Le Soleil - Pierre-Paul Noreau - Éditorial - 2009 03 05

PÉTITION - CDP - Jean Charest doit se soumettre ou se démettre

CDP - Le Soleil encourage le PQ à exiger la REDDITION de comptes

Tribune libre

PÉTITION - CDP-Jean Charest et la Reddition de comptes

SE SOUMETTRE ou SE DÉMETTRE Lire et signer la pétition

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Le Soleil-2008 12 06-Pierre-Paul Noreau- Maintenir le cap-
Le Soleil-2009 01 28-Pierre-Paul Noreau- Salutaire coup de fouet-
Le Soleil-2009 02 12-Pierre-Paul Noreau- Le beau côté de la crise-
Le Soleil-2009 03 05-Pierre-Paul Noreau- Reddition de comptes-

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Maintenir le cap d’un Salutaire coup de fouet car...

Le beau côté de la crise c’est la Reddition de comptes.

Le Soleil
M. Noreau,
Votre Salutaire coup de fouet porté par votre dernier éditorial d'aujourd'hui 2009 03 05 intitulé Reddition de comptes est fort bienvenu. Ce qui semble bien aller dans le sens de ce que vous retenez des incroyables errements du gouvernement de Jean Charest qui refuse la reddition de comptes, ce que vous dénoncez fort bien, félicitations !

En composant une phrase avec vos 4 derniers éditoriaux publiés depuis décembre ( vous vous faites rare maintenant à raison de ± un éditorial par mois ( 4 derniers ou presque… ) ) on peut chronologiquement composer une phrase en ajoutant seulement quelques mots qui fait sens et qui me semble bien correspondre à ce que vous pensez de la crise financière et politique actuelle… à un détail près… La logique… enfin, une certaine logique…
Maintenir le cap d’un Salutaire coup de fouet car Le beau côté de la crise c’est la Reddition de comptes.


À savoir, ce qui se cache sous ces titres. En effet, dans Maintenir le cap ( Voir ici-bas ) éditorial publié quelques jours avant le scrutin du 8 décembre dernier qui a élu le majoritaire gouvernement du Premier ministre Charest que vous tancer aujourd’hui, vous votiez pour lui en disant :

« Le problème principal du Parti québécois au cours de la campagne a toutefois été de ne pas avoir réussi à se démarquer des propositions du Parti libéral du Québec. Réduction du nombre d'élèves dans les classes, création importante de places en garderie, investissements massifs dans les infrastructures, etc., il faut fouiller pour trouver les lignes de démarcation. L'élément clairement distinctif demeure l'objectif de souveraineté.


Or, l'humeur n'y est surtout pas. C'est l'économie qui inquiète. Et à ce chapitre, l'équipe libérale a habilement tiré son épingle du jeu au cours des dernières années. Les principaux indicateurs démontrent que, globalement, le Québec se tire honnêtement d'affaires, malgré l'incontournable ralentissement amorcé.


Le cabinet libéral est compétent, maîtrise la situation, a déjà actionné depuis un moment les leviers qui ont permis d'atténuer le choc. Il mérite donc de poursuivre le travail, surtout que le chef libéral a manifestement compris pendant son mandat minoritaire qu'il ne pouvait impunément faire fi du bon sens citoyen. »


Il a compris ! Il avait compris ! Il a maintenant encore compris ! Vraiment !?

Les alertes du Parti québécois de madame Marois n’étaient que partisanes donc… Elles ne se démarquaient pas du PLQ… Vraiment !? Quand elle a voulu savoir le montant des pertes de la Caisse de dépôt, cela n’était pas un « élément clairement distinctif », cela c’était aussi pour faire valoir « l’objectif de souveraineté » partisan… Vraiment !?

