La polémique levée autour de la lutte antiterroriste après les attaques du 13 novembre dernier a touché de nombreux sujets différents. En particulier, le site Oumma.com se référant à une journaliste, Sonia Devilliers, évoque les allégations de Bernard Squarcini, ex-directeur de la DCRI, à l’encontre de Manuel Valls.
Selon ces allégations, il y a deux ans, la France aurait pu se procurer la liste des djihadistes français opérant en Syrie si M.Valls, occupant alors le poste de ministre de l'Intérieur, ne s'y était pas opposé sous le prétexte de ne pas vouloir échanger de renseignements avec les responsables syriens.
Quand les services secrets syriens ont proposé à M.Squarcini, à l'époque à la tête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), la liste de tous les djihadistes français opérant en Syrie, M.Valls a expliqué que la France n'échangeait pas de renseignements avec les autorités syriennes. Ce refus est rappelé aujourd'hui, après les attaques terribles de Paris, alors que les responsables français cherchent à trouver des moyens de prévenir de telles catastrophes.
Le problème avait déjà été posé par le journal Marianne qui soulignait en 2014 les difficultés auxquelles les services secrets étaient confrontés devant une menace terroriste grandissante. La coopération extérieure avec la Syrie dans le domaine de la lutte antiterroriste n'avait pas été rendue possible à cause de la suspension du dialogue diplomatique officielle entre les deux pays.
Plusieurs fusillades et attentats-suicides quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue le 13 novembre dernier. Trois kamikazes ont actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L'attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule.
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