Réplique à Michel Beaumont

PKP prend de l'assurance!

La conviction avant la stratégie

Tribune libre

D’entrée de jeu, je vous cite un extrait de l’article de Michel Beaumont mis en ligne sur la Tribune libre de Vigile le 19 avril sous le titre « PKP perd des plumes! » : « PKP dans ses réponses floues nous dévoilait timidement que son sac est moins rempli qu’on ne le croyait sur ce thème ! Ce fut sans contredit, à la fois, la déception et la surprise de la soirée… Péladeau, devant les caméras et les feux de la rampe, a perdu des plumes et du charme face à son public. Un coup d’accélérateur s’impose pour ne pas perdre trop de plumes ! Mais au fond, PKP, dans son parcours qui effrite l’optimisme, possède-t-il toutes les plumes qu’on semble lui accorder ? »

Par ailleurs, il m’apparaît clair que les candidats moins favoris à la course à la chefferie du PQ, notamment Bernard Drainville, ont voulu se positionner comme le meilleur chef dans l’éventualité d’un deuxième tour de scrutin lors du dernier débat. Et, pour ce faire, rien de mieux que d’attaquer le favori actuel, Pierre Karl Péladeau, en mettant en garde les militants contre « la tentation de s’accrocher à un sauveur » qui pourrait n’être qu’« un mirage ». Une allusion qui n’est pas sans nous rappeler l’épisode André Boisclair…

Toutefois, faut-il le rappeler, PKP n’est pas André Boisclair, à savoir que l’entrée en politique du député de Saint-Jérôme est motivée par sa conviction de « faire du Québec un pays ». Et cela m’apparaît indéniable même si parfois la stratégie qu’il escompte utiliser puisse paraître encore nébuleuse, si on exclut son idée très intéressante de créer un Institut de recherche appliquée sur l’indépendance.

Et, M Beaumont de poursuivre : « Mais qui viendra regarnir les tablettes de l’indépendance et allumer l’affiche publicitaire sur l’Avenue de l’Espoir ? » Une question qui, selon moi, doit être précédée d’une autre en préambule : « Qui viendra « installer » les tablettes de l’indépendance et allumer l’affiche publicitaire sur l’Avenue de l’Espoir? » Car c’est bien de cela dont il est question, à savoir opter pour le candidat qui réussira à recréer la mobilisation autour du projet d’indépendance du Québec. Et, à cet effet, PKP est en train de fixer solidement les ancrages des « tablettes » par l’assurance indéniable qu’il manifeste envers son projet de pays.

Quoiqu’il soit légitime que les flèches des candidats en direction du favori prennent de plus en plus de mordant et qu’elles contribuent à monter d’un cran l’intérêt des débats, je persiste à croire que chacun des candidats, y compris PKP, gagneraient en crédibilité s’ils déployaient leurs énergies à démontrer d’abord aux militants la force de leurs convictions pour la cause indépendantiste du Québec avant d’étaler leur stratégie pour y parvenir…C’est un prérequis indispensable!

Enfin, quant à savoir si PKP « possède toutes les plumes qu’on semble lui accorder », je n’ai aucun doute à cet effet…Laissons-lui le temps de prendre son envol et nous verrons qu’il est loin de manquer de plumes et d’élan!c

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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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13 commentaires

  • Henri Marineau Répondre

    25 avril 2015

    Le dernier sondage CROP révèle que le PQ, avec Pierre Karl Péladeau comme chef, recule de 7 % dans les intentions de vote des Québécois par rapport à mars dernier alors que l’option souverainiste grimpe de 6 %. Un constat qui laisse PKP perplexe : «Je trouve ça effectivement curieux que la souveraineté soit en hausse et le Parti québécois en baisse parce que le Parti québécois a toujours été le véhicule de la souveraineté».
    À mes yeux, PKP, depuis son entrée fracassante en politique, a réussi à attiser la fibre souverainiste sans pour autant l’associer au Parti québécois qui ne semble plus « le véhicule de la souveraineté », particulièrement chez la jeune génération.
    C’est pourquoi le défi du candidat Péladeau se présente dans une remobilisation des souverainistes au sein du PQ, une tâche titanesque, considérant les dernières décennies de tergiversations du PQ sur son option fondamentale souvent reléguée dans le placard.
    À cet effet, les candidats qui demeurent en liste dans la course à la direction du PQ doivent redoubler d’ardeur pour recentrer le PQ au cœur de son option fondamentale sans quoi la locomotive risque de se détacher du convoi et manquer de munitions lorsqu’arrivera la prochaine campagne électorale.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 avril 2015

