Re : M. B.-C., «[Très brève leçon de politique linguistique…->www.journaldemontreal.com/2016/07/30/tres-breve-lecon-de-politique-linguistique-a-lusage-de-ceux-qui-ny-comprennent-pas-grand-chose]»
Texte particulièrement lucide (sens a-bouchardien du vocable), monsieur Bock-Côté. Aussi le concitoyen - et compatriote - que je suis l’aura fort apprécié.
Moins pour la réalité du propos, vous l’aurez deviné, que pour sa cinglante vérité.
En effet -. Enivrés par les effluves idéologiques du gaz mortel de l’«insignification» de Soi, Québécoises et Québécois, nous sombrons — comme heureux d’échapper aux interminables combats de l’existence, de la subsistance, de la survivance — dans le sommeil d’où l’on ne revient pas.
Même Le Devoir, très manifestement (hormis un chroniqueur ici ou là, à l’occasion; quoique pas des moindres, il est vrai), n’en a plus rien à cirer. C’est dire…
Au reste, il serait à peine, à peine exagéré, d’affirmer qu’il en est de même au sein du Parti (méconnaissable) des Camille Laurin, des René Lévesque, des Robert Burns et des Jacques-Yvan Morin.
Et Philippe Pétain est heureux. Ô combien heureux !
Et ce, sans même devoir s’occire à son tour.
Régnant depuis les cimes sur le cimetière national longtemps espéré de tous ses voeux, il ne lui reste plus alors qu’à contempler ce spectacle sublime: une femme en burqa.
Oubliant ce faisant ce mot de Chateaubriand enfoui au fond, au plus profond, de sa (mauvaise? Allez donc!) conscience: «L’ambition dont on n’a pas les talents est un crime».
Et à quoi je rétorquerai, vacillant mais toujours vivant: Y aura-t-il parmi Nous, cent ans plus tard, très exactement, mais avant trop tard, un adjudant Péricard pour se lever du fond des tranchées, de Verdun pour le coup, pour beugler à ses troupes :
Debout les morts !
Et si je puis me permettre, dans la même ver/veine, quoique bien modestement, afin d’alimenter le débat, sinon le drame, voire, la tragédie, [une intervention analogue->www.vigile.net/Les-Bilinguistes-Grands-sorciers] qui remonte à plus de neuf ans passés. Comme quoi, n’est-ce pas…
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
7 août 2016-
[ Mot préliminaire à l'attention de l'administrateur de Vigile actuellement en service: Si vous ne publiez pas cette courte intervention, j'apprécierais que vous l'acheminiez directement à M. Bouthillette, à moins que vous ne me transmettiez son courriel afin que je procède moi-même. Car les coordonnées-courriel de monsieur restent introuvables sur la Toile. Quelle que soit votre décision, j'apprécierais beaucoup, si vous êtes d’accord, que vous me fassiez part de vos intentions. Merci d'avance ]
-
Je subodore, M. Bouthillette, que vous êtes (outre l'exact contemporain de Jacques Brel!) le journaliste et auteur, entre autres progénitures éclairées issues de votre plume, de l'incontournable Canadien-Français et son double (© 1972).
Le cas échéant, c'est avec respect, et reconnaissance, que je vous salue.
(Sinon, eh bien je vous salue amicalement tout de même…)
Espérant pour vous, incidemment, une vie aussi longue et active que celle de votre concitoyen non moins éminent, et d’ailleurs toujours très présent parmi nous, le Nous itou, j'ai nommé: M. Pierre Demers.
Très cordialement, monsieur Jean
Archives de Vigile Répondre
5 août 2016Merci monsieur Gouin de nous faire redécouvrir ce texte "Les Bilinguistes - Grands sorciers des langues phagocytaires" vraiment très instructif sur le sujet et tellement agréable à lire.
Marcel Haché Répondre
5 août 2016« Un jour, ceux qui écriront l’histoire de notre peuple ou de ce qui en restera diront certainement que le 30 octobre 1995, nous avons basculé dans une dynamique régressive qui a mutilé dans ses replis les plus intimes l’identité nationale ». Mathieu Bock-Côté.
En s’investissant dans les seuls « intérêts du Québec », intérêts qui n’ont jamais été rien d’autre que les intérêts de la « province de Québec », province maudite qui n’a pas du tout été constituée pour Nous… le Bloc de Gilles Duceppe s’est comporté comme une gang d’insouciants sinon d’imbéciles heureux.
Mais il y a pire : les référendeux. Ceux-là ne cèdent pas leur place d’être les idiots utiles les plus inutiles à notre Cause.