes de la base n'ont plus guère envie de travailler ou même de voter pour un Parti Québécois qui, après avoir tenu seulement deux référendums en quarante-cinq ans d'existence et en dix-huit ans de pouvoir, annonce vouloir encore repousser l'échéance. Leur découragement est accru par le fait que le PQ a noyauté toutes les organisations souverainistes issus de sa désintégration pour les obliger à travailler pour lui. Frustrés et irrités, la plupart des indépendantistes - les sondages nous l'apprennent - s'apprêtent à voter pour d'autres partis.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les fédéralistes québécois, qui assistent aux querelles intestines de leurs ennemis souverainistes, n'ont pas non plus le coeur à la fête. Même ceux qui sont totalement obnubilés par leur haine des ¨séparatistes¨ commencent en effet à se rendre compte qu'en submergeant Montréal sous un immense flot d'étrangers inassimilables, ils sont en train de saboter leur propre pays et de détruire celui de leurs enfants. (Les trois enfants de John Charest AUSSI devront vivre dans un pays appauvri, méconnaissable et dysfonctionnel.) Qu'auront préservé les Libéraux québécois, ces gens à l'esprit ultraconservateur, quand ils auront enfin réussi à détruire leur patrie? Essentiellement, une simple tache de couleur sur les cartes géographiques. En effet, si le Canada y sera encore représenté par l'habituelle tache rose uniforme au nord des USA, tout le reste aura irrémédiablement changé: la population, la société, la culture et peut-être même le système politique. Quand ils réalisent la sottise qu'ils sont en train de faire, les fédéralistes ne peuvent que se demander s'ils n'ont pas fait une erreur en s'alliant au Canada anglais.
Parce que l'ensemble du Québec est prisonnier d'un système politique sclérosé, il faudra que tout l'édifice sombre corps et bien dans une vaste déroute électorale pour que nous puissions enfin passer à autre chose. Par bonheur, le vigoureux coup de balai donné tant par les souverainistes que les fédéralistes lors de la dernière élection fédérale montre que l'exaspération de la population contre des leaders qui n'ont pas su affronter et régler ses problèmes a probablement atteint un point de non-retour. Si le Bloc et les Libéraux fédéraux furent alors balayés par la vague orange, tout indique qu'à la prochaine élection provinciale, le PQ et le PLQ vont subir le même sort aux mains du futur parti de François Legault.
L'insatisfaction et l'écoeurement de la population sont tels qu'il se pourrait qu'on se retrouve alors avec un Legault majoritaire et une opposition officielle formée par Québec Solidaire. (Notons ici à quel point les souverainistes ont tort de penser que leurs divisions favorisent le PLQ.)
Reprendre le contrôle du PQ
La meilleure chose que puissent faire les véritables souverainistes en prévision du nouveau tsunami électoral qui s'approche est d'en accepter froidement l'inévitabilité et de cesser de rêver à un retour des électeurs autour de la bannière du ¨vieux¨ Parti Québécois. Englué dans ses réflexes d'un autre âge, ce parti de baby-boomers est devenu carrément irréformable et la population le sait. Comme son naufrage est inévitable, les indépendantistes doivent l'abandonner à son sort et se réorganiser pour être en mesure d'en reprendre le contrôle quand il sortira démoralisé et désorienté de ce qui sera probablement la pire défaite de son histoire (à peine quelques sièges).
Puisque le problème national demeure entier, que les 40-45% de souverainistes n'ont pas changé d'opinion et que nos fédéralistes sont angoissés par des niveaux d'immigration insensés, un énorme marché électoral va s'ouvrir pour un PQ renouvelé. Cela est d'autant plus certain que le Canada anglais, tout excité par une victoire qu'il jugera définitive sur un peuple qu'il connaît mal, va commettre des erreurs et provoquer, par son arrogance, un brutal retour de flamme. Les Canadiens anglais sont si passéistes et ont si peu de choses à dire que, lors de la récente visite du couple princier de Grande-Bretagne, on les a entendus rêver à haute voix de transformer les Québécois en monarchistes convaincus. C'est dire!
Dans un contexte où la population est dégoûtée des discours mensongers des vieux partis, le nouveau PQ devrait n'avoir aucun mal à redevenir populaire en disant honnêtement toutes les vérités que nos leaders taisent pudiquement depuis des lustres pour respecter la rectitude politique. Cette bouffée d'air frais dans notre très morose paysage politique devrait susciter un immense intérêt aussi bien chez les souverainistes que chez les fédéralistes.
