Je me dois de citer ma source principale, le Néerlandais Robert Jensen, qui officiait sur la chaîne néerlandaise RTL 5 avant d’être débarqué pour des raisons politiquement correctes : l’Europe médiatique politique(ment) correcte semble une réalité, cependant que l’Europe politique patauge dans ses limbes.
Dans l’une des ses récentes productions (12 juillet), Jensen souleva un lièvre concernant le milliardaire américain Jeffrey Epstein. Les médias ne manquent pas une occasion se souligner la proximité du milliardaire (accusé de pédophilie) avec Donald Trump : cousu de fil blanc, lorsque l’on sait la nature de la guerre livrée à l’encontre de ce dernier par ses adversaires. Epstein, l’ami de nombreux grands noms… À Palm Beach, tout le monde le connaît : l’un de ses plus grands amis est l’ancien président Bill Clinton. Un conte de fées, donc, jusqu’en 2005 : le FBI s’intéresse à lui et les rumeurs de pédophilie surgissent. Il se servait, selon le FBI, de rabatteurs pour débusquer de très jeunes filles qu’il rétribuait. En 2008, il reconnut la pédophilie, mais très bizarrement, la très puritaine Amérique ne le condamna qu’à 18 mois, dont treize effectués. Quelque chose ne collait pas : connaissant peut-être trop de choses sur des gens puissants, bénéficiait-il de protections haut placées ? Certaines anciennes victimes, choquées par la légèreté de la peine, poursuivirent les procédures jusqu’à ce qu’un juge rouvre récemment le dossier. C’est ainsi que le milliardaire fût arrêté à la descente de son B727 privé en provenance de Paris, le 6 juillet 2019, et qu’il croupissait depuis en prison. Suite à de nouvelles perquisitions, de nouvelles preuves de pédophilie furent trouvées.
Robert Jensen note qu’à l’évocation de l’affaire, les médias de gauche américains évitent soigneusement le nom de Clinton, pour ne retenir que celui de Trump… À noter que le journal néerlandais de gauche Volkskrant évoque, le 10 août, les amis « riches et puissants » d’Epstein, parmi lesquels « Bill Clinton et Donald Trump », alors que le quotidien français Le Figaro, plus royaliste que le roi apparemment, évoque, lui, « l’ancien proche de Donald Trump ». Ce dernier déclara, récemment, ne plus avoir de contact depuis une quinzaine d’années.
Toujours est-il que Bill Clinton, si l’on en croit une enquête de la journaliste Conchita Sarnoff citée par Jensen, semble avoir été plus proche d’Epstein, et ce, jusqu’à une date bien plus récente : apparemment, il voyagea jusqu’à 27 reprises dans l’avion d’Epstein, surnommé aussi « Lolita Express », et on vous laisse deviner pourquoi… L’on se souvient d’un président Clinton soutenant mordicus n’avoir jamais eu de relations sexuelles avec une certaine assistante Lewinsky… Il peut donc aisément soutenir aujourd’hui n’avoir emprunté qu’à quatre reprises le « Lolita Express », dans lequel voyageaient aussi de nombreuses jeunes filles.. Or, la journaliste d’investigation Conchita Sarnoff, témoignages et documents prouvant les mensonges de Clinton, soutient publiquement le chiffre de 27 voyages…
Mais voici qui règle définitivement les soucis éventuels de certains amis, dont Clinton : ce samedi 10 août 2019, Epstein a été retrouvé pendu dans sa cellule. On n’ira pas jusqu’à dire « fort à propos ».