Messieurs les ministres:

Nous ne sommes pas dupes

Tribune libre

La candeur de notre jeunesse nous avait fait opter pour une formation en
Science économique. Curieusement, c’est dans un cours de philosophie au
niveau collégial que ce désir, de comprendre notre monde, est advenu.
Au premier cycle de cette discipline, nos maîtres ne cessaient
d’ânonner que seul, la rationalité était garante du caractère
scientifique de cette discipline. Les valeurs, les croyances et les idéaux
étaient de l’idéologie et n’avaient pas le droit de citer pour
s’assurer de la scientificité de l’analyse, prétendaient-ils. Nous y
avons cru ; avions-nous d’autres choix?

Force nous a été de constater que l’allégorie de « La main invisible
», tant psalmodiée par nos profs qui devaient permettre à l’économie
de s’autoréguler et de retrouver l’équilibre, n’était plus au
rendez-vous. Devant les tergiversations des ténors de l’économie qui
défendaient une chose et son contraire, le doute positif s’est emparé
de nous. Écoutant notre intuition, toujours dans l’espoir de comprendre notre
monde, nous avons enrichi notre regard d’une des disciplines de la
philosophie : l’épistémologie.

Ce qui nous permet aujourd’hui d’affirmer avec certitude qu’il n’y
a pas de main invisible, mais seulement des comportements stratégiques
organisationnels et que les valeurs et les croyances font partie de
l’analyse économique, puisqu’elle est le lot de décisions prises par
des humains. Bref, l’économie n’est pas pure, mais bien impure
puisqu’entachée par des comportements stratégiques. Suffit pour s’en
convaincre de se rappeler ces magouilleurs de la finance qui en ont fait la
démonstration en 2008.

Alors lorsque nous entendons le ministre des Finances parler de «
rationalité budgétaire » nous laissant croire qu’il n’y a pas
d’autres alternatives dans ses choix budgétaires, nous ne pouvons y
souscrire. Nous ne sommes pas dupes...

Les choix qui ont été pris par le gouvernement libéral sont d’ordre
idéologique et réfèrent à des valeurs et des croyances.
Lorsque le Premier ministre nous informe, benoîtement, que la seule
responsabilité de l’État est de rendre le terreau fertile afin
d’attirer des investisseurs, il défend, bien qu’il s’en défende,
une idéologie.

Lorsque le ministre des Finances prétend qu’il y a urgence
d’équilibrer le budget, ce choix est teinté de valeurs et de
croyances. Lorsque le ministre Coiteux, président du Conseil du trésor prétend,
avec l’arrogance et la suffisance qui le caractérisent, que la priorité
est la rationalité budgétaire et que l’on doit comprimer dans les
services aux citoyens, il fait un choix idéologique.

Ce que nous appréhendons des choix idéologiques que prend le gouvernement
actuel c’est : qu’il s’apprête à laisser pour un plat de lentilles
les entreprises s’approprier de nos ressources naturelles comme l’avait
fait Duplessis ; se masquant derrière une rationalité budgétaire
prioritaire, il démembre le Québec de ses infrastructures de services ;
ses politiques d’austérité sur le pouvoir d’achat de la classe
moyenne (le président Obama, Christine Lagarde du FMI et Janet Yellen de
la FED s’en sont inquiétés et des disparités de revenus) risquent de
freiner la croissance de l’économie qui bat de l’aile ; et finalement
en abolissant les différentes instances régionales, il fait un choix
idéologique de centraliser les pouvoirs décisionnels de façon quasi
despotique. Devant une attitude aussi intransigeante, que nous reste-t-il comme source
d’espoir?

À qui sait les entendre, il nous reste les « cris du silence ». Les
historiens qualifieront surement cette époque comme la seconde Période
noire du Québec. Mais Duplessis n’avait surement jamais appréhendé les
germes de la Révolution tranquille qui sommeillaient malgré son
despotisme centralisateur. Nous gardons espoir de voir advenir une seconde
Révolution tranquille où l’économie serait au service de l’être
plus que de l’avoir, où nous pourrions passer d’une démocratie de
délégation à une plus participative…

Fernand Cousineau, économiste

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Fernand Cousineau9 articles

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Ph.D., professeur d'économie au Collège de Matane





