Pour un gouvernement libéral majoritaire

Médias et politique


En cette période de turbulence économique, la dernière chose dont le Québec a besoin est un gouvernement fragile, obsédé jour après jour par la crainte d'être renversé à l'Assemblée nationale. L'intérêt du Québec exige l'élection d'un gouvernement majoritaire. Nous estimons que le Parti libéral du Québec est le parti le plus apte à former ce gouvernement.
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Au cours des dernières années, beaucoup de Québécois ont investi leurs espoirs dans l'Action démocratique du Québec. Ce parti amenait des idées nouvelles, était proche des gens et promettait une pause dans le vieux débat entre fédéralistes et souverainistes. Malheureusement, devenu chef de l'opposition officielle, Mario Dumont a failli à la tâche. Il a souvent fait preuve d'un opportunisme de bas étage et a défendu des positions superficielles ou incohérentes. Ce faisant, il ne s'est pas montré à la hauteur des hautes fonctions auxquelles il aspire. À l'exception d'une bonne performance de M. Dumont au débat des chefs, la campagne électorale n'a fait que renforcer cette impression. La députation qui entoure le chef adéquiste est apparue particulièrement faible.

Pauline Marois a toute l'expérience requise pour devenir première ministre du Québec. C'est injustement que ses adversaires lui font porter la responsabilité de tout ce qui va mal en santé et en éducation, deux ministères qu'elle a dirigés avec compétence. Mme Marois a fait preuve d'un leadership certain en maîtrisant une formation réputée pour son indiscipline.
Cela dit, le Parti québécois reste un parti indépendantiste, les péquistes promettant de «gouverner comme des souverainistes». Cela présage d'affrontements incessants avec le gouvernement fédéral. Le PQ propose aussi de faire adopter une constitution québécoise et d'amender la loi 101, ce qui promet de plonger le Québec dans des débats stériles. En cette époque d'incertitude, ces conflits internes nous feront perdre temps et énergies.
Enfin, à l'encontre de ce que suggèrent les péquistes, nous sommes opposés à tout investissement des fonds de la Caisse de dépôt dicté par des considérations autres que le rendement à long terme des sommes qui lui sont confiées.
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Les premières années du gouvernement Charest ont été très difficiles. Le gouvernement semblait désorganisé, il provoquait inutilement la colère populaire, faisait souvent preuve d'incompétence. Depuis la deuxième moitié de leur mandat initial, les libéraux ont corrigé le tir. Le premier ministre est à l'écoute des citoyens et le gouvernement est maintenant géré de manière efficace. En fait foi le taux de satisfaction élevé dont jouissent l'un et l'autre depuis plusieurs mois.
En ce qui a trait à la priorité des prochaines années, l'économie, le gouvernement Charest a un plan clair et cohérent, pour le court et le long terme. Le projet d'un «nouvel espace économique» en appelle aux talents, à l'ambition et à l'ouverture des Québécois. Le «plan Nord» offre des perspectives fascinantes de développement. Et avec les Bachand, Jérôme-Forget, Paquet, Arcand et Ménard, le Parti libéral compte aujourd'hui sur une équipe économique particulièrement solide.
La conjoncture économique va se détériorer au cours des prochains mois. Le gouvernement du Québec devra prendre des décisions difficiles, en matière de finances publiques notamment. On sait aujourd'hui que Jean Charest a le leadership nécessaire pour prendre de telles décisions et pour réunir les Québécois autour d'objectifs communs. Pour qu'il puisse y arriver toutefois, il a besoin d'un gouvernement fort. D'un gouvernement libéral majoritaire.

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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