Parce que si on ne s'occupe pas de politique, elle s'occupe de nous

Tribune libre

Les récents événements politiques découlant de la contestation du leadership de madame Pauline Marois, chef du Parti Québécois, ainsi que de la mise en doute de la volonté de ce dit parti à faire de l'indépendance de la nation québécoise son principal cheval de bataille, ont vu naître un nouveau parti dans notre sphère politique québécoise. Non, je ne parle pas de ce ramassis de vieux politiciens recyclés qui a pour but de jeter le Québec en pâture aux grands financiers de ce monde, je parle plutôt de l'Option Nationale du député de Yamaska Jean-Martin Aussant.
Ce nouveau parti ne se contente pas de dire qu'il fera de la politique différemment, il agit.
En proposant un projet de société clair aux québécois l'O.N. fait figure d'électron libre dans le paysage politique actuel.
Jean-Martin Aussant, économiste de formation, démontre que le Québec n'est pas la province pauvre à laquelle on voudrait bien nous faire croire. Il va de soi qu'il est avantageux pour les forces oeuvrant à l'encontre de l'émancipation du peuple québécois de répandre cette image de médiocrité qui mine la fierté de tant de gens au Québec.
En remettant les faits en perspective M. Aussant déboulonne nombre de faussetés trop longtemps véhiculées! Sur la péréquation par exemple, qui prouverait la faiblesse de l'Économie québécoise, le chef de l'O.N. nous rappelle que la réalité est tout autre et que le Québec contribue bien plus aux finances canadiennes que le peu qu'il en retire. Le fait est que nous donnons la moitié de nos impôts à Ottawa, pour qu'ils soient gérés par un gouvernement qui n'est en rien redevable à la population du Québec et dont les objectifs vont à l'encontre des désirs politiques et sociaux des Québécois. C'est en grande partie à même les travailleurs québécois que le Canada d'aujourd'hui s'est fait, il ne faudrait pas l'oublier! Quels bénéfices pour le Québec? Le droit d'être une province pauvre, dénigrée, tassée.
Il en va de même pour le peuple québécois lui-même, méprisé, injustement taxé de fermeture d'esprit, de xénophobie, alors que le Québec est, et restera toujours, une terre d'accueil, une société ouverte sur le monde et voulant jouer son rôle dans le grand concert des peuples. Les propositions visant à rapprocher les peuples québécois des peuples autochtones du Québec en visant à redonner à ceux-ci les outils nécessaires à la pérennité de leurs cultures sont aussi tout à l'honneur de l'Option Nationale.
Le défi de M. Aussant sera de diffuser ce message rafraichissant, de le rendre disponible à la population du Québec qui n'a rien eu de tel à se mettre sous la dent depuis les tout débuts du P.Q. Dans la ligné des Lévesque, Lesage et autres grands hommes québecois, M. Aussant propose un projet porteur, emballant, pour un Québec à notre image. Il faut sortir de cette rhétorique de la médiocrité. Le Québec n'est pas destiné à être une province médiocre mais à être un pays de réussite, d'accomplissements, un pays où il fait bon vivre, un pays ouvert sur ses différences et ouvert aux autres nations mais fier de son fait français et de son histoire, un pays du 21e siècle.
Si l'avenir du Québec vous tient à coeur je vous invite à lire la plate-forme proposée par M. Aussant en prévision du premier congrès de l'Option Nationale qui se tiendra le 25 février prochain.
Plate-forme proposée de L'O.N.
Michel L'Héreault


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    16 février 2012

    Monsieur Savoie écrit dans son commentaire: "Option Nationale n’est malheureusement pas reconnue suffisamment. Il doit bâtir sa crédibilité auprès des médiats"
    Option National n'aura jamais de crédibilité auprès des médias à moins qu'Aussant joue de finesse avec eux. Et par "finesse", j'entends par là, une approche qui permet à ON de mettre à profit optimal les réseaux sociaux, les réseaux d'entrepreneurs (petits et moyens), les écoles, etc. Les journaux, TV et radios devront s'approvisionné auprès de sources secondaires avant d'accéder directement à ON. On doit les éviter pour un temps, faute de quoi, ils feront de ON, ce qu'ils ont fait avec le Nouveau Mouvement Citoyen.
    En d'autres termes, d'entrée de jeun, Option Nationale part perdant avec les journalistes, qui sont d'un conformisme à couper le souffle, et qui suivent les ordres de leur patron. Des patrons qui ont main mise sur tout ce qui bouge au Québec et qui ne souhaite pas que justice se fasse.
    Aussi, pour Legault, Charest, et je crois Marois (mais je ne suis pas certain encore), ils ont tous des patrons qui ont les mains sur les leviers médiatiques. Ce n'est pas le cas de Aussant, c'est pourquoi il doit être hautrement stratégique pour gagner.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 février 2012

    M. L´HÉREAULT
    Cette brise rafraîchissante se répand doucement dans notre paysage politique. Option Nationale n’est malheureusement pas reconnue suffisamment. Il doit bâtir sa crédibilité auprès des médiats. Espérons que le congrès de fondation du 25 février soit le départ d’une belle grosse vague comme seuls les québécois ont le secret d’en partir. M. Aussant est attachant et son message est positif et clair. Il a avantage à être d’avantage exposé.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    15 février 2012

    Platon a écrit quelque part que le prix à payer pour ne pas s'occuper de la chose publique était de se laisser diriger par des gens qui valaient moins que nous.
    La plate-forme politique de l'Option Nationale est certes excellente. Cependant, je m'inscris en faux contre cette idée qu'on doive faire peau douce avec les aborigènes du Québec puisque cela signifie de continuer à leur faire encore et toujours plus de concessions. Si nous devons le respect et la politesse aux premiers habitants du pays, nous ne leur devons rien de plus que ce qui est juste. C'est surtout vrai quand on considère que, pratiquement, les Québécois ne leur ont jamais fait de mal.
    La méthode gentille pour essayer de s'en faire des alliés est improductive puisque ce n'est tout simplement pas leur intérêt de se joindre à nous. Pour eux, la stratégie la plus payante est de s'emparer de tout ce que nous avons la stupidité de leur donner sans exiger aucune contrepartie véritable pour ensuite nous dénigrer sur toutes les tribunes, notamment anglo-canadiennes, pour que le reste du monde nous oblige à leur faire encore plus de concessions.
    De mon côté, la stratégie que je propose est de nous montrer courageux en toutes circonstances: avec Ottawa, avec les autochtones, avec les immigrants ou avec n'importe qui d'autre. Je propose, entre autres, de dire crûment, mais poliment, la vérité aux immigrants, exactement comme l'a fait Jacques Parizeau au soir du référendum de 1995. Je propose d'aller nous-mêmes à la Cour internationale de justice pour demander quel est le droit international au sujet du tracé des frontières, etc.
    Tant que nous continuerons à nous comporter comme des chiens battus, nous allons continuer à susciter le mépris. Et personne ne se joindra à nous. Il faut absolument arrêter de perdre!
    Jean-Jacques Nantel, ing.