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 décembre 2014

    L'hégémonie que recherche désespérément et agressivement l'empire néolibéral sous la houlette des Etats-Unis et de l'Union Européenne - l'utopie d'un capitalisme pur et universel - ne pourra se concrétiser et encore moins se maintenir si des alternatives socioéconomiques nationales et régionales - apportant des réponses démocratiques aux maux dont souffrent les peuples, y compris dans les pays les plus avancés de l'empire, existent et prospèrent.
    L'impérialisme néolibéral ne peut accepter la coexistence avec des alternatives de développement socioéconomique de type capitaliste ou mixte qui obtiennent des résultats positifs, parce sa nature même le mène à ne bénéficier qu'aux oligarques des monopoles et au grand capital financier, détruisant ainsi la libre concurrence qui est pourtant théoriquement le credo du capitalisme et jetant les bases d'un régime franchement antisocial et antidémocratique.
    La réalité concrète dans les pays du « capitalisme avancé », ce sont des politiques d'austérité qui profitent aux monopoles et à l'oligarchie dominante et provoquent le chômage chronique et massif, qui empêchent les jeunes d'accéder à un emploi et de s'intégrer socialement, autrement dit leur ferment les portes du futur.
    Ce sont des politiques de dissolution sociale et d'appauvrissement des masses dans le seul but de concentrer la richesse entre les mains de un pour cent (voire moins) de la pyramide sociale. C'est la privatisation des services publics et la diminution ou suppression des programmes sociaux d'accès gratuit à ces services qui caractérisent les politiques néolibérales.
    http://fr.sott.net/article/24174-Le-spectre-de-Poutine-hante-l-hegemonie-imperiale-des-Etats-Unis-et-de-l-Europe

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2014

    Le totalitarisme marchand…
    … Est un totalitarisme comme les autres. Aussi dangereux, aussi antidémocratique. Et que constate-t-on ? Loi après loi, gouvernement après gouvernement, gauche comme droite, en France comme ailleurs en Europe, en Grèce comme en Espagne, en Italie comme en Allemagne, c’est le même programme qui est consciencieusement appliqué par des élites qui ne dirigent pas selon le bien commun et les intérêts de leurs peuples respectifs mais qui légifèrent en faveur des profits des grandes multinationales. Ce constat est implacable, car c’est sous nos yeux la réalité, ce sont les faits que nous voyons tous les jours.
    Je ne suis ni de gauche, ni de droite, bien au contraire ! J’observe et je pense que les clivages politiques n’ont qu’une seule utilité désormais : diviser les peuples qui auraient besoin d’unité. Mais je vois, je vois que l’on retire tous les contrepouvoirs au totalitarisme marchand, toutes les digues tombent les unes après les autres. Or par définition, il ne peut pas y avoir de démocratie et de liberté sans séparation des pouvoirs et sans contre-pouvoirs. Ce qui se passe est donc très grave.
    http://www.lecontrarien.com/scoop-loi-macron-les-objectifs-caches-et-passes-sous-silence-11-12-2014-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=d225ef8508-daily_newsletter_2014_12_11&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-d225ef8508-45294689

  • Archives de Vigile Répondre

    9 décembre 2014

    Mais Duplessis n’avait surement jamais appréhendé les
    germes de la Révolution tranquille qui sommeillaient malgré son
    despotisme centralisateur.

