Les archéologues font un travail passionnant à Cap Rouge, en retrouvant les vestiges des deux forts installés par Jacques Cartier puis occupé plus tard par Jean-François de la Roque, Sieur de Roberval. Cependant il est difficile de dire à la lecture des vieux documents du Passé que ce sont eux qui ont fondé la Nouvelle France… il est peut-être plus exact de penser que cela a été des « tentatives » de fondation… mais elles ont échoué ! Jacques Cartier a énormément œuvré pour ouvrir la voie et cela depuis 1534 ! C’est pour cela que l’Histoire a retenu son nom, plutôt que celui de Roberval et non pas uniquement, comme cela a été avancé, parce que l’un était catholique et l’autre protestant.
En effet c’est seulement en 1542, que Roberval a traversé les mers, il s’est tout simplement installé dans les forts construits par Jacques Cartier, mais il n’a rien établi et il est aussitôt rentré en France dès le printemps suivant. Il est donc difficile d’affirmer que l’Histoire a voulu passer la tentative de Roberval sous silence, les récits de son unique venue ont bien été racontés mais il n’y est venu qu’une seule et unique fois !
Voyons les faits :
Les Espagnols s’étaient depuis longtemps, implantés le long du golfe du Mexique et se l’étaient même approprié, en vertu du décret du Pape Alexandre VI.
Fait incroyable, ce Pape avait partagé le monde en deux, en leur faveur et en faveur des Portugais, à partir d’une ligne situé à cent lieues à l’ouest des Açores. Tout ce qui était à l’Ouest appartiendrait désormais au roi d’Espagne, tout ce qui était à l’Est au souverain du Portugal.
C’est ainsi qu’avec le Portugal ils s’étaient partagés le monde, au Traité de Tordesillas, conclut en 1494, entre les rois du Portugal et d’Espagne.
François Ier, alors Roi de France, aura ce mot, resté célèbre, adressé à Juan II du Portugal, au moment des rivalités entre les Habsbourg de Madrid :
“ Le soleil brille pour moi comme pour tous les autres. Puisque vous et le roi d’Espagne avaient décidé de vous partager le monde, je vous serais très obligé de me communiquer la copie du testament de notre père Adam, qui vous institue seuls légataires universels et m’exclut ainsi de ce partage ! ”
Mais à cette époque où il n’était pas de mise de se faire excommunier par le Pape, François Ier dut agir malgré tout, avec diplomatie avec ce dernier.
La France, ne se décida que fort tard dans les explorations maritimes, c’est pourquoi elle arrivera en dernier dans les parages, n’ayant pas, alors, de véritable politique maritime, au contraire de l’Espagne et du Portugal. Ces deux pays avaient déjà pu édifier leur empire, avec le soutien du Pape, comme nous venons de le constater.
Il y avait bien eu en 1504 un capitaine de Honfleur qui était parti pour les Indes (les vraies !) par le cap de Bonne Espérance. Cependant surpris par une terrible et importante tempête, au sud de l’Afrique, il fut obligé d’y rester quelques mois, et en définitive, son expédition tombera à l’eau, si l’on peut dire !
Cependant les contemporains de Louis XII continuent à observer ces expéditions, sans toutefois les prendre au sérieux, et il faudra attendre l’arrivée du roi François Ier, l’ouverture d’esprit et surtout l’envie de conquête, de ce nouveau et jeune Roi, pour qu’enfin Jean de Verrazano fasse le voyage.
Jouant de malchance, à son retour le Roi est absent, parti guerroyer en Italie, où il vient d’être fait prisonnier à Pavie (en 1525) il faudra donc attendre encore un peu, pour que les Français arrivent réellement de l’autre côté de l’Atlantique.
En 1509 Thomas Aubert, capitaine de Dieppe, compagnon de Verrazano, connaît déjà les pêcheries bordant la route du Nord-Ouest, à son retour il ramène, de ce que tout un chacun appelle alors les Indes, les premiers autochtones, qui sont vraisemblablement des Béotuks de Terre-Neuve. Une rue de Montréal s’appelle Thomas Aubert en souvenir, en 1508, de son voyage.
C’est donc, un peu après Magellan et ce premier tour du monde réussi en 1522, que quelques banquiers de Lyon finiront par avoir envie de financer une expédition, dans le but d’atteindre l’Asie et surtout, d’après eux, d’y trouver tous les trésors que ce continent devait receler bien certainement ! Le roi François Ier en approuva l’idée.
On confia ce voyage d’exploration au navigateur florentin Giovani de Verrazano. Il ne devait pas s’aligner sur le trajet de Magellan, qui était passé par la route méridionale, mais prendre plutôt celle du Nord-Ouest.