    Monsieur Marineau
    M. Péladeau arrive au bon moment de notre histoire puisque nous sommes à la croisée des chemins au Québec. Avec cette immigration massive qui nous coûte annuellement 4 milliards $ et qui force le gouvernement Couillard à couper dans les soins de santé et dans l'éducation pour pallier à ce déficit budgétaire, il faut que le peuple du Québec se prenne rapidement en main sinon dans 100 ans, comme le peuple arménien qui commémore, cette année, le 100e anniversaire de son génocide, ce sera à notre tour de passer à l'histoire pour avoir refusé de nous prendre en main, de nous responsabiliser, d'être libre en créant notre pays afin de nous joindre au concert des nations. Pour devenir international, il faut d'abord devenir national et c'est le pays du Québec qui est L'URGENTE étape à franchir.
    André Gignac 24/4/15

  • Stéphane Sauvé Répondre

    24 avril 2015


    "Le futur Président de la République Verte Française en Amérique doit restaurer le moral des Québécois. Ceux-ci le suivront s’il affiche sa volonté de leur rendre leur différence, celle des fondateurs de ce pays, qui se sont alliés aux Premières Nations. Si nous avons souvent été vaincus, c’est pour avoir manqué de vigilance devant un ennemi tricheur." Ougho

  • Archives de Vigile Répondre

    23 avril 2015

    Il faut appuyer la stratégie de monsieur Péladeau pour les raisons suivantes:
    - il mène dans la course à la chefferie,
    - en respectant les positions que son parti doit défendre quotidiennement à l'Assemblée - nationale, en partie issus du programme existant du PQ, et en partie selon son devoir d'opposition ... qui est de forcer le pouvoir à justifier ses propositions.
    - en évitant de fournir au PLQ des munitions pour accabler et "démoniser" le PQ dirigé par monsieur Péladeau ou s'approprier les éléments populaires, comme ils ont fait avec le programme de la CAQ. Une locution populaire aux jeux de hasard se dit "ne pas montrer ses fesses"
    - après le choix de son nouveau chef, le PQ doit tenir un congrès qui permettra d'actualiser le programme et à cette occasion monsieur Péladeau pourra faire valoir sa vision et sa large expérience de meneur.
    D'ici la prochaine élection en 2018, il coulera beaucoup d'eau dans le Saint-Laurent.
    Il s'agira d'ici-là, avec de bons arguments et des études pointues, non seulement de convaincre les membres du PQ mais une majorité de la population.

  • Henri Marineau Répondre

    23 avril 2015

    Pour ce qui est de Bernard Drainville, je crois que les huées qu’il a dû subir lors du dernier débat en attaquant la stratégie référendaire de PKP ont constitué la goutte qui a fait déborder le vase. Le député de Marie-Victorin, en gagnant qu’il est, a donc pris une décision pragmatique en se retirant de la course tout en s’assurant d’une place de choix auprès du futur chef du PQ.

  • Henri Marineau Répondre

    22 avril 2015

    Avec le retrait de Bernard Drainville de la course à la direction du PQ et son appui au favori Pierre Karl Péladeau, il m’apparaît de plus en plus possible que PKP soit élu dès le premier tour de scrutin.
    En effet, si l’on considère que les appuis des sept députés dont bénéficiait le député de Marie-Victorin rejoindront en grande partie le clan du député de Saint-Jérôme, et l’avance de PKP sur les autres candidats selon les derniers sondages, il serait surprenant que l’un d’eux puisse recueillir assez de votes pour empêcher PKP d’atteindre le 50 % +1 dès le premier tour.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    22 avril 2015

    " le Parti québécois et ses membres n’ont plus droit à l’erreur." (L.B)
    Voilà le principe qui devrait sous-tendre le déroulement de cette course. Et la grande erreur serait d'ignorer ce que devra être le Québec demain.
    Par nature, les Québécois se distinguent des autres, en Amérique. C'est pourquoi ils résistent à l'assimilation depuis 255 ans. Or, s'ils flanchent maintenant, s'ils sont tentés par la facilité de se fondre dans la masse, c'est que leurs chefs les ont menés dans des culs de sac. Ils ont investi dans un Ministère de l'Éducation qui les a laissés à moitié analphabètes, la Santé a explosé dans des scandales financiers, les infrastructures aux mains d'escrocs, l'environnement ne protège plus nos joyaux, eau, air, terre... les communications nous échappent, l'immigration nous menace... Ainsi, les Québécois se comparent et leur différence leur semble moins défendable.
    Le futur Président de la République Verte Française en Amérique doit restaurer le moral des Québécois. Ceux-ci le suivront s'il affiche sa volonté de leur rendre leur différence, celle des fondateurs de ce pays, qui se sont alliés aux Premières Nations. Si nous avons souvent été vaincus, c'est pour avoir manqué de vigilance devant un ennemi tricheur.
    Le prochain chef doit nous parler d'avenir. Pendant que le Canada veut nous imposer les anciennes formes d'énergie, nous devons fonctionner avec des énergies renouvelables. Ensemble, nous devons éviter les systèmes d'information dominateurs et mensongers. Nous avons toujours voulu travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler. Ça nous distingue aussi, en Amérique du Nord. Si l'Économie va de pair avec l'Environnement, nous nous éloignerons du travail-surproduction-consommation-déchets non recyclables-pollution-retravail pour surproduction... La civilisation des loisirs n'arrivera peut-être pas mais la civilisation du mieux vivre, on peut se la donner au Québec. Un chef qui prêcherait par l'exemple en cessant le gaspillage serait inspirant: habitation, loisirs broom-broom, voyages trop lourds en avion, voisins gonflables... Lisons M. Suzuki... notre démographie pourrait s'améliorer. Notre position géopolitique fait du Québec une forteresse.
    Un coup de barre s'impose... parce que, si on lit les commentaires sous les blogues, le Québécois moyen est rendu bien bas. Broom-Broom l'Amérique!

