« Le Devoir »

Sommeil, sortez de ce corps !

Autour de la magnifique Lucille Dumont

Tribune libre

-

Bonjour,

J’apprenais plus tôt cet après-midi - sur le site du Journal de Montréal (!) - le décès de la très, très grande dame québécoise de la chanson.

J’ai nommé : Madame Lucille Dumont.

Une formidable interprète de Jacques Brel, de Jacques Blanchet et de Sylvain Lelièvre, entre autres grandes figures du milieu.

Celui de la Beauté à la fois émouvante, intelligente et musicalisée.

Or pas un mot sur le site cybernéenn du Devoir.
Pas un mot…

Mais dites-moi, une fois de plus, que devient donc ce Devoir ???

Les billets d’humeur de M. Brian Myles et de M. Guy Taillefer (à distinguer d’authentiques éditoriaux, la plupart du temps : ce n’est pas plus mal, à la rigueur, stricto sensu, mais autre chose...) suffiront-ils à perpétuer la réputation de ce quotidien autrefois de haute tenue…?

Madame Dumont, Reconnaissance à vous pour tant de grâce toutes ces décennies durant !

Featured 9d70efc13bfcf28a347710d42fbdde90

Jean-Luc Gouin94 articles

  • 111 886

Chambrelan du verbe et indocile citoyen de la Cité (les dossiers de la Francité et de la « Question » nationale du Québec l’occupent – et le préoccupent – tout particulièrement), mais également docteur en philosophie diplômé de l'Université Laval et spécialiste nord-américain du penseur allemand Hegel, JLG a publié ouvrages et maint article portant pour la plupart sur celui-ci.



Hegel. De la Logophonie comme chant du signe, son dernier opus, fruit de trente ans de recherche, a été publié simultanément, en 2018, et aux PUL, à Québec, et chez Hermann à Paris.

 

Textes « citoyens » choisis de Jean-Luc GOUIN ( 1995-2018 )

( parmi quelques centaines, qui hélas ne vieillissent pas )

 

•• Les Bilinguistes. Grands sorciers des langues phagocytaires

•• Débat sur la langue dans le quotidien Le Devoir (Été de 1998)

•• Qui sort, digne ! Franchir le miroir de notre schizophrénie collective

•• Le Franc Pays. Québécois ou Québec coi ? (+ de 20 ans plus tard, rien n’a changé...)

•• Le Lys dans le lisier (Ou pourquoi l’Indépendance du Québec, en quelques mots)

•• Aux larmes citoyens ! (anthropoème en hommage à Gaston Miron)

•• Philippe Couillard : Le Philippe Pétain de notre temps (Lettre à mon premier sous - ministre)

•• Autres espaces de réflexion (Société, Culture, Politique... dont : Ouvrez le Feu ! , Liquider pour argent liquide , Halloween. Plaie ou plaisir de l’enfance ? , Interdit de ne pas fumer ! ...) 

•• De l’humain travesti en divin (modeste contribution au projet d’une Charte de la laïcité)

•• Précis sur la malhonnêteté intellectuelle (aussi nommée mauvaise foi)

•• L’Homme Prométhée (une forme de « CQFD » irrésistible aux textes qui précèdent...?)

 

 





Laissez un commentaire



7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2016

    .
    UNE NATION TOUT ENTIÈRE SUR LA PENTE DE L'INSIGNIFIANCE ???
    Mot à l'attention du Devoir et de «ICI» Radio-Canada