Au lieu de cacher son option comme s'il s'agissait d'une maladie honteuse, le parti devrait tout au contraire en faire son cheval de bataille. L'actuelle désintégration du PQ prouve en effet que la souveraineté n'est pas une option qui divise, mais une option qui rassemble. Pour ne faire fuir aucun électeur susceptible de l'appuyer, le PQ devrait éviter de se donner un programme de gauche ou de droite. (Quand le Québec sera souverain, il sera toujours temps de discuter entre nous d'avortement, de peine de mort ou de mariage gay...)
La souveraineté, un sujet passionnant
Remarquons qu'il est faux de prétendre que la population soit fatiguée d'entendre parler de souveraineté puisque, depuis quinze ans, ce fut la constante stratégie électorale du PQ de n'en pas parler. Ce silence n'est pas étranger à la baisse d'appui à la souveraineté chez les jeunes qui, pour la plupart, n'ont même jamais entendu les vieux arguments en sa faveur. S'il existe une fatigue sociale par rapport au projet indépendantiste, elle concerne l'éternelle procrastination des leaders souverainistes. En d'autres termes, les électeurs voudraient que le problème soit déjà réglé ou qu'il se règle rapidement pour pouvoir enfin passer à autre chose.
Pour réussir auprès des 40-45% de souverainistes, le nouveau PQ devrait promettre un référendum peu après son élection; ce qui lui permettrait de réparer les pots cassés par le Plan Marois, notamment en regroupant sous un comité parapluie du ¨oui¨ tous les partis et les mouvements plus ou moins souverainistes: le Bloc, Québec Solidaire, le futur parti de Legault, le Parti Indépendantiste, etc.
Quant à elle, la question référendaire promise devrait être aussi simple et directe que ¨Voulez-vous que le Québec devienne un pays souverain?¨ En proposant une question aussi honnête, le PQ pourrait répéter sur toutes les tribunes l'idée extrêmement rassembleuse que tout résultat référendaire dépassant clairement la barre des 50% obligerait le Canada anglais à négocier puisque sa Cour suprême lui en a intimé l'ordre. Tous les sondages faits depuis quarante ans ont en effet montré que les Québécois désirent ardemment de telles négociations.
***
Pour rassurer les craintifs qui diraient que voter ¨oui¨ à cette question reviendrait à donner un chèque en blanc aux souverainistes, le PQ n'aurait qu'à faire adopter une loi sur l'avenir du Québec où serait décrit dans le détail le processus suivi par le gouvernement dans l'éventualité d'un vote positif. Il devrait profiter de l'occasion pour faire adopter une autre loi prévoyant de lourdes sanctions contre les ¨voleurs de référendums¨.
***
Le plus important pour le PQ serait de redevenir intéressant en abordant avec cran les problèmes clés de l'économie, de l'immigration, de la dénatalité, etc. Il reste en effet énormément de choses intéressantes à dire sur ces sujets; des choses que nos leaders ont toujours évité de dire de peur de se montrer ¨politiquement incorrects¨.
Puisqu'on nous a envahis pour nous voler et que nous sommes, encore aujourd'hui, plus pauvres que les Canadiens anglais, le programme du PQ devrait être basé sur les avantages économiques qu'on peut attendre de la souveraineté: l'élimination d'un gouvernement, la suppression des vols perpétrés au profit des Anglo-Québécois (trois universités, un mégahôpital, etc), l'imposition de taxes d'utilisation de la voie maritime du Saint-Laurent et de la transcanadienne, la vente des généreux crédits de carbone que la communauté internationale accordent désormais aux pays qui, comme le Québec, utilisent massivement une énergie propre comme l'hydroélectricité, la possibilité d'échanger pour de très réels avantages économiques notre vote dans les assemblées internationales, etc.
Quant à l'immigration, il faudrait aborder le sujet de front et honnêtement. Le mieux serait de promettre à la population un moratoire dès l'arrivée au pouvoir du PQ. Compte tenu de l'angoisse actuellement ressentie par les Québécois de souche, un tel moratoire serait extrêmement populaire et électoralement rentable. (L'idée, rappelons-le, est de gagner!) Ce serait notamment le cas du côté des fédéralistes mous qu'il serait facile de convertir en leur disant qu'avec l'immigration massive, ils ont le choix entre la destruction du monde qu'ils aiment ou l'indépendance.
Le débat entourant la proposition d'un tel moratoire nous permettrait d'autre part de retourner le sentiment de culpabilité en notre faveur en faisant valoir bruyamment le fait que le peuple québécois n'a d'excuses à présenter à aucun groupe ethnique. En disant aussi courageusement la vérité, les souverainistes n'auraient absolument rien à perdre puisque seulement 5% des immigrants acceptent présentement de se joindre à eux. (Beau résultat après cinquante ans de sourires et de courbettes!)
