Sur le site internet du journal de Paris LE FIGARO, nous apprenons cette nouvelle, je cite: « Les nouveaux bureaux de Nicolas Sarkozy, ainsi que son domicile, ont été perquisitionnés, mardi, dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Une dizaine de policiers de la brigade financière se sont rendus sur place avec le juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil, en l'absence de l'ancien président. Nicolas Sarkozy est parti en famille lundi au Canada, où il doit résider une dizaine de jours chez Paul Desmarais, un ami homme d'affaires.»
Une dizaine de jours signifie: du 2 au 12 juillet 2012 en sol québécois.
Il faudrait profiter de la présence de Nicolas Sarkozy au Québec pour lui faire comprendre qu'il a terni la valeur de la Légion d'honneur en remettant, pour des raisons strictement personnelles, une décoration devant souligner une contribution collective à l'avancement de la société de la belle et grande France.
En plus d'assombrir la valeur de la décoration de la Légion d'Honneur en la remettant à M. et Mme Paul Desmarais, sans raison valable au niveau de la nation française, les gestes posés par Nicolas Sarkozy envers Mme et M. Paul Desmarais ont aussi remis en lumière une ingérence française partisane contre les aspirations légitimes du peuple du Québec à atteindre son autogestion et son autodétermination en formant un nouveau pays.
Il est presque impardonnable que l'ex-président de la France ait fait la promotion de l'unité du Canada via une décoration française remise à un homme d'affaires du Canada ouvertement connu pour son opposition viscérale à l'avènement du Pays du Québec. Nicolas Sarkozy doit réaliser son erreur de jugement et des milliers de Québécois lui en tiennent rigueur.
La qualité de vie recherchée par l'avènement du Pays du Québec est justement une contestation du "tout à l'argent" , du tout au matériel, du tout aux profits. À titre d'exemple, les habitants du Québec doivent entrer vigoureusement dans la « transition énergétique » : moins de gaspillage d'énergie et marche vers les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles.
L'avenir du monde comme celui du Québec doit s'autodéterminer en délaissant l'envahissement critique et malsain de l'argent, des valeurs néo-libérales et des erreurs à répétition des institutions financières " prédatrices " de toutes richesses monnayables et marchandisables. Quand mettrons-nous les marchands du temple dehors en interdisant toute publicité, partout ? Puisque le besoin crée l'organe, le consommateur trouvera le chemin le conduisant au puits.