Il y a la corruption de la mafia...

Obama (É.-U.) et Pinera(CHILI) complotant contre l'Équateur

Et il y a celle des gouvernements...

La CIA et le DEA trafiquent la drogue au Chili pour financer le renversement du président équatorien Rafael Correa…




Il va de soi que la corruption et le mensonge font bon ménage. Dans les deux cas, il s’agit d’une tricherie, grande ou petite, mais d’une tricherie. La complicité s’impose et la solidarité entre les partenaires en assure la viabilité.

Ici au Québec, la Commission d’enquête Charbonneau lève le voile sur les effets pervers de la corruption qui s’édifie en système et devient partie du quotidien tant et aussi longtemps que quelqu’un ou quelqu’une ne vienne sonner l’alarme. Nous y retrouvons alors la mafia, de nobles politiciens, d’ambitieux entrepreneurs, et de véreux fonctionnaires. Nous avons peine à y croire et l’interrogation qui nous vient à l’esprit est : « Qui eût pu le penser  ? »

Le cas du complot élaboré entre le président Obama et le président Pinera fait partie de cette trame qui s’alimente de corruption, de contrebande, de mensonges et d’hypocrisie. Les objectifs poursuivis ne sont guères plus nobles que les moyens utilisés.
Il s’agit d’intervenir dans le processus démocratique de l’Équateur pour empêcher par tous les moyens la réélection de l’actuel président, Rafael Correa. Les élections présidentielles ont lieu en février prochain et il ne faut pas que ce qui s’est passé au Venezuela, en octobre dernier, avec la réélection d’Hugo Chavez se reproduise.
Il ne s’agit plus de la mafia ou d’entrepreneurs ambitieux, mais de gouvernements aux mœurs mafieuses, conquérants et trompeurs. Voici le titre qui chapeautait l’article que j’ai lu ce matin :

« La CIA et le DEA trafiquent la drogue au Chili pour lever des fonds pour financer le renversement du président équatorien Rafael Correa… »

Il faut lire cet article et voir les fondements des accusations portées, lesquelles ne sont pas rien! Ce sont les gouvernements et leurs premiers responsables qui sont interpellés. L’article original est en anglais, mais il en existe une version française

Dans la version anglaise apparaissent trois documentaires vidéo qui témoignent de l’authenticité des accusations et de leurs fondements.

Le premier met en scène le Président actuel de l’Équateur qui informe ses concitoyens et concitoyennes des moyens illégaux, mis en place par les États-Unis pour contrer son élection en février prochain. Il parle évidemment des déclarations de l’ex-ambassadeur britannique - présentées sur son blogue, à l’effet qu’un budget de 80 millions de dollars a été dégagé par le Pentagone pour contrer l’élection de Rafael Correa.




La seconde vidéo donne la parole à un agent chilien qui œuvre au service de la lutte antidrogue et qui a décelé, dans le cadre de son travail, de nombreuses anomalies au sein des responsables de la lutte antidrogue.




La troisième vidéo met à témoin un journaliste qui a démasqué ce complot et qui en a informé les principaux responsables tant au Chili qu’en Équateur.




Pour le moment nous n’avons pas la version française de ces vidéos. Ceux et celles qui se débrouillent en espagnol y trouveront de quoi leur rappeler la Commission Charbonneau.

Ce qu’il y a de plus tragique c’est l’implication directe de gouvernements au sujet desquels nos médias n’ont que de bons mots. Qu’ils puissent être les instigateurs de pareils crimes ne leur passe même pas à l’esprit, tellement ils sont convaincus de leur pureté et de leur intégrité.

Pourtant, leur crime est ce qu’il y a de moins démocratique, eux qui s’en font les apôtres, et de moins honnêtes, eux qui se transforment en contrebandiers de drogue. Les titres dont ils peuvent se couvrir n’en réduisent pas pour autant leurs crimes et les responsabilités pour lesquelles ils devront répondre.

Corruption et mensonge les accompagnent en tout et en tout temps. Loin des yeux, loin du cœur. Pourtant, la conscience est là pour nous rappeler que la corruption et le mensonge sont des tares universelles qui doivent être condamnées. Obama et Pinera ne devraient pas y échapper pas plus que les autres qui se laissent emporter par la corruption et l'ambition.

Oscar Fortin
Québec, le 9 novembre 2012
http://humanisme.blogspot.com

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2012

    Les politiciens attachés au Système sont, comme on dit, presque toujours "par en-dessous". Ils sont secrets et ne disent jamais leurs véritables intentions.
    Souvent, ce sont les mêmes que nous ne pouvions sentir sur les bancs d'école au secondaire et au cegep, justement parce qu'ils étaient déjà comme ça, qui, malheureusement, occupent les postes de décision dans les principaux pays du Système, donc ici aussi au Canada et au Québec.
    Et étant donné que ces gens sont d'une nature contrôlante, ils essaient toujours de ramener sous leur contrôle ceux qui y échappent encore.