Les voeux de Jean Charest pour la Fête Nationale du Québec apparaissent dans tous les médias écrits du Québec.
Ces voeux sont touchants, écrits dans une langue belle ! Petit hic: gageons que ces mots et ces idées ne sont pas le cru du signataire ce qui empêche le lecteur averti de croire en la sincérité du messager qui encore une fois pousse une autre fourberie.
Pour vérifier l’honnêteté du message, demandons au PM un petit exercice de composition française de niveau premier cycle du secondaire: écrivez dans «vos mots» le message destiné aux Québécois à l’occasion de leur fête nationale. Nous ne verrons jamais le résultat d’un tel exercice. Pire, depuis l’arrivée de Jean Charest aux affaires publiques au poste de PM en 2003, avons-nous constaté chez ce politicien un peu d’humanité ?
Allons voir dans son dernier message au dernier paragraphe première partie, je cite; « Dans le respect et la fraternité, célébrons notre identité, notre pluralité, notre modernité, notre ouverture, notre confiance en l’avenir.» Testons ces beaux sentiments avec le dossier du projet de hausse des frais de scolarité post-secondaire, dossier encore tout chaud.
En retenant seulement les deux premiers mots forts de Jean Charest, je cite « le respect et la fraternité», les représentants de Jean Charest ont-ils démontré ce respect et cette fraternité ? Et la question s’élargit à tout le peuple du Québec qui s’est joint aux étudiants.
L’attitude arrogante (c. respect) et autoritaire avec la loi matraque 78 (c. fraternité) a démontré tout le contraire du chant de sirène que nous livre Jean Charest en ce 24 juin 2012. Encore plus édifiant quand on réfléchit à la société québécoise actuelle, en sus du conflit étudiant, l’arrogance, le mensonge, les dés pipés et la collusion sont la marque de commerce de Jean Charest et de son équipe.
Il n’y a pas seulement la collusion et la fraude dans la construction, dans les projets en PPP, dans le financement du PLQ, dans le dossier des gaz de schiste, dans les places en garderies, dans des subventions discrétionnaires accaparées par les bureaux des ministres, dossiers normalement dévolus aux fonctionnaires, il y a eu au début le bonus annuel caché de 75 000$ versé à Jean Charest. A-t-il au moins payé le fisc sur ces montants ?
Dans le conflit étudiant, l’incompétence et l’arrogance de Jean Charest a atteint des sommets. Il existait des solutions pacifiques au conflit, avant de voter la scélérate loi 78. Il s’agissait de retirer le projet de hausse, de déclarer un moratoire sur cette hausse, le temps d’organiser une consultation nationale menée par des sages en la matière. C’était un besoin et une occasion en or pour Jean Charest de démontrer ses profonds sentiments «dans le respect et la fraternité».
Et ce respect et cette fraternité devaient être destinés en priorité à un groupe de citoyennes et de citoyens du Québec qui, il y a peu d’années, une décennies, étaient tout jeunes. Pour paraphraser Jacques Parizeau, un gouvernement qui frappe sur sa jeunesse est malade. Et la démonstration de l’erreur grave et «criminelle» de Jean Charest dans ce dossier, c’est que son erreur à rallier à son idée probablement une majorité de citoyens et citoyennes du Québec, ce que j’ai constaté par mes vérifications.
Et dire que dans son dernier message «en blanc» télévisé, Jean Charest prend la peine de dire que d’être PM du Québec n’est pas un concours de popularité. Ce super manipulateur des foules est menteur exposant 10 et incapable d’humanité. Toute sa vie publique est la démonstration d’une malhonnêteté viscérale qui nous rend tous malades. On ne peut que conclure qu’il faut vomir ce triste personnage comme le sort réservé à Jonas dans la baleine.