Nos élites commettent une erreur psychologique fondamentale en agissant comme des coupables et en passant leur temps à s'excuser de crimes que le peuple québécois n'a pas commis. Cette attitude à-plat-ventriste suscite le mépris et conforte les immigrants dans l'idée que nous sommes une sorte de peuple de nazis; ce qui les amène à refuser tout débat et à se regrouper avec une parfaite bonne conscience derrière nos oppresseurs de toujours. Si nous voulons qu'ils commencent un jour à se joindre à nous, nous devons absolument les obliger à se justifier. N'oublions pas, en effet, que l'être humain est naturellement bon et n'aime guère se savoir du côté des agresseurs.
Puisque rien n'a marché jusqu'à maintenant pour les souverainistes, pourquoi ne pas essayer le courage? Pourquoi ne pas agir en gagnants pour une fois?
Jean-Jacques Nantel, ing.
_ Juillet 2011
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12 commentaires
Jean-Jacques Nantel Répondre
19 juillet 2011Cher O,
Bon voilà qu'on nous ramène le vieux fantasme suranné des grosses familles de quatorze enfants quand on parle de subventionner les familles de trois ou quatre enfants!
L'Etat n'a pas à se mêler du nombre d'enfants dans les familles individuelles; il n'a qu'à donner de généreuses subventions aux familles ayant un troisième ou un quatrième enfant (pour remplacer ceux qui ne font pas d'enfants) et laisser les femmes décider du reste.
Il faudrait ne rien donner pour le premier et le deuxième enfant (puisque c'est la part de chacun) et ne rien donner pour les cinquième et sixième enfant pour en pas faire de la famille une industrie. Donc, EXIT la famille de quatorze enfants.
Ici, la seule intervention de l'Etat serait de faire baisser ou monter les dites subventions en fonction du nombre total d'enfants qui naîtraient dans le pays. De cette façon, on contrôlerait notre natalité et on laisserait une totale liberté de choisir aux femmes. De plus on équilibrerait notre population, sauverait notre peuple, le pays et, par voie de conséquence, la planète qui a besoin de stabilité et non d'encore plus de bouleversements. C'est ça l'avenir. A moins qu'on préfère l'anarchie et la catastrophe qui s'en vient...
Jean-Jacques Nantel
Archives de Vigile Répondre
18 juillet 2011@ O
''’savez, les grosses familles, au Québec, on a déjà donné ! Et c’était par ignorance de la biologie de la reproduction, imposée par les curés : une terre gratuite pour le douzième enfant ! Les missionnaires rapatriés de France pour la revanche des berceaux. Les bûcherons qui se taillaient une terre à bâtir cabane ; encore une que les Anglais auront pas !
C’était le tiers monde, prévu pour notre extinction.
Mais aujourd’hui, même les pays en émergence ont compris qu’ils n’étaient pas du bétail. ''….
Je suis au courant de tout çà et c'est vrai que les femmes ont donné énormément pour mettre au monde ce pays qu'est le Québec.
Maintenant est-ce que le passé ferme le futur de l'histoire pour de bon?
Est-ce une vengeance d'un passé douloureux qui ne voit aucune avenue que la répétition de ce passé douloureux?
N'y a t-il pas moyen de transcender cette blessure et de recommencer sur de nouvelles bases en ne se voyant pas comme du simple bétail?
Bien sur l'État n'a pas à dicter au gens combien d'enfants ils doivent avoir mais en même temps je me dis qu'hommes et femmes doivent avoir en tête la responsabilité collective d'en avoir ou non et utiliser tous les moyens d'État à leur disposition pour colmater cette faille qui présentement se remplit par l'immigration.Sentir collectivement l'urgence de la situation c'est de cela dont je parle.
Archives de Vigile Répondre
18 juillet 2011@ Pierre II
'savez, les grosses familles, au Québec, on a déjà donné! Et c'était par ignorance de la biologie de la reproduction, imposée par les curés: une terre gratuite pour le douzième enfant! Les missionnaires rapatriés de France pour la revanche des berceaux. Les bûcherons qui se taillaient une terre à bâtir cabane; encore une que les Anglais auront pas!
C'était le tiers monde, prévu pour notre extinction.
Mais aujourd'hui, même les pays en émergence ont compris qu'ils n'étaient pas du bétail. Dominer son environnement par la tête et non par la queue. En lisant "Rue Ste-Catherine" (Linteau) on voit que Montréal ne fut jamais une ville française. Nous avons été les bras de sa construction dès la conquête. McGill, Molson, Bronfman, etc ont pris les devants de l'éducation et encore aujourd'hui ils tirent les ficelles du ministère. L'argent et les votes ethniques! Et cette pseudo majorité que nous sommes se divertit toujours en dehors des décisions. Maintenant le sport professionnel: l'argent! Caves? En tout cas abâtardis!