  • Michel Beaumont Répondre

    22 avril 2015

    @ M. Henri Marineau
    Bonjour M. Marineau,
    D'entrée de jeu, merci de me lire.
    Vous avez décortiqué, analysé et disséqué mon texte dans tous ses azimuts.
    Je voulais mettre en épingle la mauvaise soirée de PKP lors du débat à Québec. Cela ne veut pas dire qu'il n'est pas mon candidat.
    Comme dans le sport, je n'abandonnerai pas mon équipe ( les Yankees ) parce qu'elle perd un soir. Le même problème peut arriver à Carey Price de se faire retirer après 10 minutes de jeu car il ne l'a tout simplement ce soir-là! Il demeure le meilleur quand même.
    Personnellement, je croyais dur comme fer que PKP avait des plans et devis pour amorcer la construction du prochain référendum et se battre bec et ongles. Malheureusement, son sac n'était pas assez rempli à mes yeux. Ses armes étaient-elles assez fourbies?
    Bon, il faut donc croire que cette zone est en construction.
    Je voterai PKP car il est propulsé par la ferveur populaire et l'espoir des militants lui est accordé même si, manifestement, il n'a pas l'expérience d'un politicien de 15 ans, ni son kilométrage. PKP apprend rapidement.
    Cela étant, je persiste et signe ma déclaration voulant que PKP n'a pas performé au niveau de nos attentes lors du débat à Québec. Comme un champion frappeur, il ne peut frapper un circuit à chaque présence, il est humain quand même.
    Pour terminer, je suis heureux d'apprendre que PKP a pris de l'assurance car nous n'avons jamais assez de protection dans la vie. J'espère que son agent était de " facture " agréable. Il aura au moins gagné quelque chose ce soir-là!
    D'ici la suite des choses, profitons des joies immenses d'écrire.

  • Henri Marineau Répondre

    22 avril 2015

    En dernière heure, on apprend que Bernard Drainville se retirerait de la course à la chefferie du PQ et qu'il se rallierait à PKP. Si tel était le cas, le député de Marie-Victorin constituerait un appui de taille à PKP...et éliminerait, à toutes fins pratiques, la possibilité d'un deuxième tour de scrutin.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 avril 2015