    Duplessis n’était pas Ceaucescu. La Révolution Tranquille lui est redevable d'avoir bien préparé le terrain. Dans l'entre-guerre, les trusts du ciment et de l'électricité nous saignaient financièrement. Phillipe Hamel de l'Action Libérale avait rejoint son parti pour promouvoir la nationalisation complète des trusts. Duplessis avait réalisé que les emprunts massifs asservissaient financièrement pour ensuite brader les ressources nationales. Il voulait les éviter. Si les Libéraux ont créé Hydro-Québec en nationalisant la Montreal Light, Heat & Power, c'était d'abord pour pour soutenir l'effort de guerre d'une industrie qui dépendait tant de l'électricité. Bâtir l'équivalent de la Tennessee Valley Authority dans le bassin du Saint-Laurent. Sauf que ce projet nécessitait trop de fonds qui hypothèquerait la province envers les Crown Agents dans le syndicat financier.
    Les Confessions d'un assassin financier - John Perkins
    https://www.youtube.com/watch?v=3wszOnyMr1M
    https://www.youtube.com/watch?v=fAU7BerV9PA
    John Perkins "Confessions of an Economic Hitman" Extended Interview 2008
    https://www.youtube.com/watch?v=aqIHKWd9rSc
    Duplessis connaissait le rôle de la Monnaie dans la souveraineté d'une nation. Il a bien connu Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon et les idées populistes de l'époque se sont transposées en 2006 dans le documentaire L'Argent Dette de Paul Grignon.
    https://www.youtube.com/watch?v=z1e5oy9WLH4
    La province ne pouvant émettre sa monnaie n'est pas souveraine. Elle ne peut que taxer ou emprunter. Les obligations d'emprunt font l'usure et la dépossession graduelle. C'est pour cette raison que Duplessis a forcé Ottawa pour obtenir l'impôt provincial indépendamment de l'impôt fédéral.
    Si on suivait le programme libéral de l'époque, l'électricité nationalisés serait au profit des villes et des industries. Duplessis a plutôt cherché l'électrification des campagnes pour en faire bénéficier les agriculteurs. De même, les écoles de campagne se sont multipliés sous son égide.
    Ainsi la jeunesse canadienne pouvait étudier le soir et sortir de son ignorance pour progresser. Avec une trésorerie en santé, les germes de la Révolution Tranquille étaient plantés dans les années 50.
    C'est bizarre qu'il soit tant démonisé. Il est mort en service et endetté. La vénalité personnelle ne devait être celle représentée par le feuilleton Duplessis de 1978. Son successeur Paul Sauvé avait la réputation de ne pas se laisser intimider. Il est mort en service a sa résidence de Saint-Eustache officiellement d'une crise du cœur. J'ai entendu une rumeur que c'était un coup de fusil. Rien de tel sur Internet.
    Jean Lesage a profité des surplus de l'Union Nationale pour lancer les diverses organes de développement. Il a complété la nationalisation de l'électricité sans se faire renverser. Sans doute que cela allait avec les intérêts de Washington (ou de Wall Street). Il aurait participé à la conférence Bilderberg de 1965. Est-ce que Hydro-Québec faisait partie d'une stratégie américaine plus large ? Le 21 novembre 1962, le trio formé de Roland Giroux, Jacques Parizeau et Michel Bélanger se rend à New York pour savoir si le Québec pourra emprunter la somme nécessaire à l'achat de la Shawinigan Water and Power. L'affaire se règle en une demi-heure en dépit de la somme colossale alors que l'Amérique s'enfonce dans le bourbier du Vietnam. Je suis d'avis que le personnage occulté Thomas Williams Kieran a dû jouer un rôle dans la préparation.
    Daniel Johnson avait attisé l'ire de Bay Street avec son slogan «Egalité ou Indépendance!» et ses relation avec Charles DeGaulle. Au point que Paul Desmarais fut dépêché à son hôpital d'Hawaï pour le secouer alors qu'il se faisait traiter pour le coeur. À la conférence de presse, avant de se rendre à la Manic 5 pour l’inauguration du barrage, le premier ministre du Québec, Daniel Johnson ajoutait : « Je vais aller mourir, debout, en haut ». Et il est mort effectivement là-bas dans son sommeil. Un songe prémonitoire. Il devait tenir tête à une puissance occulte et se sentait menacé.
    Le fédéraliste Jean Drapeau avec ses constructions grandioses qui provoquent la surchauffe économique à Montréal. Son stade représente un vrai cadeau à la Mafia avec les détournement de camions de ciment.
    Le béton a coulé, ainsi que les finances québécoises. Robert Bourassa, issu du sérail de Simard-Beaudry, enrichit l'industrie du béton et du ciment, ainsi que de l'asphalte. Son trésorier fut à l'époque Tommy D’Errico de Beaver Asphalte à Montréal-Nord.
    Les jobs pouvaient pleuvoir, mais l'immigration italien en a beaucoup profité tandis que la Révolution Tranquille se mute peu à peu en Dépossession Tranquille. Les déficits sont devenus structurels. Lucien Bouchard pouvait être sincère quand il affirmait sa honte devant le syndicat financier de New York, mais son remède de cheval casse l'État et engendre ses propres coût. Charest et sa réingénérie n'a pas volé haut. Il a plutôt organisé le pillage de l'État avec ses amis de la Mafia et du reste du milieu corporatif. Jusqu'aux garderies qui ont fait l'objet des magouilles. La Commission Charbonneau ne regarde que le milieu de la Construction. La surfacturation est pourtant répandue à un grand nombre de fournisseurs de services à l'État. La sous-traitance au privé écrème notre état. S'il faut couper, c'est dans cette sous-traitance.

