Le gouvernement libéral veut moderniser et renforcer la Loi sur les langues officielles.
La ministre des langues officielles, Mélanie Joly, a annoncé le lancement d'un examen de la loi lors d'une assemblée publique à l'Université d'Ottawa, lundi matin.
Elle a souligné que cette année marquait le 50e anniversaire de l'enchâssement du bilinguisme officiel dans la législation canadienne.
C'était en 1969, sous le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau. En 2019, sous celui de Justin Trudeau, « cette fois-ci, on va aller plus loin », a lancé la ministre lors de son allocution.
La ministre Joly a présenté le gouvernement libéral comme un rempart contre ces autres gouvernements qui « abdiquent leurs responsabilités » en matière linguistique.
L'examen de la loi s'échelonnera sur plusieurs années, possiblement au-delà d'un hypothétique second mandat libéral.
À moyen terme, au cours des prochains mois, des consultations seront menées aux quatre coins du pays. On fera ensuite le point en mai, dans le cadre d'un symposium qui se tiendra dans la capitale fédérale.
La ministre Joly a déclaré que la loi avait eu « un impact immense », ayant « permis le renforcement des communautés linguistiques partout au pays et l'émergence de générations fières de la dualité linguistique qui nous définit en tant que Canadiens ».
Elle a ajouté que le gouvernement s'engageait dans cet examen « pour mieux outiller nos communautés de langue officielle afin qu'elles soient en mesure de relever les nouveaux défis auxquels elles sont confrontées et assurer leur vitalité à long terme ».