    Monsieur Marineau, avec tout le respect que j'ai pour vous, je dois vous avouer mon extrême inquiétude dans le déroulement de cette course à la direction du Parti québécois.
    Je rappellerai à tou(te)s les résultats désastreux du PQ, non seulement à la dernière élection l'an dernier, mais même lors de sa très courte victoire de septembre 2012, contre un gouvernement Charest usé par 9 années au pouvoir, des scandales de corruption et de collusion à n'en plus finir et des sondages record d'impopularité, et toutes les élections depuis 2003. Pour que les Québécois(e)s soient cyniques aujourd'hui au point de mettre tous les partis politiques dans le même panier et à appuyer encore, par les sondages, un gouvernement Couillard qui va encore plus loin dans le sabotage et le démantèlement du demi-État québécois au profit de ses amis du privé, ça va prendre le même genre de "remède de cheval" qu'énonçait Jacques Parizeau dans sa récente entrevue à Michel Lacombe de Radio-Canada.
    Je ne dis pas que Pierre-Karl Péladeau ne sera pas l'homme qui saurait administrer cette "médecine de cheval" en nous débarrassant du cancer libéral et en faisant du Québec un pays. Effectivement, il est clairement venu en politique pour réaliser l'indépendance, contrairement à André Boisclair et sa langue de bois. Mais lui et ses partisans doivent réaliser que ce qu'ils appellent des "attaques personnelles" venant de Bernard Drainville ou d'autres candidat(e)s n'est rien en comparaison de ce qui l'attend après qu'il soit assermenté comme prochain chef du PQ ou, pire, lors de la prochaine campagne électorale.
    Croyez-moi, s'il y a le moindrement matière pour discréditer ou déstabiliser le prochain chef du PQ, les libéraux, Ottawa et leur courroie de transmission (Gesca, Radio-Canada, radios poubelles de Québec et autres) consacreront toutes leurs énergies à les trouver - quitte à en inventer, comme on l'a vu avec Gilles Duceppe - et ne se gêneront nullement pour s'en servir pour l'attaquer à l'Assemblée nationale ou à la prochaine campagne électorale. La démonstration de la malhonnêteté et de la fourberie de nos ennemis politiques n'est plus à faire. On le sait, ils n'ont qu'une seule politique: la fin justifie les moyens.
    Si je conviens que si PKP et ses adversaires dans cette course devraient se garder de dévoiler les détails sensibles de leur stratégie pour faire l'indépendance (on ne travaille tout de même pas pour le PLQ ou Ottawa, quand même!), ils devraient au moins donner des garanties aux membres pour mériter leur vote le 15 mai prochain. Pour ce qui est des "cadavres dans les placards", si on veut dorénavant éviter de fournir des munitions à un ennemi qui contrôle déjà tout l'arsenal, je recommande à Jacques Léonard de convoquer les 5 candidat(e)s à une réunion secrète afin de permettre à chacun(e) de vider son sac des griefs ou controverses qu'ils (elle) peuvent avoir contre la candidature des autres. Dans un deuxième temps, ils (elle) devront convenir d'une position commune pour défendre ou justifier ces actions ou prises de position. Si tou(te)s les candidat(e)s s'entendent ainsi pour démontrer leur solidarité envers les autres, chacun pourra s'en tenir à son programme et ses idées personnelles lors des prochains débats, laissant à l'intelligence des membres le soin de juger les failles ou les contradictions. Sinon, le(s) dissident(e-s) devront faire valoir les raisons de leur dissidence à la présidence d'élection (Jacques Léonard). Celle-ci devrait consulter l'exécutif national du parti avant de répondre par écrit sa décision au(x) candidat(e-s) dissident(e-s). Il appartiendra à chacun(e) de ceux-ci de communiquer leurs intentions aux membres par le biais de leur infolettre. Ce serait alors à chacun(e) d'entre eux à déterminer si le(s) motif(s) de dissidence sont valables par leur vote. Chacun(e), bien sûr, pourrait communiquer ses réserves ou commentaires aux candidat(e)s qu'il (elle) désire.
    Le Parti québécois a commis de graves erreurs au cours de son histoire et particulièrement depuis 1996, du moins pour la promotion et la réalisation de son option fondamentale. Ses appuis ne cessent de reculer, élection après élection, malgré une augmentation nette du nombre d'électeurs et le nombre de personnes qui ne va plus voter est de plus en plus préoccupant.
    Que le (la) prochain(e) chef s'avère un autre André Boisclair ou, au contraire, un autre Jacques, tout dépendra des candidat(e)s et du jugement des membres du PQ. Compte tenu du saccage de nos acquis de la Révolution tranquille par les libéraux et leur domination structurelle de notre système électoral, le Parti québécois et ses membres n'ont plus droit à l'erreur.

  • Jean Gilles Répondre

    21 avril 2015

    Le défi de PKP:devoir se positionner sur les différents dossiers de l'administration publique.
    S'il devient chef du PQ, il devra s'y faire. Il ne peut pas parler uniquement d'indépendance.
    Il est, aussi, plus qu'urgent de clarifier la question d'éthique. Moi, ce que je ferais: entouré de beaucoup de gros joueurs qui l'appuient (Landry, Duhaime, Marceau...etc), je clarifierais le tout.

  • Jean Gilles Répondre

    21 avril 2015

    M. Beaumont a raison. Lire:
    http://quebec.huffingtonpost.ca/joanne-marcotte/si-jetais-lamie-des-pequistes_b_7097118.html
    PKP doit maîtriser mieux les dossiers n'ayant rien à voir avec l'indépendance du Québec. Il doit réagir mieux aux questions des journalistes. Et il doit expliquer rapidement pourquoi il n'y aura pas de problème au plan éthique.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    21 avril 2015

    " « Qui viendra « installer » les tablettes de l’indépendance et allumer l’affiche publicitaire sur l’Avenue de l’Espoir ? » Car c’est bien de cela (dont!) qu'il est question, à savoir opter pour le candidat qui réussira à recréer la mobilisation autour du projet d’indépendance du Québec."(H.M.)
    Voilà le noeud gordien: Recréer la mobilisation!
    Quelle que soit la mousse que montre le nouveau shampoing sur la publicité télévisée, c'est son efficacité qui compte.
    La mobilisation autour du projet d'indépendance est tombée si bas qu'elle aura besoin de plusieurs années pour s'en remettre. Pourtant, toute la mousse qu'on nous fait miroiter actuellement ne fait pas chanceler le funeste PLQ aux sondages.