Les mauvaises nouvelles annoncées par votre opiniâtre ministre des Finances font visiblement peur et donnent le vertige. Ô malheur, 3,7 milliards de dollars à trouver n’est pas une mince tâche. Par ailleurs, qui étaient vos prédécesseurs coupables liés à l’opprobre? Je trouve qu’ils s’en tirent trop facilement et surtout anonymement. Mais bon, le lait est maintenant renversé, nous devons subir et vivre l’horreur de la triste réalité financière de l’État. Par contre, M. Couillard, il ne faudrait pas, pour rétablir l’équilibre budgétaire, en faire un sprint ultra rapide dans un très court laps de temps. Vous avez quatre longues années pour étaler le remède de cheval, non pas 18 mois. Pour l’heure, votre médecine devrait être douce, non pas agressive. Cela contribuera, vous en conviendrez, à baisser la pression dans la population en l’exacerbant moins. N’oubliez pas vos promesses électorales.
Vos fonctionnaires, dont je ne suis pas, ne doivent pas être les seules cibles. Merci de ne pas toucher au fardeau fiscal ainsi qu’aux services aux citoyens. Tout le monde, sans exception, doit mettre la main à la pâte. N’écartons aucune hypothèse. Par conséquent, je vous suggère, bien humblement, de déplier les solutions probantes et de les exploiter pour toucher la population entière, non pas juste un groupe. Il faut de l’impact! Le luxe que représentent le tabac, l’alcool, l’essence et peut-être une augmentation d’un petit 1/2 % sur la TVQ serait des avenues intéressantes pour regarnir les goussets de l’État. Après tout, le but n’est-il pas d’arracher le maximum de plumes à la poule avec le minimum de cris?
Michel Beaumont