Comme la Statue de la Liberté

Pierre Karl Péladeau est le bras levé portant la torche de la libération

Jamais la flamme ravivée ne s'éteindra malgré ceux qui soufflent dessus

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Tribune libre

M. Pierre Karl Péladeau est celui qui a su raviver la flamme de l'indépendance et qui est bien parti pour nous amener à sa réalisation tant attendue. Il est possible que sa mission personnelle soit transitoire. Mais ce qui importe plus que tout, c'est son rôle crucial qui consiste à redonner l'élan à la plus noble des causes et à mener à bien sa réalisation.

À travers l'histoire des civilisations, il y a eu les dirigeants de gouvernance tranquille d'un côté, et de l'autre les hommes d'action qui apparaissaient héroïquement en tant de crise et qui s'effaçaient une fois leur œuvre accomplie avec succès. Peut-être que M. Péladeau fait partie de ceux qui donnent leur maximum durant une période de transition charnière, qui sait?

Par conséquent, M. Péladeau n'a pas à se soumettre à la rectitude politique, à avoir de réponses toutes faites à tout ni même de programme électoral ultra détaillé. Le diable, rouge comme les libéraux, est dans les détails. Tout ce qu'il a à accomplir -mais le défi est de taille, c'est de tenir le bras levé dans la tourmente comme la Statue de la Liberté portant la torche bien allumée et de guider résolument son peuple jusqu'à l'aube de sa nouvelle destinée.

Que M. Péladeau reste au pouvoir 1an, 4 ans ou 8 ans importe peu au fond, du moment que l'objectif de libération nationale soit atteint. Mais bien entendu, il va de soi qu'on souhaite que cela soit le plus longtemps possible. Pour ma part, je suis pleinement convaincu qu'il fera un excellent chef d'état si telle est son intention. Il a déjà amplement démontré sa capacité à gérer efficacement un empire.

Son énergie, sa fougue indomptable, sa force de caractère d'acier trempé, son aplomb à ne se laisser marcher sur les pieds par personne, son pouvoir de persuasion convaincant, sa capacité à remporter l'assentiment de la majorité, sa détermination inébranlable, démontrent sans l'ombre d'un doute qu'il possède toutes les qualités requises d'un leader pour guider vaillamment son peuple vers l'émancipation libératrice, vers l'An Un du pays du Québec.

M. Péladeau arrive à point nommé pour relancer le mouvement collectif d'engouement pour l'indépendance et il me semble bien parti pour y arriver.

Jamais la flamme désormais ravivée ne s'éteindra malgré ceux qui soufflent désespérément dessus.

Une nation est en marche.

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En complément de lecture: Séparons-nous le jour du 150e anniversaire de la Confédération le premier juillet 2017: http://www.vigile.net/Separons-nous-le-jour-du-150e

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Réjean Labrie880 articles

  • 1 531 410

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2015

    .Jean Gilles:''Et il compte prouver que L’INDÉPENDANCE sera payante pour le Québec.''
    D'accord en partie avec vous, mais un point me chicote:l'environnement.Sur le projet Énergie Est, PKP n'y voit qu'une occasion de charger pour le passage du pétrole-sale-bitumineux d'Alberta sur le sol québécois et est d'accord également pour la fracturation tous azimuts sur l'île d'Anticosti,n'y voyant qu'une occasion pour faire de l'argent.
    Je trouve cette approche déconnectée du courant mondial de pensée grandissant, appuyé des scientifiques,démontrant que nous devons tourner la page sur l'exploitation des combustibles fossiles,bitumineux ou de schistes.Nous n'avons pas de planète de rechange et la sonnette d'alarme est à son maximum.
    De plus,un Québec indépendant pourrait devenir immédiatement le leader mondial en matière d'énergies vertes,avec son électricité en surplus,ses inventions comme celles du moteur-roue et de la batterie du futur, qui nous glissent actuellement entre les mains,ainsi que du plan de Pierre Couture pour l'électrification des transports à l'échelle du Québec.
    Tous ces atouts pourraient devenir une immense source de richesses également exportables qui rapporterait tellement que comme dans d'autres pays,nous pourrions créer un véritable fond des générations tout en contribuant activement à l'échelle mondiale,à la diminutions des émissions de gaz à effet de serre.
    Aussi,il y a toujours une question de ''timming'' qui peut favoriser l'accouchement d'un projet,et aujourd'hui le timming joue en notre faveur.Un Québec qui se positionnerait immédiatement en faveur des énergies vertes et de ses applications(avec tous les emplois créés à leurs mises en place),susciterait l'intérêt mondial et le séparerait immédiatement du reste du Canada,qui en comparaison,apparaitrait comme un dernier de classe.
    J'espère que PKP va y penser à 2 fois avant de s'embarquer dans le passage du pétrole sale en sol québécois,car même avec des milliards,une vie éteinte ne se rachète plus.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2015

