Lors d’un coup médiatique hautement symbolique destiné à promouvoir l’Islam de façon détournée, des enfants canadiens ont été manipulés en donnant un concert de bienvenue pour le premier contingent des réfugiés syriens arrivés en Ontario.
Un chant islamique humiliant qui célèbre la soumission officielle à l’islam
Un chœur d’enfant a chanté en arabe, ce vendredi 11 décembre 2015, un chant islamique humiliant qui célèbre la soumission officielle des habitants de la péninsule arabe à l’Islam en juillet 622.
Le choix de ce chant islamique n’est pas innocent.
Il semble que ceux qui ont soufflé ce choix (des ONG musulmanes proches des Frères Musulmans très actifs au Canada) ont voulu faire passer un message tout en induisant sans doute volontairement en erreur les organisateurs canadiens qui voulaient accueillir au mieux les réfugies syriens qui commencent à affluer vers le Canada depuis cette semaine.
Le fait que « Tala `al-badru`alaynâa » (la pleine lune s’est levée) a été chanté en arabe par des enfants canadiens autochtones démontre que cette initiative a été minutieusement préparée en profitant de l’ignorance des organisateurs occidentaux de la symbolique de ce chant, qui s’inscrit dans le contexte spécifique des débuts de l’Islam.
Dans le texte qui accompagne la vidéo sur YouTube, il est prétendu que ce chant avait accueilli Mahomet comme réfugié à Yathrib (future Médine).
Une contre-vérité historique, car en réalité les notables de la cité avaient fait précédemment acte de soumission à Mahomet en l’accueillant pour éviter les combats dans cette grande oasis voisine de La Mecque (Médine).
Bref contexte historique d’Arabie
Le 23 juin 622, à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les représentants de Yathrib (une ville pré-islamique à 400 kilomètres au nord de La Mecque) signent avec Mahomet un pacte officiel de soumission et acceptent d’accueillir les disciples mecquois, au total 70 personnes. Peu après, le prophète s’installe à Médine en compagnie de son compagnon de guerre Abou Bakr, pour fonder les bases du premier État islamique de l’histoire.
Suite à l’installation du prophète, Yathrib prend le nom de Medinat an-Nabi («la ville du Prophète») – Médine en français -. Mahomet aménage, sans attendre, un lieu de prière ou mosquée (en arabe masjid) en son centre.
Depuis une décision du premier calife, Omar, l’année de l’Hégire marque le début officiel de l’islam, la nouvelle religion dont Mahomet a jeté les bases. Le nom de cette religion et celui de ses fidèles viennent d’une expression arabe qui signifie : «soumission à Dieu».
De cet évènement mineur va surgir une religion meurtrière à vocation universelle
De cet évènement mineur, quelque part dans la péninsule arabe, va surgir une religion meurtrière à vocation universelle, l’islam. L’arrivée à Médine de Mahomet et de ses fidèles (environ 200 familles) ne tarde pas à annoncer le début de la guerre sainte (le jihad) (1).
Quelques années après son installation, Mahomet édicte une «constitution», la Sahifa. Elle encadre les relations entre les nouveaux arrivants musulmans, les juifs, les chrétiens et autres sabéens. Mais la présence de plus en plus envahissante des musulmans irrite les tribus juives. Il va s’ensuivre un conflit violent entre les deux communautés… (2).
L’envoyé d’Allâh commença alors une extermination systématique des « Banu Nadir », une des trois principales tribus juives de Médine, les accusant d’avoir rompu un traité de non-agression. Les deux autres tribus juives des Banû al-Nadîr ont embrassé l’Islam afin de conserver leurs vies et leurs biens !
Contexte de l’accueil des réfugiés syriens au Canada
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a accueilli personnellement le premier avion de réfugiés syriens qui a atterri à l’aéroport international Pearson de Toronto jeudi, et a aidé les familles à choisir des manteaux d’hiver qui avaient été récoltés auprès de la population canadienne.
Depuis le début 2014, le Canada a accueilli 3.500 réfugiés syriens et le nouveau gouvernement libéral envisage la venue de 25.000 syriens supplémentaires en 2016.
Il est évident que l’accueil des réfugiés syriens s’annonce essentiellement comme une initiative du gouvernement canadien pour participer aux efforts internationaux afin de soulager la souffrance de ce peuple venant d’un pays ravagé par la guerre civile.
Il n’y’a donc, en principe, aucune similitude entre l’arrivée des réfugies syriens au Canada et l’arrivée d’un conquérant pour établir un Califat et une nouvelle religion à Médine.
Pour les auditeurs musulmans, en tout cas, ce chant évoque indiscutablement la soumission de celui qui accueille
Le choix de ce chant historique n’a aucune raison d’être dans le contexte canadien. Mais pour les auditeurs musulmans, en tout cas, ce chant évoque indiscutablement la soumission de celui qui accueille.
Mahomet a montré à Médine comment un nouvel arrivant peut supplanter son hôte. On fait mine d’arriver comme réfugié et on finit par s’imposer comme maître sur la terre d’accueil.
Ci-dessous une traduction littérale en français :
« La pleine lune s’est levée, de la colline des adieux. Rendons-lui grâce, c’est une obligation, toute la vie à notre Dieu. Toi, Son apôtre, parmi les tiens; nous t’accueillons avec ferveur ! Médine grandit de ton destin. Bienvenue au meilleur prêcheur ! »
Dans quelques décennies, on verra si le destin du Canada sera comparable à celui de Médine, et si le sort des Canadiens sera comparable aux polythéistes de l’Arabie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Souhail Ftouh pour Dreuz.info.
(1) Dans cette période commence la nouvelle distinction du dar al-harb, le monde non-musulman hostile où il est licite de mener la guerre sainte, par opposition au dar al-islam, ou domaine de l’islam, et le dar-el-dawaà, terre de prédication vouée à rejoindre le domaine de l’islam.
(2) À Médine même, Mahomet impose sans ménagement son autorité. Selon les récits de la tradition, Asma, une poétesse ayant attaqué le prophète dans ses vers, est poignardée dans son sommeil par Omeir, un musulman aveugle. Dès le lendemain, celui-ci obtient un non-lieu de Mahomet. Le même sort attend Afak, un juif centenaire. Kab ibn al-Ashraf, un troisième poète, met en rage les musulmans en adressant des vers d’amour à leurs femmes. Mahomet réclame des sanctions et, le soir même, la tête de l’impudent roule à ses pieds.
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