La Dauphine prit la mer le 17 janvier 1524 depuis Madère, et toucha la Caroline du Nord, après plus de cinquante jours de mer. Remontant le bord des Etats-Unis actuels, cherchant à tout prix un endroit pour traverser ce continent, il baptisa même au passage le site de l’actuelle ville de New York “ Angoulême ” (en hommage à François Ier, duc d’Angoulême) il remonta jusqu’ au niveau du cap Breton, puis n’ayant rien trouvé lui permettant de rejoindre l’Asie, il repartit vers l’Est où il arriva à Dieppe le 8 juillet 1524.
Cependant Verrazano analysa et justifia ses déboires, dans un rapport qu’il fit au roi, ainsi qu’à ceux qui avaient financé tous les frais de l’expédition. Il expliqua que c’était un continent entier qui s’était dressé devant lui, un continent non encore exploré par les Européens : “ même si je pensais trouver une terre, j’espérais trouver un passage permettant d’atteindre l’Océan Oriental ! ”
Malgré tout il avait pu reconnaître plus de deux mille quatre cents kilomètres de littoral, et établir des relevés topographiques de cette côte, qu’il baptisa aussitôt Nova Gallia “ Nouvelle France ”.
Le nom était donc donné et il sera inscrit dès lors sur les cartes.
Sans se décourager, il tentera un peu plus tard un deuxième voyage, voulant seulement tracer une route vers l’Asie, et non pas coloniser ces nouvelles terres rencontrées. Malheureusement il sera dévoré par une tribu autochtone, sans avoir trouvé ce passage tant espéré.
Le Pont de Brooklyn porte aujourd’hui son nom, en hommage à ce premier Européen arrivé jusque-là, pour hélas, y finir d’une si périlleuse et tragique manière !
Ce désir de trouver un passage vers l’Asie ne cessa pas un instant d’envahir les esprits, c’est ainsi que François Ier effectuant un pèlerinage au Mont Saint Michel se vit proposer par le Grand Aumônier de France, Jean Le Veneur, le pilote malouin Jacques Cartier, un de ses propres parents fort expérimenté, et très certainement à même de mener efficacement ce projet.
Jacques Cartier avait longuement navigué le long des terres brésiliennes, il s’était même déjà rendu jusqu’à Terre Neuve. Il fallut néanmoins arriver à convaincre le Pape, en employant pour cela une grande diplomatie.
Ce dernier sans pouvoir revenir sur le traité de Tordesillas, fort contesté, admit néanmoins que le partage entre les rois d’Espagne et du Portugal ne s’appliquait qu’aux terres déjà découvertes, et non pas aux nouveaux territoires inconnus.
Soulagé de ce revirement papal, qu’il avait obtenu, François Ier put ainsi, sans le vexer, sans se faire non plus excommunier, financer le départ de Jacques Cartier.
C’est donc avec Jacques Cartier, grand navigateur chevronné et compétent, que tout commencera pour de bon, puisque c’est de Jacques Cartier que l’Histoire a retenu le nom.
En mars 1534 Jacques Cartier arrive à Saint Malo, et après de nombreuses discussions, mille soucis d’intendance et autres tracasseries, dues aux bourgeois malouins eux-mêmes, dont nous laisserons les détails de côté, il parviendra enfin à quitter les terres bretonnes.
Cette première expédition, avec seulement deux navires et soixante et un hommes, quitta Saint Malo le 20 avril 1534.
La traversée se passa au mieux, puisque, à peine vingt jours plus tard, Terre Neuve sera en vue. Les historiens se posent néanmoins la question, avait-il ou non fait le premier voyage avec Giovani de Verrazano en 1524, ce qui ne serait pas impossible, le sachant déjà grand navigateur à cette date, car la route maritime qu’il emprunte semble lui paraître familière.
Il entra aussitôt dans le détroit de Belle île et explora même le golfe du Saint Laurent, puis la baie des chaleurs.
A ce moment, Jacques Cartier crut vraiment avoir trouvé, lui aussi, ce fameux passage pour l’Asie, mais il comprit rapidement son erreur. Il aperçut avec une certaine méfiance quelques autochtones, (Micmacs) venus le trouver, pour lui proposer des échanges de pelleterie, ce qui n’intéressa pas Jacques Cartier, espérant tellement trouver des richesses plus intéressantes en Asie.
Remontant dans la baie de Gaspé il fit d’autres rencontres, des Iroquois Onnaontagués du Saint Laurent cette fois, habitant alors Stadaconé, ce petit village situé à l’emplacement même de ce qui sera plus tard la ville Québec, qui s’étaient avancés pour pêcher le long du fleuve. Jacques Cartier les baptisa immédiatement “ sauvages ”, fort impressionné par leur état de pauvreté, les trouvant “ les plus pauvres qui soit au monde ”
Le 24 juillet 1534 continuant son exploration il fit planter une croix, écussonnée de fleur de lys, aux armes du Roi de France. Cela déplut fortement au chef Iroquois Donnacona.
