Pourquoi l’initiative du siècle pour noyer le Québec n’est pas nouvelle mais planifiée depuis Durham

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Le projet Initiative du siècle : la SOLUTION FINALE du rapport Durham

Le Journal de Montréal, qui est probablement le média mainstream avec la ligne nationaliste la plus décomplexée, nous présente ce samedi un dossier sur la noyade démographique planifiée par des lobbys d’affaires de Toronto. Pourtant, ce n’est pas une nouvelle pour quiconque s’intéresse à l’arrière-boutique du régime Trudeau. Et qui connaît également son histoire depuis la conquête britannique de 1760, et le rapport Durham suite à la révolte des patriotes de 1837-38. Pourquoi nous en sommes arrivés là? Que faire? Analyse d’un tabou politique qu’il faudra un jour éclater.


Sous les prétextes de pénurie de main-d’œuvre, et la pérennité de nos services publics, des lobbys d’affaires de Toronto demandent au gouvernement Trudeau d’augmenter considérablement les cibles d’immigration. Ainsi en 2022, nous avons reçu plus de 500 000 résidents permanents, et ce sans compter les « travailleurs temporaires » (qui seront pour plusieurs un jour des citoyens canadiens), les étudiants et les demandeurs d’asile du chemin Roxham. Ainsi, le funeste projet de ces lobbys torontois, c’est de réduire à peau de chagrin la taille politique du Québec en faisant du Canada un pays de 100 millions d’habitants en 2100.


Pourtant, cela fait des années que ladite initiative est connue de plusieurs chroniqueurs québécois. Alexandre Cormier-Denis de Nomos-TV fut l’un des premiers à la dénoncer. Mais par la suite, d’autres chroniqueurs tels que Frédéric Bastien ont aussi dénoncé publiquement l’initiative. On remonte parfois jusqu’à 2017 pour les premières alertes.


Il se trouvera toujours des gens pour nier la réalité de ces bouleversements démographiques. Ainsi, un Frédéric Bérard, chroniqueur au Journal Métro, trouvera le moyen de les qualifier de théories du complot d’extrême droite. Pourtant, quand nous regardons les gens derrière l’initiative du siècle, tout est clair. Il n’y a aucune théorie du complot, car rien n’est caché. C’est ainsi que Dominic Barton, ancien cadre dirigeant chez McKinsey, a été nommé en 2019 ambassadeur du Canada en Chine. Ça commence à faire pas mal pour une théorie du complot? Si Justin Trudeau était totalement ignorant ou indifférent à ce lobby, pourquoi il nommerait son dirigeant à un poste aussi crucial pour l’avenir du Canada?


D’ailleurs, cela ne date pas d’hier que de vouloir noyer les Québécois sous une immigration incontrôlable. René Lévesque disait déjà à son époque «on s’est donné un ministère de l’immigration. L’autre à Ottawa a le droit de continuer à nous noyer, c’est lui qui a le pouvoir. On en a un à Québec pour enregistrer la noyade! C’est tout ce qu’il a droit de faire!».


Ou bien en 1839, suite à la répression de la rébellion des patriotes, lord Durham, qui avait pour mission d’enquêter sur les causes de la rébellion et de proposer un rapport avec des mesures à prendre pour que cela ne se reproduise jamais, il écrivait :


« Si cela doit s’accomplir dans les dominions britanniques, comme dans le reste de l’Amérique du Nord, par un procédé plus rapide que la croissance naturelle de la population, ce doit l’être au moyen de l’immigration des Iles britanniques ou des Etats-Unis : ce sont les seuls pays qui donnent les colons qui sont entrés ou entreront en grand nombre dans les Canadas. On ne peut pas empêcher l’immigration de passer par le Bas-Canada, ni même de s’y fixer, tout l’intérieur des dominions britanniques avant longtemps devant se remplir d’une population anglaise, qui augmentera rapidement chaque année sa supériorité numérique sur les Français. »


Ainsi, rien de ce que nous vivons en ce moment n’est nouveau. Ce qui est nouveau, c’est que certains médias commencent à dénoncer la situation. La montée récente du Parti Québécois dans les sondages démontre qu’il y a une place pour ces enjeux. La Coalition avenir Québec par son inaction devra rendre des comptes. Libéraux et solidaires devront sortir de leur déni. Nous vivons une époque qui verra tout changer. Cela est déjà le cas.


Soit nous acceptons avec fatalisme le déclin annoncé du Québec puis sa disparition, ou bien nous prenons les choses en main pour réaliser que le Canada n’est pas un pays viable pour nous. Justin Trudeau sait très bien ce qu’il fait pour éliminer le Québec. Les chroniqueurs du Québec commencent à s’en rendre compte. C’est ainsi que Thomas Mulcair affirme que Trudeau a pour projet d’enlever les fleurs de lys des nouvelles armoiries du Canada. Il faut dire que rien n’est laissé au hasard.


Nous sommes responsables de tout, nous sommes responsables de tous. Il y aura un prix à payer pour la défaite comme pour la victoire. Mais le déshonneur de la défaite sera encore plus amer et douloureux. Vous avez le choix : c’est l’indépendance ou la disparition programmée de votre nation.