« Ô Canada ! »
Mme Sophie Cousineau a publié un article qui traite du danger de laisser le
contrôle étranger sur l’industrie de la potasse de la Saskatchewan.
Tout comme RioTinto qui a acheté Alcan et bien d’autres choses au Québec,
l’autre australienne, BHP Billiton à fait une offre d’achat hostile sur
PotashCorp de la Saskatchewan.
« Le Canada se déchire sur l’accueil qu’il faut réserver à cette tentative
de prise de contrôle.
Pourtant, les Canadiens détiennent seulement 49% de l’entreprise de
Saskatoon, les Américains n’ont que 38% du capital de ce producteur de
potasse. Le reste se trouve aux mains d’investisseurs de pays autres ».
Mme Cousineau a intitulé son article « Ô Canada ! ». [L’article se trouve à
cette adresse->http://blogues.cyberpresse.ca/lapresseaffaires/cousineau/2010/10/21/o-canada/?utm_source=bulletinLPA&utm_medium=email&utm_campaign=retention].
***
Voici donc mon commentaire à propos de ce nationalisme.
Qui est « Billiton »? Allez sur http://fr.wikipedia.org/wiki/BHP_Billiton ,
c'est très intéressant...
Tout comme au Québec avec l’Alcan, il ne fait aucun doute que les
gouvernements ont un pouvoir d'interventions dans les décisions d'OPA sur
les entreprises rentables convoités par les multinationales étrangères.
Avant la vente de l’Alcan à RioTinto, beaucoup de dirigeants de l’Alcan
participaient à la promotion de la « Famille Libérale ». Il est très
probable qu’il en soit encore ainsi aujourd’hui.
Les décisions qui ont suivi cette transaction ont démontré clairement des
conflits d’intérêts majeurs contre les intérêts de tous les Québécois,
recherchez sur http://www.saglacweb.com , le texte « Conflits d’intérêts »
À la lueur de ce qui s’est passé au Québec, le problème vécu par la
Saskatchewan avec la Potasse doit-être considérer sur une perspective
beaucoup plus vaste. Il y a une tendance, une direction exprimé dans ce
phénomène. Je la voie comme ceci.
Les citoyens dans l'ensemble s'intéressent de moins en moins à la politique
tant elle est devenue sale et manipulatrice. En conséquence, les citoyens
rechignent à participer au financement des partis politiques. Ce phénomène
se généralise.
La démocratie représentative ne fonctionne pas.
Le pouvoir appartient au peuple informé de ses droits. Il a le pouvoir de
démettre leurs gouvernements irresponsables s’il juge qu’ils ne remplissent
pas ses obligations envers la société.
Au Québec par exemple les liens entre le gouvernement et les
multinationales est si étroit que beaucoup de dirigeants d’entreprises sont
engagées politiquement et contrôle des décisions de l’état. Par exemple,
des dirigeants d’Alcan dans Option Canada, un autre fut délégué à Londres
pour prévenir la réaction des anglais dans certaines situations, un encore
négocient en notre nom le transfert de nos territoires à une minorité sous
tutelle fédérale, etc. Les implications de Power Corp. dans la caisse de
dépôt. Les multinationales sont devenus l’état dans l’état.
Certaines entreprises avec l’appui de l’état contrôlent la plupart des
médias. Ils dirigent la pensée des citoyens en fonction des intérêts
particuliers des puissants lobby.
L’état manipule le peuple, il l’inciter à s’abandonner en faveur
d’immigrants. Pour faire avaler une telle couleuvre, l’état a choisir des
commissaires en fonction du rapport médiatique qu’il voulait obtenir, voir,
http://www.saglacweb.com, le texte, Juges et parties.
Les régions sont le poumon de Montréal. L’état n’hésite pas a utiliser sa
radio d’état pour promouvoir la fermeture des régions auprès des
montréalais. On leur fait faussement croire que les régionaux sont une
charge pour eux, réf. Bazo.tv.
Cette stratégie a pour but de laisser le champ libre aux multinationales
afin qu’elles puissent s’accaparer les centaines de milliards
d’investissements qui appartiennent à 50% à ces mêmes Montréalais, comme
des centrales, des barrages, des forêts, des mines, de l’eau et bien
d’autres choses dont les citoyens de Montréal comme des régions vont perdre
le contrôle au profit des multinationales.
Les citoyens devraient s’en rendre compte lorsque leur compte d’électricité
va tendre à se rapprocher de celui payé à New York ou ailleurs et que le
nombre de sièges sociaux et des emplois ne cessent de se réduire dans
Montréal, ex. Alcan de Montréal, vers Londres. Au Saguenay, transfert d’un
centre de recherche vers l’Australie… Ces cas iront en augmentation et
contribueront à l’appauvrissement général des citoyens. Les Montréalais
n’ont pas compris que pour conserver son pouvoir d’achat il faut protéger
ses sources de revenus. Personne n’a pris soin de les informer que les
sources de revenus de Montréal dépendent des territoires en régions. Il
n’existe pas de nation viable à long terme sans territoire. Une telle
nation s’appelle une diaspora, c’est le genre de nation que réserve M.
Harper aux Québécois, parlez-en aux Juifs et aux Arméniens, réf.
http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/09/24-montreal-le-traite-de-lapproche-commune-va-te-faire-mal-2.qc
Les citoyens dans l'ensemble s'intéressent très peu à la politique, en
conséquence, ils rechignent à participer au financement des partis
politiques qui sont la base du système démocratique canadien et en
particulier Québécois.
L’intérêt des citoyens est dévié au profit des Corporations. Ce mouvement
est mondial. La création de l’OMC, Organisation Mondial du Commerce, en est
le plus bel exemple.
Le citoyen, peu importe son habitat, sera de plus en plus contraint au
nomadisme d’un emploi à l’autre et d’un endroit ou pays à l’autre sans
égard a sa volonté de s’établir pour assurer une stabilité à sa
progéniture, la conséquence sera la disparition de la diversité appelée «
culture ». L’entreprise finira par imposer la langue et le droit au
travail. Les critères de sélections à l’emploi pourraient bientôt se faire
en fonction de la langue, de l’origine du travailleur, de la pensée du
candidat à l’emploi et même pour qui il a voté. Ces critères d’embauche
deviendront probablement aussi important que la compétence. C’est le prix à
payer pour le désintéressement des citoyens de la politique, la commission
Bastarache décrit une telle situation.
La fierté canadienne est artificielle et se veut d'avantage une question de
marketing. L’organisation des Jeux Olympiques de Vancouver l'ont
parfaitement démontré.
Les décisions d'investissements et de contrôle des ressources prisent par
les gouvernements ne protègent plus les intérêts des citoyens. Nos
gouvernement favorisent ceux qui participent à financer le maintient au
pouvoir des partis afin d'obtenir un retour d'ascenseurs.
La démocratie participative des citoyens envers les partis politiques
entraîne un vide que les multinationales remplissent à coup de millions et
d’hommes de paille. Il s'ensuit une perversion du système politique
lui-même.
L’état et les multinationales ne font plus qu’un et les intérêts des
citoyens sont déviés.
Comme au temps de Louis XIV avant la révolution. Le Premier Ministre en
viendra à dire : L’état c’est Moi.
Merci d’être là.
Jean-Pierre Plourde,
http://saglacweb.blogspot.com
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
« Ô Canada ! »
Mme Sophie Cousineau a publié un article qui traite du danger de laisser le contrôle étranger sur l’industrie de la potasse de la Saskatchewan
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