Accompagné de son frère et de trois de ses fils, il s’approcha en canot du navire, faisant de grands gestes pour expliquer que cette terre était à lui, et qu’il ne voulait pas qu’on y plante quoique ce soit, encore moins cette croix.
Lui offrant une hache en cadeau pour le faire monter à bord, Jacques Cartier retint alors deux de ses fils Donagaya et Taignoagny, en une sorte d’enlèvement - copiant en cela le grand Christophe Colomb qui avait usé de ce même subterfuge - et les emmena en France.
Il les ramena au Roi comme preuve tangible de son voyage, mais cela lui permit surtout de former des interprètes, qui pourraient le guider dans le pays au prochain voyage.
C’est ainsi qu’après avoir dépassé l’île d’Anticosti et trouvé l’ouverture vers l’Ouest - enfin ce qu’il prenait pour telle, en fait c’était le fleuve Saint Laurent - la saison étant largement avancée il fut contraint de reprendre la route de Saint Malo.
Il y arrivera le 5 septembre 1534. Cependant il n’avait pas trouvé l’Asie et ne ramenait pas d’or, mais Donagaya et Taignoagny présentés au Roi lui parlèrent du royaume du Saguenay aux nombreuses et abondantes richesses, et promirent au navigateur de l’emmener bien après Stadaconé jusqu’à Hochelaga.
Le Roi satisfait de ce premier voyage, finança cette deuxième expédition avec des moyens nettement plus conséquents. Cette fois trois navires furent armés avec une centaine de personnes et des vivres pour plus d’un an.
L’amiral Chabot encouragera également Jacques Cartier, après ce premier voyage, à continuer ses explorations, en rajoutant plus de trois mille lires royales supplémentaires, ce qui lui permit de revendre ses bateaux d’à peine soixante tonneaux pour se doter de biens meilleurs navires.
C’est ainsi qu’il arma une caravelle fort perfectionnée “ la Grande Hermine “ de quarante mètres de long et huit de large, jaugeant plus d’une centaine de tonneaux cette fois, ressemblant aux caravelles de Christophe Colomb. Puis il arma également deux navires plus petits “ la petite Hermine de soixante tonneaux et l’Emerillon de quarante ”
Presque prêt à partir, notre navigateur est à nouveau confronté aux problèmes que lui créent les bourgeois malouins, mécontents de cette nouvelle expédition. Cependant le 19 mai 1535 après que tous les hommes se soient confessés, les navires quittent enfin Saint Malo.
La traversée durera cette fois beaucoup plus longtemps, il leur faudra cinquante jours pour gagner l’île aux oiseaux, à cause d’un temps plus que détestable, alors qu’il n’en avait mis que vingt l’année précédente.
A cette époque les navires se dirigeaient grâce à ce que l’on appelait la “ navigation hauturière. ” Les navigateurs mesuraient la hauteur des astres sur l’horizon avec l’astrolabe, en se fiant également aux étoiles.
C’est Christophe Colomb qui avait découvert la déclinaison magnétique et les lois de ses variations, les Portugais, avaient découvert la “ méridienne ” permettant d’observer la hauteur du soleil à son passage au méridien, grâce à des tables astronomiques cette mesure donnait la latitude permettant la navigation pendant la journée, lorsque l’étoile polaire n’est pas visible .Le pilote connaît donc la latitude à tout moment ainsi que sa vitesse grâce à la corde à nœuds qu’il laisse “ filer ” à volonté , ensuite le compas lui permet de connaître sa dérive et grâce au sablier il connaît l’écoulement du temps. N’oublions pas la cloche du bord qui sonne les quarts et l’heure…
Ce sont de tels moyens, extrêmement avancés pour cette époque, même s’ils nous paraissent bien rudimentaires aujourd’hui, qui ont permis de traverser cet Océan impressionnant, immense et inconnu, en direction des terres du Nord-Ouest !
La traversée s’étant cette fois révélée difficile, ce n’est que le 13 septembre que les fils de Donacona, retrouveront avec soulagement leur village et leur famille. Pendant leur séjour français, ayant appris des rudiments de la langue française, ils indiquèrent alors au navigateur le chemin de leur “ Ganata-ha ” qui signifiait simplement dans leur langue Onnaontagué le chemin de leur “ village ” et plus littéralement “ le regroupement de cabanes ” Les Français et Jacques Cartier prononceront alors avec leur accent français : Kanada et plus tard ils Français étendront ce nom de Kanada à toute la Nouvelle France.
