Pourquoi je vote PQ.

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La cheffe, l'équipe, le parti, le programme, les autres choix

J’appuie encore le Parti Québécois. Sa campagne électorale a été souvent misérable, parfois de bas étage et rarement inspirante. Mais une bonne campagne ne signifie pas un bon gouvernement.
La cheffe.
Pauline Marois allie le plus la compétence et l’humanisme parmi les leaders en présence. Ça prend les deux pour gouverner correctement. Je préfère de loin ses hésitations normales à la façade de certitudes ou l’entêtement trop répandus en politique.
L’équipe.
Il y a de quoi composer deux cabinets de ministres avec les candidats-e-s péquistes à l’élection de lundi. De tous les horizons, ils cumulent une expérience inouïe de la chose publique. Oui, il y a amplement de fortes têtes dans le lot; c’est grandement préférable à la culture de l’adulation du chef.
Le parti.
Au PQ, il y aura encore des débats. Sur le pétrole d’Anticosti, sur l’impôt des riches, sur les programmes sociaux, sur les chartes de la laïcité et de la langue, sur l’indépendance. Ce sera animé, même turbulent à l’occasion. J’aime mieux un outil de débats qu’une machine à élections.
Le programme.
Sur l’économie, le gouvernement a navigué dans des eaux troubles, mais il a la décence de ne pas promettre de miracles. En matière d’intégrité, il a fait ce qu’il faut pour nettoyer les écuries. Quant à l’ultra délicat dossier de l’identité, le Parti Québécois reconnait que les politiques publiques ne doivent pas être déterminées en fonction des droits et intérêts de quelques personnes.
Le buffet.
Enfin, le jour du vote, c’est le jour d’un choix. Comme dans un buffet, faut choisir parmi les plats offerts.


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