    .
    Point de référence : Le décès récent de Mme Lucille Dumont
    .
    Il faut hélas préciser que le "second" article sur madame Lucille Dumont n'aura jamais été publié en version "papier".
    En revanche, 48 ou 72 heures plus tard, à la faveur de ses récitals en Québec, Celine Dion faisait la Une!
    Morale de l'histoire : depuis que M. Brian Myles s'est saisi des rênes de l'enfant chéri d'Henri Bourassa, Le Devoir a des airs de Journal de Montréal (ou de Québec) comme jamais.
    Hélas, "ils" sont en bonne voie de me perdre comme (fidèle) lectrice (depuis de nombreuses années).
    Et ça ne me réjouit pas du tout de "devoir" l'affirmer.
    Question : devrai-je abandonner Le Devoir comme j'ai abandonné, progressivement, la télévision de Radio-Canada (Ici ou... ailleurs, peu importe), puis sa 1ere chaîne radio, puis la "seconde" (je ne sais plus comment les appeler, tellement le contenant change tout en conservant un contenu quasi-intégralement nul).
    Car, en effet, n'y sont plus diffusés que bavardage, variétés et... propagande (quelque indirecte qu'elle soit, notamment par "abstention" : la plus insidieuse de toutes les formes de celle-ci). Bref, une langue et des propos approximatifs et trop souvent insipides. Il y a encore des exceptions, certes. Mais il s'agit d'une infime minorité d'individus... qui disparaissent progressivement (retraite, découragement, dégoût (?)…).
    Et remplacés par des "ados" (même quand ils ont 30 ou 40 ans...) à la culture d'une superficialité à donner froid dans le dos.
    Et dire que je fus autrefois une véritable "fanne" de Radio-Canada. Quelle chute monumentale vers l'insignifiance! J'en suis inconsolable.
    M. Brian Myles, Mme Luce Julien (une rédactrice en chef qui n'écrit pas un moindre mot, soit dit en passant : c'est Mme Boileau qui doit se bidonner...), est-ce sur cette pente-là que vous désirez nous entraîner???
    Autre question (d’ordre plus général) : La médiocrité est-elle le seul sentier que le Québec actuel se voit capable d'arpenter…?
    M. Myles, Mme Julien : Bougez. Ou partez.
    Car il est vraiment moins "Une".
    De grâce. Ne me jetez pas aux orties comme l'aura si bien su faire Radio-Canada.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2016

    -
    PAR ACQUIT DE CONSCIENCE
    Repartie à madame la rédactrice en chef

    Madame Luce Julien, [rédactrice en chef du Devoir->ljulien@ledevoir.com], à qui j'avais acheminé ce petit mot critique au préalable, eut la gentillesse de me répondre. Et avec diligence qui plus est.
    Voici donc une mise au point que j'ai la faiblesse d'estimer pertinente.
    - - - -
    J’ai consulté le site du Devoir une dernière fois, ce jour du vendredi 29 courant, vers 18h. Il n’y avait rien au sujet de madame Dumont.
    Or après vous avoir écrit, madame la rédactrice en chef, hier, samedi le 30 (et ce, suite à la consultation du site du même quotidien en fin d’après-midi), j’ai constaté en effet …un tout petit encart en bas de page de la section «Économie»(!). De la version imprimée.
    En page C-6 très précisément, comme le signale M. Carmichael...
    En conséquence, j’aurai été un peu rude dans ma réaction. Ou enfin, un peu rapide. Et je suis disposé à cet égard à faire amende honorable.
    Reste qu’un traitement pareil de ce type d'information (quelques heures à peine, sinon minutes, en portail, puis vite «renvoyer» la «dépêche» en plage obscure, voire, quasi-secrète, des pages économiques), est à mes yeux peu digne d’un média qui se fait fort de posséder une colonne vertébrale… culturelle.
    Cette grande dame de la Chanson de Chez-Nous - Madame Lucille Dumont - méritait mieux. Beaucoup mieux.
    Or c’est précisément ce type d’errance que je repère trop souvent depuis, disons, Février dernier…
    Cela dit - et rebelote ! - je dois admettre également que Le Devoir s’est enfin repris correctement (ou quelque chose d’approchant, disons) par le biais du texte «multi-auteurs» inséré depuis lors en version cybernéenne aux coordonnées numériques suivantes. Bien.
    On admettra tout de même qu’il se sera agi en l’occurrence d’un traitement certainement pas des plus honorables, en dernière analyse. Car il aura fallu, littéralement, «fouiller» les sections du site du Devoir pour dénicher ladite information. En d’autres termes, et ce n'est pas anodin, il fallait connaître l’information au préalable (incidemment, pour ce qui me concerne, via une visite rapide et impromptue du site du Journal de Montréal...) avant de retracer celle-ci - dans un second temps - au sein du quotidien de la rue de Bleury. Pas exactement transcendant, on en conviendra, n'est-ce pas, comme façon de rejoindre son lecteur.
    N’en faisons pas toute une histoire pour autant, certes: Le Devoir n’a tout de même pas commis, en cette «affaire», une bourde impardonnable. Vous conviendrez toutefois, madame Julien, qu’il y a, à la lumière de ce cas de figure, place à amélioration dans les manières de faire.
    Car madame Lucille Dumont — je le répète, et je suis convaincu que ce n’est pas la fine plume de votre collègue, M. Sylvain Cormier, qui me contredira (et qui y reviendra sans doute, on peut en tout cas l'espérer) — méritait mieux à la faveur de son grand Départ.
    Départ qui au reste, vous l’aurez compris, m’attriste beaucoup. Comme il attriste certainement tout amoureux ou amoureuse de la Chanson (de l’élégance aussi) investi(e) d’une mémoire culturelle qui, à l’instar de M. Cormier, incidemment, dépasse les derniers six mois.
    Sur ce, merci, madame Luce Julien, d’avoir pris la peine de me répondre.
    Peut-être que votre directeur saisira, ce faisant, l’opportunité de se rendre à son tour un peu plus accessible, ou moins invisible, auprès de «son» lectorat.
    Car Le Devoir n’a pas droit à autre chose que l’Excellence. En tout. Et tout le temps.
    Aussi est-ce dans cette optique, et cette optique seulement, que je m’autorise à émettre critiques (dénuées de toute complaisance, il est vrai) à son égard.
    Le Québec de notre temps est par trop médiocre, et depuis maintenant trop longtemps, pour que les très rares piliers d’intelligence, de vision et de compétence qui restent au sein de la collectivité nationale sacrifient à leur tour, avec empressement et du même souffle, à l’elvisgratonnade de ce qui nous fait désormais office de Québec Inc. et de Gouvernement. Indistinctement.
    Bien cordialement à vous, madame Julien,
    Jean-Luc Gouin
    Capitale nationale, dimanche le 31 Juillet 2016