En remontant le Saint Laurent, Jacques Cartier avait alors bien compris, que ce fleuve n’était pas un passage vers un autre continent, mais loin de le décourager il pensa que cela pourrait l’aider à se rapprocher de cette Asie tant convoitée.
A cause de quelques pénibles tensions avec les Amérindiens de Stadaconé qui voulaient l’empêcher de se rendre à Hochelaga, un autre village indien situé plus haut en amont sur le fleuve, parce qu’ils préféraient garder toutes les attentions et le commerce des Français exclusivement pour eux, Jacques Cartier partit seul, sans interprète, le 19 septembre 1535, explorer le fleuve en amont, et parvint à Hochelaga le 3 octobre.
C’était alors une assez grosse bourgade amérindienne fortifiée, située sur l’île même de Montréal. Il y fut très bien accueilli et du haut du Mont Royal il aperçut “ un Sault d’eau le plus impétueux qu’il soit possible de voir ” bloquant toute avancée de navires, c’était les rapides de Lachine !
Il faudra attendre l’arrivée de Champlain, soixante et dix ans plus tard, pour pouvoir enfin aller au-delà de ces rapides.
Cependant loin d’être abattu devant cet obstacle considérable, Jacques Cartier repartit à Stadaconé où il dut passer l’hiver, la saison étant trop avancée pour pouvoir reprendre la mer. L’entente avec les Iroquois s’avérait de plus en plus houleuse tandis que le terrible froid de l’hiver s’abattait sur l’expédition : Les navires furent pris dans les glaces, la neige était haute de plus de quatre pieds, mais plus que le froid, plus que les Iroquois, ce fut l’épouvantable scorbut qui les terrassa, et qui malheureusement faillit presque avoir raison d’eux.
Jacques Cartier et ses hommes se trouvaient donc dans une situation extrêmement difficile, ne voulant surtout pas faire connaître aux Amérindiens, devenus au fil des jours de plus en plus hostiles à leur égard, leur malheureuse condition, craignant un assaut de leur part.
Sur cent dix hommes, dix seulement étaient réellement en pleine forme courant février. Ayant observé que les peuplades autochtones ne succombaient pas au scorbut, il parvint fort heureusement, et sans que ce dernier ne s’en doute, à se faire expliquer par Donagaya, la manière dont les Iroquois se soignaient.
La connaissance de leur tisane d’Annedda, fabriquée essentiellement avec des feuilles et de l ‘écorce hachées du cèdre blanc - on sait aujourd’hui que cette composition était excessivement riche en vitamine C - les sauva in extremis, hormis malheureusement les vingt-cinq Français déjà morts, bien sûr !
Les Français venaient pour la première fois d’apprendre des Indiens le traitement des maladies par les plantes, ce ne sera pas la première et dernière chose qu’ils apprendront de ces tribus, appelées un peu trop rapidement « sauvages ».
Jacques Cartier passa ces longs mois d’hiver à apprendre aussi, au contact des Indiens, le réseau fluvial qu’il commença à bien connaître :
“ Le fleuve qui va se resserrant à mesure que l’on avance, de salé son eau devient douce et provient de si loin qu'on n’a pas la souvenance qu’un homme ait vu sa source ”
Il note toutes les richesses qu’il peut entrevoir dans la région du Saguenay. Enfin le 6 mai 1536, le printemps lui permet de rentrer en France, cependant faute de membres d’équipage assez nombreux, il se voit obligé de laisser la petite Hermine sur place.
C’est seulement en 1845 qu’on a retrouvé les restes de ce Galion, dont une partie a été déposée au “ Québec litterary and Historial society ” et l’autre partie a été envoyée très légitimement dans son port d’attache, à Saint Malo.
Dans ce voyage de retour il emmène avec lui cette fois Donacona, ainsi que plusieurs interprètes et même quatre enfants .Ce deuxième voyage a été beaucoup fructueux puisqu’il pense avoir trouvé de l’or ( seulement du pyrite de fer ! ) des diamants ( de simples pierres de quartz, trouvées à Charlebourg Royal ! ) mais le plus important c’est la découverte du fleuve jusqu’aux grands rapides , ces rapides seront baptisés plus tard “ Lachine ”
Depuis lors, nous devons à Jacques Cartier, le proverbe : “ Faux comme un diamant du Canada ” !
En France et en Europe, la guerre entre François Ier et Charles Quint fait rage ce qui enlève pour un bon moment une énorme importance aux expéditions vers le Nord-Ouest.