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2011Comme le dit Tétraèdre : «Excellent texte , excellente analyse...» Suis d'avis que nous avons besoin de plus de textes de ce calibre, position exprimée clairement et qui fait réfléchir.
GV
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2011@ O
'' " ce sont des caves et Charest et Harper le savent "...
...ils le savent parce que ce sont eux qui les ont formatés depuis longtemps :
médias à sens unique
éducation varlopée
industries délocalisées : appauvrissement, abrutissement dans jobs McDo, individualisme, dégoût de la res publica
Québec inc. scrapé
personnalité dénationalisée : Constitution, Cour Suprême, loi 101, institutions, folklore, tout fut ridiculisé, OUT !
prétexte de la mondialisation pour désactiver l’identité''
J'ai été raide j'en conviens mais une conscience collective demande l'effort de toute la collectivité pour luter contre tous les points dont tu fait mention et çà inclue la recherche d'informations dans d'autre médias que Gesca PKP SRC.
Cependant tu ne mentionnes pas la dénatalité au Québec.
C'est pourtant important.Tous les immigrants doivent porter serment d'allégeance au Canada en débarquant et puisqu'un immigrant ne part pas pour rien, parions qu'il feront tout pour demeurer au Canada avant d'être québécois. Charest en fera entrer 200,000 d'ici 2015.Les lobby féministes monteraient-il aux barricades si nous parlions d'augmenter le nombre de naissances en provenance de femmes d'ici, quitte à mettre un plan d'urgence généreux pour les familles québécoises? Ou est-ce les lobby féministes crieraient au frein à la carrière des femmes sans voir plus loin dans leur rétroviseur? Car ceci est une urgence et même si les immigrants nous apportent beaucoup,je ne crois pas que de ce côté on puisse compter sur leur vote.Alors y a t'il quelqu'un qui parle directement aux femmes natives du Québec de cette dimension du problème
ou est-ce un tabou absolue? Que reste t-'il alors comme solution?
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2011Excellent texte , excellente analyse mais une seule erreur est de croire que Legault Sirois Desmarais est une nouvelle gang de fédéralistes et non pas la même Gang que Charest -Savia -Desmarais .
Le naufrage est évitable avec Curzi -Parizeau - Coalition incluant PQ s'il n'y a pas des élections à l'automne
Tétraèdre
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2011Un moratoire sur l'immigration? Ca frapperait dans le dash!
J'imagine juste la présentation de la motion sur le parquet d'un congrès du PQ!
-Considérant que le peuple québécois est en danger d'assimilation intérieure
-Considérant que le peuple québécois est tombé à moins de 50% sur l'Ile de Montréal
-Considérant que le Québec compte maintenant plus d'immigrants (%) que les États-Unis d'Amérique, plus d'immigrants (%) que 41 États américains.
http://www.vigile.net/On-n-accueille-pas-assez-d
-Considérant l'important retard scolaire des enfants d'immigrants
http://www.vigile.net/Seulement-44-des-enfants
-Considérant les difficultés d'intégration de certaines communautés.
-Considérant les difficultés économiques des derniers arrivants
http://www.vigile.net/Le-dogme-de-l-immigration-13
-Considérant la crise du logement à Montréal
-Considérant la crise des urgences à Montréal
-Considérant que près de 3 assistés sociaux sur 10 sont des immigrants
http://www.vigile.net/Pres-de-3-BS-sur-10-sont-des
Un gouvernement du Parti Québécois s'engage à promulger un moratoire d'un an sur l'immigration.Pendant 12 mois aucun immigrant ne sera accepté sur le sol québécois. Comme plus de 40% des immigrants sont sélectionnés par Ottawa (tous les réfugiés et les parrainés), un gouvernement du Parti québécois demandera au Gouvernement canadien de cesser de lui envoyer des réfugiés et des parrainés, des immigrants qui rentrent au Québec sans la moindre sélection, sans la moindre évaluation.
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PS: Vous et moi ne vivrons pas assez vieux pour voir pareille résolution...Le PQ préfère mourir plutot que faire face à la réalité
Archives de Vigile Répondre
17 juillet 2011''Un seul mot : courage. C’est ce que les leaders souverainistes manquent le plus.Ils ont peur.''