« C'est l'économie qui inquiète ». Hé comment ! Mais il aurait été partisan de dévoiler là les chiffres que nous connaissons maintenant alors que nous sommes aux prises avec un gouvernement majoritaire qui peut impunément refuser la Reddition de comptes… Du moins, cela vous a semblé assez normal en décembre dernier pour que vous puissiez prendre position sans réserve pour tel postulant… « Le cabinet libéral est compétent, maîtrise la situation, a déjà actionné depuis un moment les leviers qui ont permis d'atténuer le choc. Il mérite donc de poursuivre le travail »

Mérite-t-il toujours de poursuivre « le travail » qui l’a fait manœuvrer pour ne pas avoir en décembre dernier à faire la Reddition de comptes de son mandat et qui grâce à votre appui détenant maintenant une majorité ne fait que poursuivre dans cette voie d’évitement de son imputabilité constitutionnelle ? Mérite-t-il toujours votre appui même s’il refuse la Reddition de comptes ?

En fait, peu importe, car il est un peu tard pour être virulent à l’égard de ce gouvernement à propos duquel vous avez été si négligemment peu critique… il a une majorité certes inconfortable, mais qui pour le moment le met à l’abri… de toute Reddition de comptes. Dommage… ± 2000 voix accordées autrement aurait en aurait fait un gouvernement minoritaire qui n’aurait pas eu le choix de rendre des comptes…

Morale

Deux mains sur le volant, c’est bien ce que l’on accorde en élisant un gouvernement, qu’il soit minoritaire ou majoritaire. Par contre quand il est majoritaire, l’Assemblée nationale est détournée de sa fonction. Celle qui consiste à coller des contraventions quand un chauffard brûle un feu rouge. Or la Reddition de comptes est bien ce feu rouge qui a été brûlé par Jean Charest, mais comme vous nous avez invités à en faire un gouvernement majoritaire, ne reste qu’à comptabiliser les multiples collisions qui ne manqueront pas de survenir cependant que ce gouvernement majoritaire roulera à fond de train en zone densément peuplée en brûlant tous ces feux de la Reddition de comptes qui se trouvent sur le long de son parcours de 4 ou 5 ans pour lequel vous nous avez vendu avec enthousiasme des billets « gagnants ». Et, on ne peut plus descendre du bus… on ne peut qu’être virulent, sauf que c’est trop tard pour l’être… C’est avant d’embarquer qu’il faut être prudent… Toutes les alertes n’auront pas suffi cependant… à vous alerter vous… En fait, c’est bien là la question… à qui faire confiance !?

Certainement plus à des gouvernements majoritaires, surtout en temps de crise... !
Et, c’est bien pour cela que le Québec a failli de peu à élire un, dommage que tant de gens ait cru que cela ne valait pas la peine de se déplacer pour s’en assurer !
En fait...
Le problème de cette phrase hypothétique « Maintenir le cap d’un Salutaire coup de fouet car Le beau côté de la crise c’est la Reddition de comptes », c'est qu'il fallait choisir qu'on rende des comptes au moment où ça compte, c'est-à-dire aux élections, surtout si c'est comme d'évidence une manoeuvre pour s'y soustraire... après, il est trop tard surtout quand on a choisi de voter pour un gouvernement majoritaire... à plus forte raison quand on a invité ses lecteurs à nous suivre dans cette voie.

Maintenant, si ne suffit plus votre Salutaire coup de fouet pour que la Reddition de comptes s'opère, si Jean Charest de veut pas se soumettre à votre invitation, il faudra songer à le démettre. Si votre encouragement au PQ de Pauline Marois ne parvient pas à le faire se soumettre, il faudra vous emparer de ce qui me semble être Le beau côté de la crise, à savoir, en profiter pour Maintenir le cap en nous invitant cette fois à le démettre. NON ?
Luc A.
P.S.
Ça me donne une idée...
Créer une pétition
CDP - Jean Charest et la Reddition de comptes - SE SOUMETTRE ou SE DÉMETTRE
http://3943.lapetition.be/
Voulez-vous être l'un des premiers signataires ?
En parlant de pétition...
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Note aux Vigilien(ne)s
J'en suis à 102 textes déposés dans la Tribune libre de Vigile... depuis trois jours je pensais bien en rester à 101. Un beau chiffre... symbolique... qui dit tout... Puis, je me suis dit au contraire qu'il ne fallait pas en rester, là, car la LOI 101, n'est bel et bien qu'un début... il faut poursuivre sur la lancée...
En fait, il nous faut une loi 102, celle qui invalide référendairement l'État du Canada actuel qui s'impose d'autorité et sous la contrainte de la menace de représailles politiques, économiques, culturelles, sociétales et maintenant sous les assauts des enfonceur de notre héritage de la Révolution tranquille grâce à des manoeuvres électorales qui permettent grâce aux pouvoirs indus d'un gouvernement majoritaire obtenu par un obstiné refusde la Reddition de comptes, largement endossé par la presse de masse partisane notamment dans GESCA, se prolonge dans toujours dans l'insubordination à la Reddition de comptes.
PUIS...
Il nous faut une LOI 1 - Celle qui fonde l'État du peuple souverain du Québec


