N'en doutez pas un seul instant, le niveau politique est différent mais non moins important et, surtout, passionnant. Les deux politiciens pourront-ils sauver et relever glorieusement leur parti politique respectif? Tout un défi se dresse devant PKP et Hillary Clinton car le Parti Québécois et le Parti Démocrate connurent une amère défaite récemment. Heureusement, ces deux politiciens possèdent des budgets presque illimitées. Le positionnement des deux candidats devient donc très important, l'écoute des gens, éviter les pièges journalistiques, employer des thèmes porteurs et préparer leur entrée de façon très professionnelle seront autant d'éléments importants pour atteindre la plus haute marche espérée. Peut-on les qualifier de sauveur dans leur cas? Peut-être pas mais leur contribution sera gigantesque et majeure à leur façon.
Les éléments conjoncturels deviennent ni plus ni moins le destin qui peut déblayer le chemin. En d'autres mots, les astres et les circonstances s'aligneront pour PKP et Hillary le jour du dépouillement du vote. Hillary, pour sa part, délaissera ses conférences très bien rémunérées pour se structurer une équipe de campagne aguerrie. Pendant ce temps, PKP devra délaisser la stratégie en défensive envers les journalistes pour contrer les attaques et les polémiques des autres candidats dans la course à la chefferie du PQ. M. Péladeau n'aura plus alors qu'à se concentrer sur une offensive qui, indiscutablement, servira de rouleau compresseur pour écrire l'histoire politique du PQ et du Québec.
Comme dans le sport, plus le défi est grand, plus la victoire est grisante. À partir d’aujourd’hui, Hillary et PKP s’attaquent à l’Éverest. La route sera longue, ardue où les précipices se présenteront un à un, les adversaires s’assureront d’en placer aux endroits critiques en temps utile, rien n’est plus certain. À l’heure où l’on se parle, le député de St-Jérôme sera le sixième candidat à desirer briguer la succession de Mme Pauline Marois. La garde protégée de magnat de la presse se borne ou s’amusait à dire que l’on ne commente pas les rumeurs qui faisaient état de sa volonté à presenter sa candidature à la chefferie du PQ. Mais cela ne représentait qu’un secret de polichinelle. Maintenant ils devront affronter, sans ambages, les questions des scribes qui arriveront sous tous les angles, il va sans dire!.
Entre vous et moi, dans un contexte politique immensément plus grand, je voue une grande admiration à Mme Hillary Clinton ( née Hillary Diane Rodham ). Son cheminement politique national et international témoigne d’une grande expertise dont peu de politiciens peuvent se vanter. N’oublions pas qu’elle fut éagalement la première dame des États-Unis, cela lui ajouta une notoriété à son palmarès déjà très bien garni.
Mon plus grand rêve, je ne le verrai probablement pas de mon vivant, serait que nos politiciens québécois puissent obtenir une expertise et aune notoriété aussi grande et puissante que ce que la politique américaine offre à ses décideurs en haut lieu. Cela voudrait donc dire que le Québec détiendrait un rôle majeur sur la planète et surtout sur l’échiquier politique international. Mais pour l’instant cela demeure qu’une simple construction imaginaire de l’esprit. En attendant, il reste beaucoup de travail à effectuer. Redressons nos manches.