Cependant en octobre 1540, le navigateur malouin est nommé capitaine général, d’une nouvelle expédition. Cette fois il doit emmener des sujets de “ tous arts et toutes industries ”, dont quelques prisonniers libérés tout exprès, n’ayant pas trouvé énormément de volontaires pour partir de l’autre côté des mers, dans ces contrées lointaines, froides et totalement inexplorées !
Jacques Cartier, par ordre du Roi, est cette fois contraint d’accepter un supérieur, c’est un militaire protestant, Jean-François de la Roque, sieur de Roberval. François Ier s’était lié d’amitié avec lui au cours de la campagne d’Italie.
Le Roi vient en effet de décider de créer cette fois une grande entreprise de colonisation et pour cela il a mis ce militaire à la tête de l’expédition avec “ autorité sur tous ceux qui seront de ladite expédition, afin d’y faire foi et de lui obéir ”
Jacques Cartier en est très agacé, mais il prépare, malgré sa contrariété devant cette décision du roi, le recrutement de l’équipage pour être fin prêt le 15 janvier 1541.
Puis sans attendre Roberval, il appareille avec l’aval du Roi et quitte Saint Malo en mai 1541 avec cinq navires, dont la grande Hermione et l’Emerillon, et mille cinq cents hommes d’équipage, tandis que Roberval est obligé de s’attarder car il doit encore préparer l’artillerie.
Cartier arrive à Stadaconé, le 23 août 1541 et les tous premiers colons français arrivés alors, s'installent le long des berges du Saint Laurent.
Puis cela fait Jacques Cartier ne s’attarde pas, il regagne la France avant même l’arrivée de Roberval, qu’il ne fait que croiser aux alentours de Terre-Neuve.
Il le laissera se débrouiller seul, sans même essayer d’aller l’aider par ses connaissances du pays et des Amérindiens, l’abandonnant ainsi sans aucun interprète, face à ce pays qu’il ne connait pas !
Les documents anciens racontent qu’il reprit la mer de nuit, ce qui, vu avec le recul, n’était pas très élégant, quels que soient les ressentiments qu’il éprouvait contre cet homme. Cette attitude désobligeante ne permit pas à Roberval, on le comprend tout à fait, une excellente implantation, car sans interprète c’était fort difficile de s’intégrer dans ce pays, d’autant qu’il dut à son tour affronter la rudesse du climat, les querelles avec les Indiens et les maladies.
Il remonta le fleuve et s’installa du mieux possible dans les forts déjà implantés par Cartier.. L’hiver les découragea, et malheureusement plus de cinquante personnes moururent du scorbut sur les deux cents arrivées avec lui.la promiscuité entre les différents colons, nobles de cour, grandes dames et petit peuple s’avéra aussi une difficulté supplémentaire. C’est ainsi qu’après cette première expérience désastreuse, Roberval prit la sage décision de rapatrier toute la petite colonie ou ce qu’il en restait et de rentrer en France au printemps 1543.
Roberval jeta l’ancre devant la Rochelle le 11 septembre 1543, et ainsi s’acheva la première tentative de colonisation française en Amérique du Nord.
Evidemment la monarchie n’avait pas fait tellement d’efforts pour supporter ce projet, afin qu’il puisse aboutir. Cependant on peut comprendre que le Roi, et tous ceux qui avaient financé les expéditions furent déçus du peu de résultat. D’autre part la guerre contre Charles Quint signait, pour l’instant, en tous les cas, la fin des ambitions canadiennes de la royauté.
En 1550 Henri II qui avait succédé à son père François Ier, accompagné de sa femme Catherine de Médicis, entrent à Rouen où ils sont conviés à une fête tout à fait hors du commun.
Au milieu de décors extraordinaires constitués de huttes indiennes, et d’un nombre impressionnant de matelots, déguisés en Indiens, nus et peints comme eux, la vie de ces tribus dans ces contrées lointaines était expliquée en de plaisantes scènes.
Cela tentait de représenter les anciennes relations franco amérindiennes remontant à une dizaine d’années déjà, et voulait peut-être amener d’autres rapprochements et d’autres tentatives de colonisation.
Suite à ces premiers voyages il faudra attendre plus d’un demi-siècle encore, pendant lequel aucune autre expédition française ne se dirigera plus vers le Saint Laurent et avant que ne s’organisent d’autres tentatives, jusqu’à ce que Pierre Dugua des Monts soit commissionné à son tour et qu’on voit enfin partir Samuel de Champlain en 1603.
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12 commentaires
Archives de Vigile Répondre
8 janvier 2012Pour faire le lecture de ce livre consulter le lien suivant:
http://www.archive.org/stream/cihm_34049#page/n3/mode/2up
Bonne lecture et découvertes!