  • Henri Marineau Répondre

    31 juillet 2016

    Celle que l’on surnommait à juste titre « la Grande Dame de la chanson » s’est éteinte à l’âge vénérable de 97 ans. À mes yeux, Lucille Dumont incarnait à merveille la grâce et la distinction, des qualités qui l’ont suivie tout au cours de sa carrière d’interprète.
    Toutefois, sa plus grande contribution fut sans contredit son engagement à l’essor de futures vedettes québécoises de la chanson lorsqu’elle fonde en 1968 « L’atelier de la chanson » qui lui permettra de se consacrer entièrement à la relève des talents québécois.
    Lucille Dumont faisait partie de cette classe de personnalités qui dégageait un charisme inné auquel personne ne pouvait demeurer indifférent. Sa prestance naturelle lui conférait un respect incontournable à chacune de ses présences à la radio d’abord puis au petit écran par la suite.
    Sincères remerciements à vous, Mme Dumont, pour avoir porté avec fierté et générosité le flambeau de la chanson québécoise et contribué avec ténacité et professionnalisme à l’éclosion de plusieurs talents québécois…Vous méritez amplement votre place au panthéon des artistes du Québec!

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2016

    Dans la version papier de samedi: Page C6

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2016

  • Jean Lespérance Répondre

    30 juillet 2016

    Le nom du journal allait de pair avec sa devise qui était autrefois : Fais ce que dois, maintenant Le Devoir n'a plus le devoir de faire quoi que ce soit. En changeant sa devise, le journal a vendu son âme, il est devenu un spectateur plutôt qu'un acteur. Et un spectateur qui ne se pose pas de questions, et quand il en pose, elles sont futiles. Il n'est plus à la défense des québécois mais à la défense des canadiens. Il agit à la manière de son ancien directeur Claude Ryan qui ondulait comme un serpent pour finalement nous mordre, c'est-à-dire se prononcer contre nos intérêts communs.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    30 juillet 2016

    Vous avez raison de vous scandaliser. Carrière strictement québécoise(?), vécu près de 100ans... who cares! N'a pas tapissé les gazons de Osheaga! ou des Plaines, pleines, plaintives... de troupeaux... unanimes!