    Le maire Yves Ryan était allergiques aux grosses dépenses, ce qui contribuait à l'ennui dans Montréal-Nord. Il frayait néanmoins avec les grosses pointures comme Tommy D'Errico. Peut-être qu'il savait quelque chose ? Sa maison personnelle n'était pas cossue du tout. Rien d'un Zampino. Je me permets de l'apprécier à ce titre.
    C'est aussi pourquoi j'apprécie beaucoup Maurice DuPlessis. Le minerai bradé pouvait être la condition de sa survie, mais c'est un Québec assaini qu'il nous a légué. S'il n'était pas mort sur la frontière qu'il contestait, qu'aurait été la tournure de l'Histoire et de la question du Labrador ?
    Le Canada a annexé Terre-Neuve en 1949 et Smallwood a bradé pour 20 ans les ressources du Labrador au consortium britannique BRINCO formé en 1953 et dont brillaient les intérêts des Familles Rothschild et Oppenheimer. Un bail de 99 ans fut accordé à la BRINCo pour exploiter le bassin hydrographique de la rivière Hamilton (rebaptisée Churchill).
    Le concept initial des installations de Churchill Falls est produit par l'ingénieur Wilfred Thibaudeau de la Commission des Eaux Courantes du Québec en 1915 (le plateau du Labrador était alors de juridiction québécoise). Il fut validé en 1947 par le commandant G.H. Desbarats de la Marine Royale Canadienne prêté au gouvernement de Terre-Neuve.
    La rentabilité de la chute Hamilton passait par une vente au Québec qui développait ses ressources minières de la Côte-Nord. Duplessis refusait d'envisager tout accord qui reconnaîtrait implicitement une frontière établie par le Conseil Privé. Il a privilégié le développement des installations sur la rivière des Betsiamites.
    L'établissement de la Commission Hydroélectrique du Québec en 1945 a bloqué les nouveaux octrois d'exploitation des rivières. La Shawinigan Power & Light ne pouvait plus développer au-delà des octrois d'exploitation déjà acquis. Pour poursuivre sa croissance, il lui restait deux avenues : produire l'électricité autrement par combustion ou par le nucléaire; ou produire son électricité en dehors de la province. La centrale thermique au mazout de Tracy fut construite à la veille de la nationalisation de 1962. Dès 1955, la BRINCO approche l'anglo-saxon Robert J. Beaumont à la tête de la Shawinigan Power and Light pour pour former un consortium exploitant l'hydro-électricité de la chute Hamilton. Ils s'entendent en 1958 et la Shawinigan Power and Light prend une participation de 20% dans la CF(L)Co. Québec va hériter de cette participation en 1962, ce qui nuit à sa politique de non-intéressement pour cause de mésentente frontalière. Bref, le profit fait à Churchill Falls a pour prix une reconnaissance implicite de la cession du Labrador. Peut-on juger mal Duplessis là-dessus?
    Maintenant, nous n'avons plus nous-mêmes les capitaux pour développer les ressources du Grand Nord. Couillard va-t-il faire un Joey Smallwood de lui-même et faire une grande braderie ? Ou vaut-il mieux laisser dormir ces ressources le temps de se restructurer financièrement? Présentement, les puissances financières de ce monde s'intéressent à notre joyau, Hydro-Québec.
    En nous enfonçant dans la dèche, elles vont l'acquérir. Ce qui pourrait particulièrement intéresser RioTinto (intérêts rothschildiens) qui hérite déjà des octrois non-nationalisés de l'Alcan et qui possède des intérêts miniers dans le Labrador et le Grand Nord, ainsi que la grappe industriel de QIT à Sorel.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2014

    L'équilibre budgétaire.... comme si les humains n'étaient nés que pour ça; quel gaspillage d'humanité. Quand les chiens n'ont plus la force d'avancer, c'est le mauvais cocher sadique et tyrannique qu'il faut abandonner.
    Sortons de nos attelages asservissants et donnons notre vie pour nos semblables; c'est dans la liberté que nous aimons nos semblables, pas dans l'asservissement déguisé en équilibre budgétaire. À qui profite l'équilibre budgétaire? À ceux qui le détruisent pour dominer et déstabiliser les forces économique du peuple et les forcer à produire et produire pour colmater les trous dans la coque du vandalisme économique de tous ces « équilibreux » qui veulent garder le contrôle sur nous.
    Le seul équilibre efficace et logique c'est la libération de la Vie sur terre.
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2014