Soldat Sanspareil
Chevalier de St-Véran
2ème bataillon du régiment de la Sarre
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http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2012À la veille des célébrations
entourant le 4001 anniversaire de
Québec, il convient de rappeler
que la Nouvelle-France (y compris
l'Acadie) n'est pas née du
seul fait de l'exploration et de
l'occupation du territoire; elle
est d'abord et avant tout issue
d'une série de documents, officiels
et privés, qui en constituent
les assises juridiques indispensables
à la légalité de la colonie.
Nous vous en proposons les
plus importants.
Pour en savoir plus consulter le lien suivant:
http://www.erudit.org/culture/hq1056841/hq1059562/11332ac.pdf
Je me souviens!
Soldat Sanspareil
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http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2012Pour faire la lecture dee ce livre consulter le lien suivant:
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k84126j/f2.image.r=cartier+roberval.langFR
Hommage à Cartier ert Roberval!
Soldat Sanspareil
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François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2012LA NAISSANCE DU PROJET
En 2005, la Commission de la capitale nationale
du Québec a procédé à un inventaire archéologique
préalable à la construction d'un belvédère
relié à la promenade Samuel-De Champlain - le
cadeau du Québec à sa capitale pour son 400e anniversaire.
C'est alors que les premiers artefacts
associés aux vestiges des établissements de Cartier
et de Roberval ont été repérés.
L'inventaire archéologique mené en 2006 a
permis l'identification de près de 300 objets anciens
divers. Parmi les découvertes qui ont donné
la possibilité de confirmer que ce site est bien
celui d'un établissement européen du XVIe siècle,
on note la présence de fragments de faïence
italienne et de creusets utilisés pour des tests métallurgiques,
l'identification de tessons de poterie
iroquoienne ainsi que les résultats probants de
deux séries de datation au carbone 14.
La nature et l'âge de ces pièces, ainsi que la
position stratigraphique dans laquelle elles ont
été trouvées, ont convaincu le gouvernement du
Québec d'investir 7,7 millions de dollars dans un
programme de fouilles archéologiques et de mise
en valeur du site des forts érigés par Jacques Cartier
et Jean-François de La Rocque de Roberval,
entre 1541 et 1543. À terme, le chantier archéologique
Cartier-Roberval enrichira de manière exceptionnelle
notre connaissance de cette période,
la toute première de l'histoire du Québec, du Canada
et de l'Amérique.
Pour en savoir plus consulter le lien suivant:
http://www.erudit.org/culture/cd1035538/cd1045677/6926ac.pdf
Bonne lecture et découvertes!
Soldat Sanspareil
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http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2012La Commission travaille actuellement à l'édification du mur mémoire Cartier-Roberval au pied de la falaise qui a vu naître la première colonie française d'Amérique.
Contexte
À la suite des éboulis de la falaise de Cap-Rouge survenus en août 2003, la Ville de Québec a réalisé des travaux temporaires afin de sécuriser le secteur du chemin de la Plage-Jacques-Cartier localisé au pied de la falaise. Lors de découvertes archéologiques en 2005, la Commission s'est engagée à consolider la falaise auprès de la Ville. Le mur mémoire Cartier-Roberval constitue une partie de ce dispositif de consolidation.
L'importance du site archéologique Cartier-Roberval a incité le gouvernement du Québec à lancer un programme de fouilles archéologiques (2006-2010) afin d'explorer ce site unique en Amérique du Nord.
Pour en savoir plus sur le sujet consulter le lien suivant:
http://www.capitale.gouv.qc.ca/chantiers/parcs-espaces-verts/mur-memoire-cartier-roberval.html
Bonne lecture et découvertes!
Chevalier de St-Véran
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François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2012copie de l'original contenu dans l'atlas de Nicolas Vallard de Dieppe (1547):
Pour visionner cette carte consulter le lien suivant;
http://www.archive.org/stream/carteindiquantle00cart#page/n1/mode/2up
Hommage à Catier et Roberval!
Soldat Sanspareil
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François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Archives de Vigile Répondre
7 janvier 2012Pour faire la lecture de ce livre consulter le lien suivant:
http://www.ourroots.ca/page.aspx?id=4137083&qryID=706f1044-cc24-4481-892d-a2113943f538
Hommage à cette nation française en terre d'Amérique!
Soldat Sanspareil
Chevalier de St-Véran
2ème bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
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http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Gaston Boivin Répondre
6 janvier 2012Nous, Québécois, qui se sommes fait voler le 400e de Québec par le gouvernement fédéral et tous les collaborateurs fédéralistes les plus serviles en quête de faveurs de leur maître pour leurs traîtrises, pourquoi ne pas se rendre justice et fêter dans un Québec indépendant, soit en 2034 ou soit en 2042, le 500e de la fondation de la Nouvelle-France?
