Il y a de nombreuses raisons pour appuyer Pierre Karl Péladeau dans la course à la direction du Parti Québécois.
La meilleure, c'est que PKP est forcément sincère étant donné qu'en tant que milliardaire indépendant, il possédait déjà richesse et pouvoir sans avoir à rendre de compte à personne. La seule raison pour un homme comme lui de se lancer en politique, c'est parce qu'il veut réaliser de grandes choses et, donc, l'indépendance.
À cela s'ajoute sa grande crédibilité de gestionnaire. Quand un milliardaire habitué à rechercher et à trouver les bonnes affaires dit vouloir faire l'indépendance, c'est tout à fait évident pour tout le monde qu'il doit s'agir d'une affaire payante. Il suffit de voir l'acharnement et la hargne des média fédéralistes contre sa candidature pour comprendre à quel point PKP représente pour eux un adversaire dangereux.
D'autre part, le passé même de PKP montre qu'il s'agit d'un homme intègre. Cela fut particulièrement évident lors du fameux lock-out au Journal de Montréal où, en tant qu'administrateur, il était de son devoir de défendre les intérêts de ses actionnaires en réduisant les coûts du Journal. Même si le lock-out en question fut une expérience désagréable pour tout le monde, il a quand même permis au Journal de Montréal de réduire grandement ses dépenses à une époque où la popularité sans cesse croissante des média électroniques est en train de tuer la presse écrite et ce, partout dans le monde. En quelque sorte, PKP, avec son pénible lock-out, a sauvé les emplois qui pouvaient l'être.
Au cours de la course à la chefferie, PKP a également fait la preuve de sa grande capacité d'adaptation en corrigeant peu à peu ses défauts d'administrateur les plus évidents. Il apprend vite.
Étant un homme d'équipe, PKP nous a aussi montré ses talents de rassembleur et même son charisme en regroupant autour de sa candidature une foule de militants, d'artistes, de députés, de leaders d'opinion et d'anciens adversaires. Dans l'histoire, cette qualité a toujours été la marque des grands hommes d'État.
À une époque où notre patrie est en danger (ce qui inquiète même les fédéralistes), notre devoir à tous est de nous regrouper autour de la candidature qui est, de loin, la plus crédible; celle qui nous permettra enfin de contrer efficacement le principal argument utilisé par nos ennemis de toujours; à savoir l'argument économique.
Quand on aura prouvé que l'indépendance sera une affaire payante, même les immigrants anglophones seront tentés de voter «oui».
Alors, allons-y avec PKP et qu'on en finisse... ou plutôt qu'on commence!
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 mai 2015Bonjour M. Nantel Je suis heureux de vous voir applaudir la candidature de PKP Je voudrais rajouter que deux choses soit que PKP tout le long des débats a été le seul a trouver chez ses adversaires les bonnes idées et en donner le crédit aux personnes concerné et avez vous remarqué que les autres candidats ont toujours demander l'approbation de PKP c'est surement très peut mais combien révélateur
Archives de Vigile Répondre
11 mai 2015PKP veut montrer aux Québécois qu’ils peuvent s’affirmer et s’enrichir en étant indépendant. Il est, selon moi, très bien placé pour en parler et convaincre les gens. De plus, il est certainement beaucoup plus honnête que Lucien Bouchard, lui qui a déçu non seulement bien des militants du Parti Québécois, mais aussi des nationalistes de toute part. PKP ne sera pas du style à changer son fusil d’épaule et je peux difficilement l’imaginer à plat ventre devant Ottawa comme le fait notre PM Couillard actuellement.
Sur une dernière note, le faux j’tons de Pierre Céré peut bien joindre les rangs de Québec Solidaire, le parti drone téléguidé par les libéraux pour diviser le vote.
Archives de Vigile Répondre
11 mai 2015En tant qu'actionnaire de Québécor, non seulement PKP n'avait rien à gagner personnellement en s'engageant dans le débat politique pour promouvoir l'indépendance, il avait beaucoup à perdre.
En effet, Québécor est maintenant sujet à être boycotté par tout ce qui est fédéraliste à Ottawa, autant qu'au Québec. Et comme ceux-ci détiennent le pouvoir à Québec et à Ottawa, Québécor est à risque.
On sait déjà que plusieurs clients de Vidéotron ont annulé leur abonnement pour se réfugier chez Bell, spécifiquement à cause de l'engagement politique de PKP. Imaginez maintenant que la CDPQ dompe ses actions de Québecor sur le marché. La fortune de PKP et de tous les autres actionnaires se verrait sans doute réduite de moitié, sinon plus.
Je suis sûr que PKP était parfaitement conscient de ce risque. Il a dû passer quelques nuits blanches à soupeser tout cela.