    Merci bien !
    Oui ! Nous ne sommes pas dupes !
    C’est bien de la rigueur budgétaire pour les banquiers de nos gouvernements, et de l’austérité pour les peuples dont il s’agit. Le loup est dans la bergerie. Solder le Québec c’est le but ! Vente de feu ! Démantèlement de l’état et du territoire du Québec ! En faire un grand marché pour le nouvel ordre mondial. Les prédateurs louchent vers le bas de laine des québécois pour se refaire une santé ! Acheter du temps ! Perpétuer un système moribond ! Rêver, toujours rêver, maintenir l’esclavage !
    Question de point de vue ? Qui est qui dans cette affaire ? Qui travaille pour qui ? Ici la raison est du côté des banquiers ! C’est ce que la propagande véhicule ! Car bien sûr, le peuple n’est pas raisonnable, seuls les banquiers et les spoliateurs le sont ! Nos figurants aux gouvernements travaillent bien pour perpétuer les intérêts de ceux qui détiennent la dette du Québec. Notre système est à un doigt de s’effondrer, et là on s’imagine et on tente de faire croire au peuple qu’avec une austérité pour les peuples, on relancera la machine en avant. Que la croissance reviendra ! C’est une illusion ! À moins qu’ils le sachent très bien ! Et que cela soit fait intentionnellement ! Qu’ils créent le problème de toutes pièces pour nous faire avaler leur solution bidon : leurs traités, leur monde, leurs valeurs, leur démocratie fantoche.
    Nous verrons bientôt les rentrées fiscales se dissoudre comme la neige au soleil, car la consommation diminuera, les pertes d’emploi augmenteront. Ce sera la déflation et la récession !
    Et là dans cette logique mortifère notre gouvernement vendra ce qui reste des actifs de l’état public québécois aux intérêts privées les plus offrant, s’est écrit ! Caisse de dépôts à vendre ! Hydro-Québec à vendre ! Nord du Québec à vendre ! C’est la nouvelle ère soviétique au Québec remodelé à la sauce occidentale. Et le goulag pour le peuple rebelle !
    Nous serons tous bientôt à la rue, lorsque le gouvernement du Québec s’en pendra aux pensions des québécois, foulera aux pieds les contrats, éliminera les services, la police, les mercenaires privés et l’armée au coin de la rue pour protéger les banquiers et leurs sbires de la dite violence des peuples « psitt ».
    On instrumentalisera les races, les langues, les cultures, les religions, pour que tout le monde se tapent sur la gueule et foutre le bordel partout. Et là le « polit bureau » à la remorque des banquiers établira définitivement la dictature au Québec.
    À moins que… il se passe quelque chose d’imprévu que nos dites élites n’ailles pas vu venir ! Comme une grève généralisée ! Cesser de se comporter en esclaves, en consommateurs abrutis, en travailleurs serviles, en chair à canons stupides, refuser de vendre leur âme à l’argent pour l’argent, relevé la tête, s’ouvrir à l’Esprit, au Cœur, à l’Unité, à la Paix, et à l’Amour, et laisser s’éteindre un système et ses peurs qui n’ont plus rien d’Humain !
    Repartir à zéro, les oligarques et banquiers désœuvrés en moins : les financiers spéculateurs comme prédateur de l’économie réelle !
    Le diable est aux vaches au Québec et de par le monde, surtout l’occidental ! Avant que le soleil ne naisse à nouveau, les ténèbres sont très denses !
    Laissons les morts enterrés les morts, et marchons avec les vivants !
    On ne peut pas mettre du vin nouveau dans une vieille outre, et ce système est cette vieille outre ! Et notre nouvel Esprit est ce vin nouveau qui fracassera et fera éclater le système de prédation sur cette planète. Et le Christ en chaque homme grandit et s’installe, et lorsqu’il vient, les ténèbres dans l’homme et sur ce monde ne peuvent que disparaître. Et c’est ce à quoi nous assistons tous en première ligne ! Laissons le Christ en nous dissoudre ce qui doit être dissous, et refusons de nous battre les uns contre les autres.
    Ce système ne peut se perpétuer qu’à travers la dualité, alors, allons tous au-delà, en Unité ! Le Christ c’est l’Être en l’Homme Véritable, l’avoir et l’argent sur ce monde marche à contre-sens de l’Amour. Si l’argent était au service de l’Amour tout se passerait bien, mais aujourd’hui, l’homme est au service de l’argent, et non pas à son Service. Nous devons tous effectuer un retournement, remettre les choses à leur place, et c’est le Christ en l’homme qui y pourvoira, nous, en tant que personnalité, égo ou personnage, ou acteur, nous n’avons rien à faire, que de se tasser du chemin. Amen !