Vingt-deux ou trente ans d'attente et de travail encore, seulement vint-deux ou trente ans, pour atteindre nos espérances nationales dans l'apothéose!
Et pourquoi pas en 2034?
N'avons-nous pas déjà trop attendu?!
De toute manière, nous pourrons reprendre la fête de Québec, en refaisant une nouvelle fête pour le 500e de Charlebourg Royal en 2042.
Archives de Vigile Répondre
6 janvier 2012Les fouilles archéologiques menées sur le site du fort Cartier-Roberval, à Québec, suggèrent que la fondation de la Nouvelle-France a eu lieu en 1542 plutôt qu'en 1608.
L'historien Jean Provencher répond aux questions de Michel Désautels sur ces fouilles.
Pour plus de détails consulter le lien suivant:
http://www.radio-canada.ca/emissions/desautels/2011-2012/chronique.asp?idChronique=194007
Bonne écoute et découvertes!
Soldat Sanspareil
2ème bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
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François Mitterrand
Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Marie-Hélène Morot-Sir Répondre
6 janvier 2012Effectivement les Wendat (Hurons) et la confédération des Cinq Nations Odinossonis ( Iroquois est le nom donné par les Français) sont classés en Iroquoiens.
les Cinq Nations s'appelleront après 1720 les six nations lorsque les Tuscaroras, une tribu de leur famille, habitant la Caroline du Nord, sera chassée par les Anglais et les rejoindra.
Les Wendat étaient à l'origine de la même famille que les Odinossonis (écrit selon les auteurs ou les textes anciens: Haudinossonis) mais on ne sait pour quelles raisons, à un moment très loin dans le passé ils ont fait sécession et sont allés s'installer au bord du lac Huron.. Lorsque les Odinossonis ont créé leur confédération des Cinq
nations, et leur importante loi de l'unité "Gayanoshagowa", ils avaient envoyé des émissaires pour proposer aux Wendat de se réconcilier et de les rejoindre.. mais ces derniers n'ont rien voulu savoir ce qui a terriblement humilié les Odinossonis qui depuis lors, leur avaient déclaré une guerre sans merci jusqu'à l'extinction presque totale de leur nation Wendat en 1650.
A ce moment totalement épouvantable, les survivants sont venus trouver le Père Ragueneau qui était le supérieur des missions sur le lac Huron, pour lui demander de les amener à Québec afin qu'ils soient protégés par le fort des Français, contre leurs ennemis Odinossonis.. C'est ce qui a été fait en juillet 1650, le père Ragueneau a conduit ces 300 rescapés depuis les 1200 kms séparant leur territoire de Québec cela a pris plus de 35 jours de marche terribles pour eux,après avoir vu brûler leurs villages, tués leurs familles.. ils craignaient à tout bout de champ de voir surgir des hautes herbes, du plus profond des forêts ou à n'importe quel endroit des rapides impétueux, un de ces partis Odinossonis acharné à leur perte. Arrivés à Québec le gouverneur les a installés sur l"île d'Orléans puis plus tard, en 1673 les jésuites leur ont concédé une terre au Nord de la ville de Québec, afin qu'ils puissent y
replanter solidement leurs racines. C'est là que le père Chaumonot fera construire la petite église de Lorette et le quartier s'appelle depuis lors de ce nom d'une église italienne..
Pourquoi avance-t-on que les Amérindiens installés à Stadaconé étaient vraisemblablement des Onnaontagués ( écrit selon les textes Onontagué)
c'est à dire une de ces cinq tribus Odinossonis? Sans doute à cause de ce mot de "Ganata-ha" qui est
spécifiquement un mot du vocabulaire Onnaontagué. les Onnaontagués ne sont pas des Mohawks, Mohawk est le nom donné par les Anglais à la tribu des Annierronnons (appelés Agniers par les Français ) le territoire Agnier est situé le long des rives de l'Océan Atlantique jusqu'à Manatte et touchait la Nouvelle Amsterdam, devenue plus tard la Nouvelle Angleterre.. C'est cette tribu Annierronnon une des Cinq Nations, qui déboulait avec le plus de facilité sur la Nouvelle France en remontant la rivière Richelieu pour attaquer les Français.. Elle était la plus facilement sous l'influence des Anglais de Nouvelle Angleterre
étant leurs plus proches voisin..
Un des grands mystères du Passé, une des plus grandes énigmes aussi est en effet pourquoi ces tribus installées à Stadaconé et Hochelaga ont disparu soixante ans plus tard, au moment où Samuel de Champlain s'avance à son
tour dans le grand fleuve.. Les scientifiques émettent plusieurs hypothèses mais aucune spécifiquement n'a été retenue..
