L'espoir d'une région, le fils de la Beauce, Maxime Bernier, se transformera-t-il en l'espoir du Parti conservateur du Canada lors de la prochaine course à la direction. Mais de la coupe aux lèvres il y aura de nombreux discours et débats. Le bâton de pèlerin de M. Bernier portera quatre grands thèmes à diffuser: la liberté individuelle, la responsabilité individuelle, l’équité et le respect. Cette mouture politique se défend bien.
«J’ai fait des consultations avec plusieurs membres de notre parti et ça me permet cette semaine de pouvoir officiellement déposer ma candidature!», a ajouté le député, qui devient le premier à se lancer dans la course.
«C’est un moment que j’attendais depuis longtemps!», voilà une indication très claire que Maxime sera dans son élément naturel et que ce projet couvait dans son ambition depuis des mois. Fort d'un appui solide dans l'Alberta, en Ontario et bien sûr au Québec, son défi sera de charmer les autres provinces, surtout la Saskatchewan. C'est donc dans la Vieille-Capitale qu'il reviendra dans quelques semaines pour lancer officiellement sa campagne. «J’ai bâti une organisation pancanadienne donc je suis prêt à me lancer», a fièrement déclaré M. Bernier. Voilà un nouveau Max la menace.
Les anciens ministres Tony Clement et Jason Kenney, de même que l'homme d'affaire Kevin O'Leary, sont également considérés comme de potentiels candidats à la succession de Stephen Harper.
Pour sa part, le député de Lévis-Lotbinière, Jacques Gourde, a fait savoir qu’il appuierait M. Bernier. «Depuis 2008 qu’il m’en parle. Aujourd’hui je pense qu’il réalise un de ses rêves. [...] J’appuie M. Bernier depuis longtemps. Je pense que ça va nous prendre un candidat de haut calibre : M. Bernier c’est un économiste. [...] Donc oui personnellement, je vais continuer à l’appuyer et je vais lui donner 4 à 5 heures de mon temps personnel pour l’aider parce que c’est un long marathon.»
Les députés Gérard Deltell, Alupa Clarke et Pierre Paul-Hus ont tous salué la décision prise par M. Bernier, mais estiment qu’il est encore trop tôt pour se prononcer. Ils s’entendent toutefois sur la nécessité, pour le prochain chef, d'être bilingue et de posséder une excellente maitrise du français.
Supposons une victoire de Maxime Bernier dans la course à la direction du PCC, en mai 2017, je me demande combien de Québécois penseraient à voter pour les conservateurs car un gars du Québec serait inscrit dans le marathon d'une longue et épuisante campagne électorale au Canada? Le Bloc verrait-il une partie de ses membres embarquer dans le bateau de Max la menace?
Selon moi, le Bloc est constitué de Québécois, des vrais, qui défendent une cause noble et importante. Les purs demeureront attachés au Bloc et Maxime Bernier se partagera les autres dispersés dans divers partis.
Mais, vous en conviendrez, nous n'en sommes pas du tout rendus là! Beaucoup d'eau coulera sous les ponts avant que nous connaissions le réponse. Le temps donnera son verdict!
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4 commentaires
Serge Jean Répondre
17 avril 2016Allez Max, balances-les! Vire capot contre ces faux maîtres!
Archives de Vigile Répondre
12 avril 2016Monsieur Maxime Bernier est intéressant au plan des idées car il est une personne authentique qui porte l'idéal libertarien dans le Parti Conservateur, il est le Ron Paul Canadien. Cependant, je pense qu'il va avoir de la difficulté à devenir le chef de ce parti compte tenu que le Parti Conservateur va probablement prendre un personnage plus centriste de droite pour gagner l'élection prochaine. Avec la défaite du NPD et du Bloc l'an dernier, le vote de non-confiance récent envers Thomas Mulcair et la force actuel du Parti Libéral du Canada, la politique fédéral Canadienne revient au système bipartiste.
D'où le danger avec les dons aux partis fédéraux, que l'establishment contrôle les deux chefs et couronne leur poulin préféré comme futur premier ministre dans l'après Trudeau.
Un parti libertarien devrait exister dans un Québec souverain pour faire contrepoids à la gauche solidaire pour que chaque point de vue soit exprimé.
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2016Tous les prétendants à la chefferie du Parti Conservateur sont à prendre avec un grain de sel. Pourquoi?
Parce que l'establishment médiatico-financier a décidé que ce serait Justin Trudeau!
Mulroney était leur choix et non pas Turner.
Chrétien était leur choix et non pas Campbell, Manning ou Day.
Harper était préférable à Martin Jr. Dion et Ignatieff n'était pas leur choix.
Et Justin Trudeau fera l'élection de 2019.
Le prochain prétendant sérieux chez les conservateurs sera choisi pour l'élection de 2023 et Jean Charest (Oui! Oui!) pourrait à ce moment être du nombre.
Le prochain chef conservateur va frapper un mur en 2019. Tel en a déjà décidé l'establishment médiatico-financier canadien...
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2016Après Jean Chrétien et maintenant Justin Trudeau, secondé par Stéphane Dion dit le rat, plus rien ne peut surprendre dans la CÉNADA. Max la menace l'honorable qui oublie sa mallette confidentielle chez sa maitresse et qui cache les clés de la limousine sur le pneu avant.
Soupir