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2009

    J'aurais voulu lire la pétition, mais mon navigateur internet disait, sur l'écran, qu'il ne pouvait afficher la page en question.
    Par ailleurs, je me demandais ceci: est-ce que la constitution du Canada, prévoit une procédure à suivre, dans le cas où un premier ministre d'une province, se conduit d'une façon antidémocratique; que la mauvaise gestion de son gouvernement appauvrit la population concernée; qu'on peut démontrer qu'il agit contre les intérêts de la dite population; qu'il ment à répétition, et cache des informations essentielles aux citoyens; et d'autres choses encore...
    Aux États-Unis, ils ont la procédure dite «impeachment», pour le cas d'un président qui se montrerait indigne de sa fonction. Y aurait-il quelque part dans la constitution, un pendant canadien à cela?
    Je pense que le cas de John James Charest est tel, qu'il va causer beaucoup trop de dégâts, avant les élections de 2012 ou 2013...

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2009

    Lu dans le Forum Josée Legault - VOIR|Mtl. - 2009 03 04 - La question qui tue
    Warren Peace a dit :
    re: La question qui tue ( Josée Legault - VOIR|Mtl. - 2009 03 04 )
    La feuille de route d'Henri-Paul Rousseau est impressionnante. Bilan positif a la BNC. Bilan positif à la Banque Laurentienne. Bilan positif à la tête de Boréal Assurance, d'abord La Laurentienne, elle-même résultat de la fusion La Prévoyance / Les Prévoyants du Canada, elle-même absorbée par la multinationale Axa, si je ne m'abuse.
    Bilan positif - très positif, même -, à direction de la Caisse de Dépôt, période 2003-2007, alors que selon les chiffres fournis à la page 42 de son Rapport annuel 2007, la Caisse aura connu un taux de rendement qui la situe à l'intérieur des cinq premiers centiles. En clair, cela veut dire que la performance de la Caisse était supérieure à celle de 95% des Fonds d'investissement ou de placement comparables, au Canada. Remarquable...
    Évidemment, je ne saurais me porter garant des chiffres avancés par la Caisse; je ne les ai pas vérifiés. Mais à première vue, c'est impressionnant.
    Arrive 2008, et c'est le désastre. Que s'est-il passé?
    Le rendement élevé et le risque sont deux frères siamois; l’un ne va pas sans l’autre. Manifestement, et jusqu'à 2007, la stratégie agressive de la Caisse a produit des résultats qui faisaient l'envie, mais la Caisse est devenue, depuis, la risée. C'est que, tout simplement, le risque a fini par se matérialiser, brutalement.
    Haro sur le baudet? Holà! Trop de questions demeurent sans réponses, pour l'instant. Et si nous commencions d'abord par identifier le baudet?
    Nous ignorons le niveau d’ingérence du gouvernement Charest. La cupidité des politiciens, avides de rendements élevés, aura-t-elle causé la perte de la Caisse? Cette cupidité, le cas échéant, aura-t-elle forcé la main des gestionnaires de la Caisse, au point de les pousser vers des titres (les PPCA, ou “papiers commerciaux”, par exemple) hautement spéculatifs?
    La Caisse est le principal actionnaire du principal émetteur de ces PPCA qui ont causé sa perte et que les autres fonds de placement ont refusé d’inclure dans leur portefeuille.
    Si Henri-Paul Rousseau a été l’instigateur de ces opérations spéculatives, qu’il porte le bonnet d’âne et qu’il reçoive les coups de pied au cul qui s’imposent. Et si les documents contractuels signés en faveur de Rousseau ne l’interdisent pas, qu’on le poursuive alors pour négligence et faute professionnelle.
    Si… Si et seulement si…
