À Bruxelles, déjà, plus de 50 % des nouveau-nés se prénomment Mohamed. « Et l’Église est là, frileuse, honteuse. »
C’est désormais officiel : l’un des prénoms le plus en vogue en Europe, et plus particulièrement en Grande-Bretagne, en Belgique et en France, est Mohamed. Et à Paris, comme à Londres, ce prénom donné au premier-né des familles musulmanes arrive à la première place. Cette nouvelle victoire de l’islam n’étonnera pas ceux qui, comme moi, ont tendance à valider la théorie du futur Grand Remplacement prédit par Renaud Camus.
La source de cette information que tout le monde soupçonnait – sauf, bien entendu, les autorités qui nous gouvernent – n’est pas un site de la réinfosphère, de la fachosphère ou une quelconque « fake news » : c’est la très objective et sérieuse 15e édition du best-seller des prénoms publiée par les Éditions First sous le nom de L’Officiel des prénoms qui l’annonce cette semaine.
12.000 prénoms y sont proposés aux lecteurs dans les 600 pages de l’ouvrage. Certains ont disparu, d’autres comme Gabriel et Louise ont été les favoris l’an dernier. Est révélée, aussi, la popularité de nouveaux prénoms comme Mila et Liam.
Mais c’est le top 20 qu’il est intéressant de regarder. L’ouvrage annonce que, l’an prochain, deux prénoms entrent dans ce cercle très recherché des vingt prénoms les plus populaires. Aaron et Mohamed. Et, chez les filles, celui d’Inès arrive à la dixième place.
Cela commence par un prénom que l’on porte toute sa vie et cela peut finir par un combat identitaire qui aura valeur de voile – voire de hijab – plus tard pour les filles, et d’une belle barbe bien fournie pour les hommes en devenir.
Le père Henri Boulad a adressé, dimanche dernier, un très fort message du haut de la chaire de l’église Saint-François-de-Paul de Toulon où il était invité. Ce jeune prêtre de 86 ans n’a pas hésité à accuser l’Église de France de ne rien faire pour évangéliser les millions de musulmans qui vivent chez nous, alors que l’islam et les musulmans sont en plein questionnement, en doute. « Mais que leur propose-t-on, que propose-t-on aux chrétiens qui quittent l’Église ? C’est le vide. Ça suffit, d’avoir peur ! » Et il pose la question de savoir quel plan a l’Église pour retrouver les racines chrétienne et l’âme chrétienne de la France : « Avons-nous une parole pour eux ? Va-t-on assister à ce cataclysme car un autre fascisme a décidé de conquérir l’Europe ! Oui, chers amis, la France sera musulmane demain. »
Le père Boulad rappelle alors qu’à Bruxelles, déjà, plus de 50 % des nouveau-nés se prénomment Mohamed. « Et l’Église est là, frileuse, honteuse. » Et d’appeler les fidèles à descendre dans la rue pour proclamer l’Évangile, « car le Seigneur est avec nous, et il nous le demande ». Et de conclure avec ce rappel douloureux : « Il est moins cinq, un sursaut est nécessaire car la situation est extrêmement grave ! »
Est-il stupide de croire ce jésuite qui vit au Caire, au milieu de l’islam, où il assiste impuissant à l’assassinat de prêtres comme la semaine dernière, en pleine rue, à l’incendie d’églises, à la mort de chrétiens qui, eux, n’ont pas peur de porter leur croix ?