Notre conviction est notre force, le désert notre refuge et la liberté notre parole

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Chronique de Louis Lapointe

Un de mes bons amis m’a déjà dit un jour que je prêchais à des convertis en écrivant dans Vigile. À la lecture de l'article de Serge Charbonneau, Prêcher dans le désert, et du commentaire que m’a fait parvenir Luc Archambault cet après-midi, force m’est de constater que la qualité des lecteurs et rédacteurs de Vigile et l'importance de leurs réseaux en font de redoutables opposants à l'intransigeance fédéraliste et à l'attentisme qui règne au Québec.
Le fait que nous soyons confinés à un désert peu peuplé peut donner l’illusion à nos adversaires que nous ne sommes pas très dangereux. Nous savons tous d’expérience que ce n’est pas le nombre qui compte, mais bien la détermination des troupes et le caractère imprévisible de son action. Contrairement à la presse officielle, Vigile n’est soumis à aucun impératif politique qui risquerait d’affaiblir son discours indépendantiste. La série d’articles sur Hydro-Québec publiée par Richard Le Hir en est le plus bel exemple.
Cela me rappelle un des plus beaux films qu’il me fut donné de voir dans ma jeunesse, une ode à la liberté, Laurence d’Arabie, où ce sont justement quelques convertis qui, après avoir traversé un désert réputé infranchissable d’où une attaque était improbable, ont expulsé les Turcs d’Aqaba dont les canons étaient tournés vers la mer, là où ils attendaient l’ennemi.
Notre conviction est notre force, le désert notre refuge et la liberté notre parole.
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Billet précédent : Noire justice

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Je prendrai une pause au cours des prochains jours. Bientôt de retour!

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Louis Lapointe534 articles

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L'auteur a été avocat, chroniqueur, directeur de l'École du Barreau, cadre universitaire, administrateur d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux et administrateur de fondation.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2010

    Occasion manquée !
    Ce sera tellement intéressant que peu de gens passeront à côté. Beaucoup de problèmes seront réglés par la même occasion.
    On se demandera pourquoi on n’a pas agit plus tôt au lieu de palabrer ou d’essayer de convaincre. Mais l’inconnu et surtout le changement font peur. J’en sais quelque chose.
    Si les représentants de l’opposition cessaient d’avoir peur, ils vérifieraient au moins, ne serait-ce que dans l’anonymat, histoire de ne pas perdre la face.

  • Gilles Bousquet Répondre

    28 mars 2010

    Comment frapper le fédéral où il ne s'y attend pas ? Suffit de recruter M. Stéphane Dion pour défendre la souveraineté du Québec.
    Le fédéral, glacé de stupeur par ce revirement surprenant du vire le vent, lui qui nous attendait autrement, gèle littéralement, pendant que nous lui passons un référendum gagnant entre les dents.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2010

    J'ai la nette conviction que Vigile a une puissance de rayonnement beaucoup plus grande que ce qu'aimeraient laisser croire les ennemis d'une presse libre au Québec.
    Vigile est de plus en plus souvent cité comme référence dans de nombreux articles de grands quotidiens au Québec, et de plus, il est une référence crédible. Un peu comme le journal Le Devoir a un rayonnement beaucoup plus grand que son relativement faible tirage, de même Vigile brille par sa liberté et son indépendance d'esprit au-dessus d'une soit-disante presse inféodée à un propriétaire féru de fédéralisme
    canadian pur et dur.
    Cette liberté de penser et de dire fait peur aux fédéralistes, c'est la raison pour laquelle il tente de discréditer l'entreprise. Mais je sais de source sûre que Vigile est scruté et lu attentivement par l'ensemble du corps médiatique.
    Vive une presse libre, vive Vigile, vive le Québec libre!
    Jacques L. (Trois-Rivières)