Le gouvernement Trudeau a annoncé jeudi des dépenses de 113 millions de dollars réparties sur quatre ans dans un programme qui vise à améliorer les services fournis aux immigrants avant leur arrivée au Canada.
Pour l'occasion, Ottawa s'appuie sur seize fournisseurs qui offriront « des services virtuels et en personne à de nouveaux arrivants de partout dans le monde, y compris des réfugiés, avant leur arrivée au Canada ».
Les services préalables à l'arrivée ont pour but d'informer les nouveaux immigrants sur la société canadienne et de réduire les obstacles auxquels ils pourraient être confrontés. Les services en personne seront offerts en Chine, en Inde et aux Philippines.
Un des fournisseurs n'a pas bonne presse
Pour annoncer son nouvel « investissement » de 113 millions, le ministre fédéral de l'Immigration, Ahmed Hussen, avait choisi les bureaux de la firme S.U.C.C.E.S.S., de Vancouver, l'un des fournisseurs retenus par son ministère. Un choix douteux, car sur le site d'évaluation Glassdoor, S.U.C.C.E.S.S. obtient une note de 2,2 sur 5.
Selon les internautes qui ont laissé un commentaire, la firme offrirait des salaires peu avantageux et ferait preuve de « racisme ». À ce sujet, l'un de ces internautes a été assez clair : « Aucune possibilité de promotion pour les employés non chinois », a-t-il écrit. Un autre : « Arrêtez d'humilier le personnel juste parce qu'il a mal agi », a-t-il lancé.
Un choix douteux, en effet.