Mais en même temps, si on avait un appui de la population à l'indépendance comparable au sud-soudan, on aurait les meilleurs leaders qui soit. On aurait pas 3 millions de façons de faire le pays, une par indépendantiste. On ne se demanderait pas si le parti fondé pour le faire est bête à manger du foin. On ne se demanderait pas s'il faut mettre le feu pour rebâtir une autre maison.
Juste une façon: en avant toute. Même moi je pourrais appeler un référendum gagnant demain matin. N'importe qui pourrait le faire. Je pourrais même faire marcher 10,000 indépendantistes dans la rue pour le pays deux jours avant le vote facilement avec un tel appui.
Pierre Cloutier Répondre
17 juillet 2011Un seul mot : courage. C'est ce que les leaders souverainistes manquent le plus.
Ils ont peur. Peur de ne pas être élus s'ils disent la vérité. Alors, ils tergiversent. Ils temporisent. Ils éludent. Ils se cantonnent dans la langue de bois.
Ils nous ennuient.
Pierre Cloutier
Jean-Pierre Bélisle Répondre
17 juillet 2011Nous ne sommes ni des baleines ou des éléphants conduits à leur perte par 'des matriarches' incompétentes, ni des moutons conduits à la boucherie par un berger, ni des 'Lemmings'suivant aveuglément leurs leaders vers le 'suicide collectif'. Les Lemmings n'ont pas de leaders. Leur "suicide collectif" est un mythe, une fable urbaine procédant d'une mise en scène de Walt Disney.
Qui plus est, les femelles Lemmings ont annuellement plusieurs portées de 3 à 9 petits. Nous ne nous reproduisons d'évidence beaucoup moins et, conséquemment, nous n'avons pas à migrer en quête de nourriture et d'un abri. Tout au contraire.
Utiliser des métaphores animales dans une comptine pour enfants peut être amusant. Mais à des fins politiques, on risque de fausser dramatiquement les prémisses de l'analyse.
L'analogie du "navire amiral" (de la flotille souverainiste) se rapproche déjà plus du présent brassage d'idées. Mais cette expression surannée ne correspond plus à l'état qualitatif des forces en présence: le navire de l'Amilal Marois ne semble plus battre le pavillon distinctif de l'indépendance et son armada a mine de se résumer aux seuls officiers de carrière qui squattent moelleusement son Vaisseau d'Or.
Vous écrivez que son naufrage est inévitable et vous nous appelez à en reprendre contrôle ? - Bonne chance! Quant à moi, je préfère m'investir autrement.
Salutations cordiales,
Jean-Pierre Bélisle
LE VAISSEAU D'OR
"C'était un grand Vaisseau taillé dans l'or massif:
Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues;
La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues,
S'étalait à sa proue, au soleil excessif.
Mais il vint une nuit frapper le grand écueil
Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène,
Et le naufrage horrible inclina sa carène
Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.
Ce fut un Vaisseau d'Or, dont les flancs diaphanes
Révélaient des trésors que les marins profanes,
Dégoùt, Haine et Névrose, entre eux ont disputés.
Que reste-t-il de lui dans la tempête brève ?
Qu'est devenu mon coeur, navire déserté?
Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve!"
Émile Nelligan
Archives de Vigile Répondre
16 juillet 2011" ce sont des caves et Charest et Harper le savent "...
...ils le savent parce que ce sont eux qui les ont formatés depuis longtemps:
-médias à sens unique
-éducation varlopée
-industries délocalisées: appauvrissement, abrutissement dans jobs McDo, individualisme, dégoût de la res publica
-Québec inc. scrapé
-personnalité dénationalisée: Constitution, Cour Suprême, loi 101, institutions, folklore, tout fut ridiculisé, OUT!
-prétexte de la mondialisation pour désactiver l'identité
Archives de Vigile Répondre
16 juillet 2011Ce sont toutes de bonnes idées.Un seul point cependant,le peuple québécois a quand même élu Charest 3 fois d'affilées et ce printemps il a élu des députés fédéraux au Québec qui ne parlaient même pas français et\ou étaient absents(tes) de leur comté.
À moment donné çà va faire les pirouettes.
Les chances de voter pour l'option souverainiste étaient bien présente que ce soit au provincial ou au fédéral.
Si le peuple veut se suicider par les outils démocratiques mis à sa disposition,qu'il le fasse s'il n'est plus capable de penser par lui-même.
Et si je vis toujours en démocratie je vais me faire ...suicider aussi.
Je suis tanné de tous ces plans pour renverser le courant actuel en évitant toujours de ''blaster'' les véritables responsables,c'est à dire le peuple québécois.
Des caves ce sont des caves et Charest et Harper le savent mieux que quiconque.
Que le sort en soit jeté!