Kim Cornelissen, une Québécoise, est l'une des deux lauréates des Prix de l'Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) récompensant les auteurs des meilleurs travaux inscrits au répertoire en 2008.
«Notre institut est fier de souligner la qualité remarquable de ces travaux. Ils contribueront à enrichir notre répertoire électronique et nous permettront de favoriser un plus grand rayonnement des connaissances et des compétences", a souligné André Véronneau, président de l'Institut.» Source
Le prix pour le meilleur mémoire de maîtrise au montant de 5000 $ a été décerné à Kim Cornelissen pour son mémoire intitulé Pertinence des partenariats public-privé en développement durable entre la ville et la grande industrie : le cas de Biogas Vast en Suède. La chercheuse a réalisé son mémoire au département d'études urbaines de l'Université du Québec à Montréal sous la direction des professeurs Winnie Frohn et Lise Ricard.
«Le mémoire vise donc à déterminer s’il est pertinent de recourir à des projets prenant la forme de partenariats public-privé répondant aux principes du développement durable, et ce, plus précisément lorsqu’il s’agit d’une ville et de grandes industries multinationales confrontées à une compétitivité mondiale.
La méthodologie utilisée est l’étude de cas. Celle-ci porte sur un projet localisé dans la région Ouest de la Suède. Le projet Biogas Väst, un partenariat public-privé entre Volvo et la ville de Göteborg – en plus d’une quinzaine d’autres partenaires publics – vise à développer le marché du biogaz comme biocarburant. Celui-ci est décrit comme un projet de compétitivité économique liant des partenaires publics et privés (Bäck, Tedros et Johansson,2003) afin de développer un marché d’innovation public-privé (Ahlbäck, 2003 ). Par ailleurs, l’étude de Biogas Väst semble démontrer de nombreux impacts positifs potentiels de ce projet économique sur la société et l’environnement, ce qui permet de penser qu’il serait conforme aux principes du développement durable. Néanmoins, l’absence de la société civile comme partenaire d’un tel projet (Bäck, Tedros et Johansson,2003; Granberg et Von Sidow, 2005), élément jugé essentiel par certaines chercheures dans la planification du développement durable (Thuillier 2005; Gendron et al., 2005, Regéczi, 2005 ), le rend difficile à catégoriser ainsi. Il faut donc vérifier la participation de la société civile afin de s’assurer qu’il s’agit bien d’un projet au développement durable.»
Pour lire le mémoire dans sa totalité.
Je tiens à rappeler que madame Cornelissen->aut1828] est l'une des co-auteures de l'ouvrage [MCN21
En conclusion, voilà selon moi une vraie bâtisseuse, une femme qui travaille afin que le Québec se développe économiquement, dans le respect de l'environnement, et surtout, pour que ce soit les Québécoises et les Québécois qui profitent des retombées financières, et non Power Corporation ou encore les petits amis du PLQ.
Toutes mes félicitations Kim!
Sylvain Racine
Tsls Konsult
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