    Si Pauline Marois souhaite passer Monique Jérome-Forget dans la moulinette d’une Commission parlementaire, ou bien c’est une partie de pêche et de la petite politique politicienne, ou bien elle sait, et croit pouvoir démontrer des choses que le public ignore encore.
    Rousseau a quitté la Caisse en mai 2008. Soit-disant pour “relever d’autres défis”.
    Henri-Paul Rousseau "démissionne", fin mai. On lui verse environ 400 000$. Pourquoi? À cet égard, nous ne pouvons que… spéculer, sans faire ici un vilain jeu de mots. Je sais, le "gouvernement" a pris cette vilaine habitude de verser une généreuse prime de départ à ses gestionnaires démissionnaires. C'est là une aberration, aux yeux de quiconque aura le moindrement réfléchi à la notion de "prime de départ". Ce sera une aberration parmi tant d'autres. Peut-être.
    A-t-il été “démissionné” de force, pour ne pas dire CONGÉDIÉ? Dans l’affirmative, pourquoi l’a-t-il été? Parce que Jérome-Forget détenait contre lui des preuves accablantes d’incompétence? Ou parce qu’il manifestait trop de réticences à poursuivre dans une voie (les PPCA) dans laquelle la ministre voulait forcer la Caisse à s’engager?
    Se pourrait-il, alors, que la "prime de départ", insérée dans un document contractuel confidentiel, constitue plutôt une prime au silence? Se pourrait-il que Henri-Paul Rousseau puisse avoir monnayé son silence? Se pourrait-il qu'il ait accepté de porter le bonnet d'âne, en lieu et place de respectables politicien(ne)s?
    Qui sait, informée des variations de la péréquation, ou des demandes salariales des salariés et professionnels de l’État à un moment quelconque, peut-être madame la ministre à la sacoche dégarnie aura-t-elle donné des directives visant à accroître rapidement les taux de rendement, quitte à prendre des risques additionnels?
    Je n'accuse en rien. J'élabore des questions...
    Aussi longtemps que je ne connaîtrai pas les réponses à ces questions, toutefois, je ne vais ni condamner, ni encenser Rousseau, dont je me contente, ici, de souligner le talent de gestionnaire. Et sans en tirer la moindre conclusion.
    Des coups de pied a cul doivent être donnés. À la ministre? Au premier-ministre? Au sous-ministre? À Rousseau, qui aura dirigé la Caisse pendant ces années de turbulence? À des gestionnaires subalternes qui auront agi sans l’autorisation de a direction, mais à la demande expresse des émissaires de la porteuse de sacoche? Nous n'en savons rien.
    Mais nous voulons savoir..
    Alors, cette Commission parlementaire, madame la ministre à la sacoche?
    # 05 mars 2009, 13:16

    Michèle Bourgon a dit :
    re: La question qui tue
    @Warren Peace,
    Votre pseudo est vraiment rigolo. Un émule de Tolstoï peut-être ?
    Votre texte est très intéressant. Si c'était vrai, ce serait affolant, scandaleux et ça obligerait la démission de tout le gouvernement.
    Difficile à croire et de toute façon, comment vérifier ces allégations ? On refuse la commission d'enquête.
    Il faut continuer d' exiger que la lumière soit faite sur ce dossier capital.
    # 05 mars 2009, 15:57

    Marie-Andrée Gauthier a dit :
    re: La question qui tue
    Bravo pour ces questions pertinentes Monsieur Guerre et Paix ! ; )
    Et si vous aviez raison en grande partie ?
    Oui, je crois que Madame Marois sait des choses qu'elle ne peut dévoiler elle-même, voilà peut-être la raison de son insistance à faire parler Madame Sacoche à Doublefond.
    # 05 mars 2009, 19:02
    Voir d'autres excellentes observations
    Forum Josée Legault - VOIR|Mtl. - 2009 03 04 - La question qui tue