(Montréal) L'ancien député péquiste de L'Assomption Jean-Claude St-André se lance dans la course à la direction d'Option nationale, a appris La Presse.
Il s'agit d'un retour en politique après cinq ans d'absence pour ce fervent indépendantiste. «C'est une longue campagne qui s'annonce. Et nous allons travailler fort», a-t-il lancé d'entrée de jeu.
Jean-Claude St-André a été député de L'Assomption pendant 11 ans. Il a quitté la scène politique après avoir été exclu de l'investiture de sa propre circonscription. «En 2008, le Parti québécois m'a exclu parce que j'exprimais des idées trop claires. Ce sont ces mêmes idées qui m'ont amené chez Option nationale au moment de sa fondation», précise-t-il.
Selon le candidat, il est nécessaire de poursuivre le travail entamé par l'ancien chef, Jean-Martin Aussant. «Les idées sont toujours plus fortes que les hommes qui les portent. Il y a donc nécessité de poursuivre le travail», a-t-il fait valoir.
L'ancien député veut profiter des prochaines semaines de campagne pour parler, entre autres, des questions de «justice sociale, d'intégrité, de transparence, d'éthique, d'une meilleure répartition des richesses», a-t-il ajouté.
«Il est temps qu'on donne une option à la population. Un gouvernement qui va travailler pour améliorer la qualité de vie des gens et qui va être au service de la population», a-t-il dit.
Un deuxième candidat
Professeur de philosophie dans la région de Québec, Sol Zanetti s'est également lancé dans la course, jeudi à Montréal. Âgé de 31 ans, le militant veut profiter de la campagne pour débattre de différentes idées.
Parmi celles-ci, il veut «développer la culture démocratique du parti, réaffirmer le message indépendantiste d'Option nationale». «Je veux aussi que le parti joue un rôle plus proactif dans le ralliement des forces indépendantistes au Québec», a-t-il dit.
Jeudi, l'ancien président du Mouvement pour le Québec Jocelyn Desjardins a fait savoir qu'il ne tentera pas de succéder à Jean-Martin Aussant à la tête du parti souverainiste.