«Je suis la chef d’orchestre. J’assume les bévues», a reconnu vendredi Pauline Marois, au moment de dresser le bilan de son gouvernement.
Huit mois après son arrivée au pouvoir, Pauline Marois admet que son gouvernement a connu des ratés. «Je ne vous cacherai pas les problèmes rencontrés, les obstacles surmontés et la difficulté à manœuvrer dans un contexte minoritaire», a-t-elle lancé.
Avec la commission d’examen sur le printemps érable, des coupes dans le régime d’assurance sociale et un nouveau régime d’impôt minier moins payant que prévu, le gouvernement péquiste a connu un printemps riche en controverses.
«Je ne dis pas que les gens n’ont pas compris, absolument pas», a lancé Pauline Marois, qui précise toutefois vouloir prendre plus de temps à l’avenir pour «mettre en œuvre» ses projets.
«Nous avons un devoir, une responsabilité d’aller à la rencontre de nos concitoyens et de faire la démonstration des avantages de nos projets de loi», a-t-elle ajouté.
Situation économique
Durant son bilan, la chef péquiste a fortement insisté sur la situation économique enviable du Québec pour redorer son blason. «Ça va mieux. Tout n’est pas parfait, mais ça va mieux», a lancé la première ministre.
Augmentation du PIB plus importante qu’ailleurs au Canada, création d’emploi et investissements privés à la hausse, la première ministre cherche à briser l’image d’un gouvernement du moratoire que les oppositions libérale et caquiste ont tout fait pour dépeindre.
POLITIQUE | QUÉBEC
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