Y a-t-il eu un changement climatique si important que cela a obligé ces tribus à déménager,nous retrouvons les Onnaontagués sur la rive Est du lac Ontario le
long de la rivière Oswego, ou bien y-a -t-il eu des guerres entre les tribus amérindiennes, ou encore les pêcheurs basques étaient ils arrivés,jusque-là chassant ces autochtones.. Quoiqu'il en soit le site était alors complétement désert, et de ce fait tout le monde s'accorde à dire que les Français n'ont pris la place de personne en s'installant là..
Archives de Vigile Répondre
5 janvier 2012L'origine du nom Nouvelle-France, 1524
Sylvio Boudreau
L'histoire de la Nouvelle-France est étroitement associée à l'exploration de l'Amérique du Nord. L'origine du nom Nouvelle-France est attribuée aux frères Giovanni et Girolamo da Verrazzano. En effet, en 1524, en plus de nommer une partie de la région déjà explorée de l'Arcadie, ils ont utilisé les termes Francesca et Nova Gallia dans leurs écrits, désignant les terres situées à l'intérieur du littoral de l'océan Atlantique. On croit que Francesca aurait été inspirée du nom du roi de France, François Ier, pour lequel travaillaient les Verrazzano. Nova Gallia dériverait de l'ancien nom de la France, c'est-à-dire Gaule.
En moins de cent ans, les noms de lieux de la région auront pris différentes appellations, variant selon les cartographes, les navigateurs et les écrivains :
■En 1527, Francesca est utilisé par Magiolo en l'honneur de François Ier.
■Gastaldi désigne le territoire sous le nom de Nova Francia en 1556.
■En 1566, Zaltieri le nomme Nova Franza. Ce terme est repris par la suite par Porcacci Da Castiglione (1572) et par Porro (1590).
■Sur les cartes d'Ortelius, le territoire est nommé Nova Francia, en 1570. Plancius utilise aussi ce terme en 1596.
■En 1595, Mercator désigne, sur sa carte, la rive nord du fleuve Saint-Laurent par Nova Fran et la rive sud par Cia.
C'est Champlain qui établit de façon permanente l'utilisation du nom « Nouvelle-France ». En effet, il est inscrit en belles lettres calligraphiées « Nouvelle-France » sur une carte dessinée en 1607. Lescarbot utilise à son tour le nom de ce territoire pour le titre de son ouvrage publié en 1609, intitulé Histoire de la Nouvelle-France. Même l'Écossais William Alexander inscrit New France sur la côte Nord du Saint-Laurent et New England sur la côte sud.
Dans ses plus beaux jours, la Nouvelle-France s'étendait de la Louisiane jusqu'à la baie d'Hudson, en passant par les golfes du Saint-Laurent et du Mexique, les Grands Lacs et Terre-Neuve. Ce territoire était divisé en trois grandes régions : le Canada (l'actuel territoire du Québec et de l'Ontario), la Louisiane (qui couvrait alors tout le Midwest américain) et l'Acadie (aujourd'hui le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard).
Les différentes guerres européennes ont réduit graduellement le territoire de la Nouvelle-France. Après la conquête définitive de la Nouvelle-France par l'Angleterre, confirmée lors de la signature du traité de Paris en 1763, l'expression est sortie de l'usage.
La carte de Samuel de Champlain de 1607 au lien suivant:
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/images/Nlle-France-Champlain-map.jpg
Je me souviens!
Soldat Sanspareil
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François Mitterrand
Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité
Archives de Vigile Répondre
5 janvier 2012Les historiens ne sont pas d'accord sur les origines des peuplades autochtones le long du St-Laurent. Lors des voyages de Cartier (1534-35) Stadaconé (Québec) et Hochalaga (Montréal) sont définis comme étant des villages iroquois au temps de Cartier... Mais certains historiens parlent de Donnacana comme d'un Huron (Iroquoiens), ou même d'un Innu (Montagnais) Voir ici
Comment expliquer que si Stadaconé et Hochalaga étaient des peuplades iroquoises, lors de l'arrivée de Champlain - 70 ans plus tard - aucune de ces tribus n'étaient sur les rives du St-Laurent ? Mais plutôt déplacés - iroquois/mohawks - plus vers l'ouest et l'état de New-York actuel ?
De plus, si Donnacona aurait été Innu - des nomades - cela expliquerait pourquoi il n'était plus sur les rives du St-Laurent... Les montagnais se déplaçaient constamment, suivant le gibier et le poisson au fil des saisons.
De plus ne pas confondre: Les Iroquoiens (Hurons, Pétuns et confédération iroquoise) Voir ici