Alors qu’on aurait pu croire que Martine Ouellet se retirerait de la scène politique, du moins pour un certain temps, voilà qu’elle ressurgit en lançant le Mouvement Québec indépendant (MQI), une organisation visant à faire la promotion de l'indépendance via la publication d'un magazine consacré à la question, intitulé Oui, je le veux.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’ex-chef du Bloc québécois, qui n’avait obtenu qu’un maigre 32 % d’appui lors d’un vote de confiance en juin, ne lâche pas et persiste contre vents et marées dans ses intentions de faire la promotion de l’indépendance du Québec, cette fois-là en donnant la parole à des souverainistes convaincus sur une toute nouvelle plate-forme.
Je suis d’avis que Martine Ouellet représente une force vive au sein du mouvement souverainiste du Québec et qu’elle y a toujours sa place. Aussi suis-je tout à fait en accord avec cette initiative qui ne peut qu’être bénéfique pour la cause qu’elle défend depuis des années avec conviction et courage.
Là où je considère que Martine Ouellet use d’une certaine sagesse, c’est qu’elle ne fonce pas tête baissée dans la création d’un nouveau parti politique, mais qu’elle agit prudemment tout en laissant la parole aux citoyens… Ainsi ses détracteurs ne pourront pas l’accuser cette fois-ci de faire preuve d’autoritarisme et d’entêtement!
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Brian Monast Répondre
4 septembre 2018Il faut dire qu'ils *ne pouvaient déjà pas* l’accuser *honnêtement* de faire preuve d’autoritarisme et d’entêtement, et ils l'ont fait pareil. Cela n'enlève rien à votre remarque : il y a de la sagesse dans la stratégie mise de l'avant. Merci.