Depuis le carnage d’Orlando, qui a vu Omar Mateen ouvrir le feu dans une boîte de nuit associée à la communauté homosexuelle, les politiciens et les commentateurs ont multiplié les pirouettes rhétoriques pour éviter de se confronter à la réalité.

On a parlé d’un crime haineux contre les homosexuels, on a aussi dénoncé l’homophobie des grandes religions. Certes, oui, mais au nom de quoi a-t-on commis ce crime?

On a même fait le lien entre ce carnage et la montée de Donald Trump! On spécule consciemment à partir d’une fausse piste.

Censure

On a parlé, parlé et encore parlé, mais surtout pour ne pas dire que nous sommes, encore une fois, devant une manifestation du terrorisme islamiste.

Cette vérité, nous faisons tout pour la taire, pour éviter les amalgames, pour ne pas persécuter les musulmans.

On dénoncera même ceux qui dénoncent l’islamisme. On les accusera d’islamophobie.

C’est le monde à l’envers. Ceux qui veulent défendre nos libertés sont culpabilisés et traités comme des voyous.

Il y a là une écœurante lâcheté, une puante hypocrisie. Et un déni de réalité.

Les faits sont pourtant là: Omar Mateen, avant son crime, a prêté allégeance à l’État islamique, qui a revendiqué l’attentat contre les «sodomites».

Extermination

C’est d’une guerre, dont il est question, et d’une guerre d’extermination, menée par des islamistes fanatiques qui veulent rayer le monde occidental de la surface de la planète ou le soumettre à une tyrannie absolue.

L’islamisme hait le monde occidental et ses libertés.

Et peu importe ce que diront les théologiens sophistiqués, l’État islamique prétend mener cette guerre au nom d’Allah.

Ça ne veut pas dire que les musulmans dans leur ensemble sont responsables de cette guerre et des tueries qui se multiplient. Évidemment pas.

Mais soyons honnêtes: l’islamisme veut notre mort. On devrait oser le nommer sans s’en vouloir.