    @M. Dagesse,
    Mais vous, M.Dagesse, appuyez-vous un des candidats à la chefferie?
    C'est remarquable que ceux qui appuient PKP en vantent les mérites, tandis que ceux qui appuient un autre candidat se limitent à déblatérer sur PKP. Pourquoi ne pas être positif, et plutôt tenter de nous convaincre que leur candidat est vraiment le meilleur choix, et non le moins pire.

  • Jean Gilles Répondre

    11 avril 2015

    Suis allé entendre PKP hier, à Joliette. C'est le chef qu'il nous faut. En raison de son expérience dans le milieu des affaires et de l'économie.
    Son objectif:L'INDÉPENDANCE. Et il compte prouver que L'INDÉPENDANCE sera payante pour le Québec. C'est l'argument indispensable pour aller convaincre.
    IL a une attitude de gagnant:RÉUSSIR!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2015

    Monsieur Labrie,
    Tout indépendantiste sera traversé d'une profonde vibration à l'idée que nous soyons véritablement à veille d'atteindre notre objectif commun, à caresser l'espoir sincère que la victoire soit véritablement à portée de main. Il est compréhensible que la venue de Monsieur Péladeau suscite un tel espoir.
    Seulement, votre texte met à la lumière tout ce qui précisément alimente le doute des indépendantistes qui ne sont pas convaincus par la candidature de M Péladeau.
    Voyez-vous, nous sommes nombreux à envisager la lutte pour la libération nationale comme une lutte populaire qui ne prend de sens que parce qu'elle vise l'émancipation du peuple. L'émancipation nécessite la prise en charge par le peuple lui-même de son avenir et implique donc une dimension démocratique essentielle. Cette vision était celle des patriotes canadiens-français, mais aussi celle des américains. Tous deux s'inspiraient des penseurs des lumières.
    Or, vous comparez M Péladeau à un bon père pour la nation, à un élu qui prendra sur lui toute la charge de la révolution, dispensant du coup les bons citoyens du fardeau politique. Vous comparez d'ailleurs la société à un empire qu'il faudrait gérer. Ce mythe a des racines profondes dans l'histoire du mouvement indépendantiste; Lionel Groulx croyait que la libération nationale passerait par la venue d'un leader qui s'élèverait au-dessus des masses et deviendrait l'idole vivante de la nation. Mais entre Lionel-Groulx et nous, il y a eu la révolution tranquille. Il y a eu l'émergence des mouvements sociaux. Il y a eu aussi l'accession à l'indépendance de dizaines de peuples qui s'est réalisée sur des fondements profondément anti-impérialistes.
    Ce n'est pas pour des politicailleries que nombre de partisans du Parti Québécois n'appuient pas M Péladeau, c'est en raison de cette aura de sauveur adulé qui brise nos ardeurs de révolutionnaires.
    M Péladeau -et par extension la cause de l'indépendance - aurait grand intérêt à ne pas négliger les alertes que tentent de lui lancer nombre de militants quant à la démarche entreprise pour réaliser l'indépendance.
    Parce qu'une nouvelle Constitution, un nouveau Contrat Social, pour un nouveau pays, cela ne s'écrit pas à huis clos avec une poignée de conseillers politiques et de hauts fonctionnaires, et cela exige de plus nombreuses signatures que celle d'un chef, aussi inspirant soit-il.
    Sincèrement,
    Marc-Étienne Dagesse